Les Suisses au Mans, les news - Les Suisses au Mans

Race Performance sera à Silverstone…

28/3/2013

* Sérieusement endommagée mardi dès le premier jour des essais communs de l’ELMS au Paul Ricard, l’Oreca-Judd du team RACE PERFORMANCE sera belle et bien à l’heure du rendez-vous fixé par l’ouverture du championnat dans deux semaines à Silverstone. Une crainte subsistait quant à sa présence (compte tenu des dégâts) mais elle a été levée et ses mécaniciens travaillent déjà fort dans les ateliers de Münsingen pour la remettre en état. Auteur du crash, le néophyte (dans le domaine) Patric Niederhauser conserve non seulement toute la confiance des dirigeants bernois mais s’impose déjà – de par sa vélocité et sa personnalité – comme un pion majeur au sein de l’équipe.

* Chez MORAND RACING dont les essais ont démontré un potentiel très intéressant, c’est bien le Tricolore Franck Mailleux qui épaulera Natacha Gachnang dans la Morgan-Judd en Angleterre.

* La REBELLION version 2013 (notre photo) a accompli ce jour sur le Paul Ricard ses premiers tours de roue européens, après ses brillants débuts (3ème) il y a quinze jours lors des 12 Heures de Sebring. Dans le Var, ce sont Nicolas Prost, Neel Jani et Nick Heidfeld qui sont chargés du travail de développement sur la voiture avec quelques améliorations au niveau aérodynamique essentiellement.

* Après sa présentation officielle jeudi, la nouvelle PORSCHE 991 GT3 (exploitée par le team Manthey) a également pris la piste ce vendredi, avec notamment Patrick Pilet aux commandes. Un Pilet qui, au côté de Romain Dumas, semble prendre de plus en plus de volume au sein de l’organisation allemande. De bon augure avant le lancement de la saison (qui pourrait la revoir retrouver bientôt le leadership dans sa catégorie) et surtout l’amorce du retour de Porsche en LMP1, dès l’an prochain, face aux Audi et aux Toyota…

* Le team chinois KCMG quant à lui se l’est joué « solitaire » puisqu’au même moment, il était non pas au Ricard mais à Magny-Cours, à l’abri des regards, pour baptiser sa Morgan-Nissan LMP2, avec notamment le Fribourgeois Alexandre Imperatori aux commandes (que l’on découvrira d’ailleurs au Mans, pour les 24 Heures).

Morand assure mais chez Race Performance, on grimace…

27/3/2013

Quelques LMP2 du championnat ELMS qui démarre le 13 avril prochain à Silverstone étaient sur la brèche durant deux jours (mardi & mercredi) sur le circuit Paul Ricard avec plusieurs Suisses en action.
Leur bilan s’avère contrasté : chez Morand Racing (photo), la confiance est de mise, en attendant la confirmation de sa présence au Mans, en juin; tant le talentueux Tricolore Franck Mailleux (appelé à prendre la place de son compatriote Olivier Lombard) que la Vaudoise Natacha Gachnang ont réalisé des performances de choix, hissant régulièrement la belle Morgan à moteur Judd (photo) parmi les plus rapides du lot. Vu au Mans en 2009, le Genevois Karim Ajlani s’est joint à eux (« recommandé » par OAK, équipe avec laquelle Morand collabore de plus en plus étroitement) et il n’est pas impossible qu’il soit le troisième homme de la situation, dans la Sarthe…
En revanche, chez Race Performance, les mines se sont allongées lorsque le néophyte Patric Niederhauser a tapé fort et est venu endommager sérieusement son Oreca-Judd. A tel point que l’équipe bernoise a du faire ses valises et rentrer au pays dès le premier soir…
Pour le Neuchâtelois Jonathan Hirschi, incorporé au team français Thiriet by TDS Racing, la satisfaction était également au rendez-vous puisque sa monture (une Oreca-Nissan) a bouclé la séance de mercredi au sommet de la feuille des chronos (certes avec un temps moins rapide que celui de la Morgan de chez Morand, la veille).

Aujourd’hui au Paul Ricard, présentation de la nouvelle Porsche 991 GT3 (avec Patrick Pilet) avant l’entrée en piste de quelques LMP1 vendredi et samedi (sans les Audi ni les Toyota qui poursuivent la mise au point de leurs engins en s’observant en chiens de faïence) pour des tests communs qui verront notamment la participation d’une Lola-Toyota Rebellion. Quant à la nouvelle Porsche LMP1, version 2014, il faudra patienter encore quelques semaines avant de la découvrir en grandeur nature…

C’est vert pour la Green GT…

26/3/2013

La 56ème place des stands des prochaines 24 Heures du Mans sera donc occupée par une invitée que nombre d’observateurs attendent désormais avec beaucoup d’impatience : la Green GT, mue par un moteur électrique (piles à combustible).
Certains la nommaient (déjà) l’Arlésienne mais un petit détour du côté d’Aclens, en campagne, à quelques kilomètres de Lausanne, nous a démontré que le chantier suivait son cours. Sur la base d’un châssis élaboré par l’équipe du Français Gérard Welter (connu notamment par ses réalisations WM à plusieurs reprises engagées au Mans et dont Claude Haldi fut l’un des pilotes à la fin des années 1980), le moteur est prêt à (re)passer au banc dans le local voisin du préparateur Marc de Siebenthal (réputé loin à la ronde pour ses restaurations de Porsche 911) tandis qu’à Grenoble, au centre de recherche national sur l’énergie électrique, on poursuit les ajustements qui permettront en principe à la Green GT de fonctionner selon des standards appropriés et de rouler dans la Sarthe en juin prochain, entre les mains entre autres de l’Italien Christian Pescatori (2ème en 2001 et 2002 des 24 Heures sur une…Audi usine).
Les premiers essais en piste sont programmés –en principe là aussi – pour avril, sur un tracé tenu secret.

Petit détail piquant : afin de se faire entendre sur le « pite-lane » des 24 Heures à chacune de ses visites à son stand, la Green GT – silencieuse dans sa marche, évidemment – devra adopter un système de bruitage, avec « haut-parleurs » et CD ncorporés pour avertir commissaires, mécaniciens et journalistes présents de son arrivée imminente dans les parages…

Audi, 45 ans de conquête vers l’Ouest…

25/3/2013

La victoire acquise par Audi il y a quelques jours à l’occasion des 12 Heures de Sebring (grâce notamment à l’apport consistant de notre compatriote Marcel Fässler) fut l’occasion de rappeler l’importance que le constructeur d’Ingolstadt accordait à cette épreuve : quinze participations sans interruption depuis 1999 et onze victoires au bout du compte ! Joli pourcentage…
Mais la présence de ses bolides dans des compétitions organisées outre-Atlantique remonte à la fin des années 1960. OK, les mémoires flanchent et la frénésie de l’information distillée aujourd’hui à hue et à dia fait que tout s’oublie vite. Mais, mais… Dans ce contexte, il n’est pas inutile de souligner que le premier à porter les couleurs du constructeur allemand aux Etats-Unis n’était autre que… Jo Siffert !
Nous sommes en été 1969 et le Fribourgeois est alors lancé dans le bain du championnat CanAm avec une Porsche 917PA (P pour Porsche, A pour Audi) sur la carrosserie de laquelle le logo Porsche-Audi occupe la moitié de la surface disponible ! Conscient du potentiel du marché américain à exploiter avec sa gamme de produits, Audi soutient en effet financièrement cette opération qui va s’avérer très concluante. Siffert termine en effet quatrième de ces joutes, sans avoir participé à toutes les courses inscrites au programme (ses principaux adversaires s’appellent alors McLaren, Hulme, Amon, Andretti et Surtees).
Porsche-Audi reviendra à la charge en 1971 (toujours en CanAm) et toujours avec Siffert, (4ème à titre posthume) mais surtout dès 1985, successivement en inscrivant à trois reprises une Quattro à la célèbre course de côte de Pike’Peak (avec notamment Walter Röhrl à son volant) puis dès 1987 en Transam (Quattro 200) et enfin en IMSA GTO (Quattro 90) avec des pointures comme Hans-Joachim Stuck et Hurley Haywood (cinq fois victorieux au Mans à eux deux) !

Sebring n’aura finalement été que la poursuite de cette conquête de l’Ouest qui s’étale désormais sur près d’un demi-siècle, avec – ironie de l’histoire – deux Suisses (Siffert et Fässler) qui en auront été les animateurs parmi les plus incisifs, au début comme à la fin de ce captivant scenario.

La F1 limite, l’endurance ouvre les vannes…

23/3/2013

On en n’est plus à une contradiction près : tandis que la F1 se serre la ceinture – honnêtement, cela n’est pas très visible quand on apprend que Sauber vient de débourser la modique somme de 100'000 francs suisses (selon le Blick) pour simplement rapatrier en urgence à son usine de Hinwil, dans une caisse en bois, le châssis endommagé de Hulkenberg entre les GP d’Australie et de Malaisie – en interdisant les essais privés durant la saison et en limitant ceux-ci à trois sessions communes pendant l’hiver (en Espagne), les « gros » teams engagés dans le WEC (World Endurance Championship) et à fortiori dans les 24 Heures du Mans multiplient les séances de mise au point en catimini. Et, à ce petit jeu, dépensent assurément des fortunes.
Quelques exemples collant à l’actualité et qui concernent en priorité, c’est vrai, les cadors de ces joutes : Audi était sur le pont à deux reprises dès le début de l’année à Abou Dhabi pour mettre à l’épreuve la nouvelle version de sa R18.
Le lendemain de sa victoire à Sebring, l’équipe de Marcel Fässler est demeurée sur place avec armes et bagages, et ce durant plusieurs jours, pour continuer ses ajustements sur son modèle et entamer une simulation de plusieurs heures.
De son côté, Toyota avait convoqué ses pilotes (Buemi, revenu au galop entre Melbourne et Sepang et Lapierre compris) cette semaine au Paul Ricard afin de poursuivre son programme de développement et entreprendre elle aussi une vraie première simulation en mode « Le Mans ». Quant à Porsche, il en faisait de même avec sa nouvelle 991 GT3 (avec Patrick Pilet) à…Sebring.
Et j’abrège ici cette énumération car souvent, des essais « top secret » garnissent encore l’agenda de ces messieurs, dans une schizophrénie de la culture de la dissimulation apparemment très contagieuse. Mais avouez que ce constat a de quoi alimenter chez vous quelques réflexions à l’heure où ces deux disciplines phares reprennent (ou s’apprêtent à reprendre à la mi-avril à Silverstone pour ce qui est du WEC) leurs joutes autour du globe.

Vos commentaires à ce propos seront les bienvenus ici…

F comme formidable et comme Fässler !

17/3/2013

Pour Marcel Fässler, la saison 2013 ne pouvait pas mieux démarrer : pole-position (la première signée par notre compatriote depuis qu’il a été enrôlé par l’usine Audi en été 2008 à l’occasion de la course de Road Atlanta) et victoire au forceps au terme des 12 Heures de Sebring aux commandes de la version 2012 de la R18 e-tron quattro et ce avec l’aide de Benoît Tréluyer et de Oliver Jarvis.
Fässler contribue ainsi à renforcer sa présence dans le livre de la légende de l’endurance. Au fait, savez-vous que dans l’histoire de la classique américaine (inscrite au calendrier international depuis 1952), il est le cinquième Suisse à l’avoir remportée. Avant lui, il y eut l’inévitable Jo Siffert (1968/Porsche), « Momo »Moretti (1998/Ferrari), Philipp Peter (2003/Audi) et Nicolas Lapierre (2011/Peugeot-Oreca), même si les esprits chagrins ajouteront au sujet
des trois derniers nommés qu’ils ne sont qu’à « moitié » Suisses…

Pour rester dans ce registre et en faisant un parallèle avec les 24 Heures du Mans, rappelons qu’ils sont seulement sept de nos compatriotes à avoir goûté à l’ivresse du podium suprême et ce en quatre vingt-neuf éditions. Dans l’ordre : Rico Steinemann (2ème en 1968/Porsche), Dieter Spoerry (2ème en 1968/Porsche), Herbert Müller (2ème en 1971/Porsche et en 1974/Porsche), Laurent Ferrier (3ème en 1979/Porsche), François Trisconi (3ème en 1979/Porsche), Philipp Peter (3ème en 2003/Audi) et bien évidemment Marcel Fässler (2èmeen 2010 puis vainqueur en 2011 et 2012/Audi).

Bref retour à Sebring pour adresser une gerbe de félicitations à l’équipe Rebellion qui accède au podium (troisième place pour Prost-Jani-Heidfeld) et qui complète cette superbe performance avec le cinquième rang du « débutant » Beche qui a parfaitement tenu son rôle au côté du routinier Belicchi et du Chinois Cheng. Comme pour Fässler, c’est là aussi un lancement de saison de rêve que réalisent les gars d’Alexandre Pesci.

On se prépare chez Race Performance et Morand!

10/3/2013

A partir du moment où, encore officieusement certes (compte tenu entre autres du rapprochement en cours entre G-Drive et Delta ADR qui va libérer une place), ils savent que les 24 Heures du Mans feront désormais bel et bien partie de leur programme 2013, elles qui, au départ, étaient reléguées comme suppléantes, les écuries suisses Race Performance et Morand Racing s’apprêtent à mettre les bouchées doubles.
« La voiture est assemblée, on attend plus que son moteur Judd » admet Michel Frey, copropriétaire et pilote de la première entité dont la base se situe à Münsingen (Berne). Sur le choix du troisième homme qui viendra l’épauler de même que le « bleu » Patric Niederhauser (engagé aussi en GP2), les discussions restent ouvertes. Pour l’instant, la préférence est donnée à Ralph Meichtry qui fait partie de l’aventure depuis ses débuts en 2010. Ce dernier va devoir mettre dans la balance son envie de prendre part pour la quatrième année consécutive aux 24 Heures ou aider/coacher son fils qui se lance dans le championnat Alps de Formule Renault.
Chez Morand, l’équipe vaque à ses occupations dans ses ateliers de Marly (Fribourg), comme si de rien n’était. Natacha Gachnang, seule pour l’heure à avoir été confirmée, poursuit actuellement son stage pour passer ses examens de monitrice d’auto-école d’ici l’automne. On s’achemine plutôt vers des coéquipiers provenant de l’étranger, à commencer par le Français Olivier Lombard qui connaît bien le team et qui a d’ailleurs procédé avec lui aux derniers essais en Espagne, en
février.
Race Performance (Oreca à moteur Judd) tout comme Morand Racing (Morgan-Judd) se retrouveront dans une quinzaine de jours sur le circuit Paul Ricard pour les essais communs des championnats ELMS puis WEC ; sans doute en saura t’on alors davantage sur la composition exacte de leurs équipages…

En parlant d’essais, précisons que c’est dès aujourd’hui que les écuries engagées dans les 12 Heures de Sebring entameront leur roulage (cinq sessions sont prévues d’ici mercredi soir avant les essais libres et la qualification) en vue de la course de ce samedi. Rappelons que deux Rebellion suisses y participent de même qu’un exemplaire de l’Audi R18 e-tron quattro version 2013 dévolue à McNish-Di Grassi-Kristensen, notre compatriote Marcel Fässler devant se contenter du modèle de l’année dernière.« Même si c’est un circuit que je n’apprécie pas particulièrement, j’aimerais bien gagner cette course car elle fait partie de la légende de l’endurance. En plus, c’est la dernière fois et pour un bon bout de temps sans doute qu’elle figure au championnat du monde… » nous avouait le Schwytzois avant de prendre son avion pour la Floride.

Feu vert pour Race Performance, orange pour Morand…

7/3/2013

Ils avaient raison de ne pas s’affoler devant le fait que l’ACO les avait recalés au rang de suppléants au sein de la catégorie LMP2 : no 1 pour Race Performance, no 2 pour Morand Racing. Et comme nous l’évoquions également à l’époque (fin janvier), les forfaits n’allaient pas tarder à se manifester. Aujourd’hui, il est d’ores et déjà certain que le team bernois sera au Mans en juin prochain avec son Oreca à moteur Judd (avec Frey et Niederhauser) tandis que pour le Fribourgeois Benoît Morand (avec Natacha Gachnang partante certaine sur la Morgan-Judd) ce n’est plus qu’une question de jours avant de recevoir le feu vert des organisateurs manceaux.
Cela portera – d’un coup – le nombre des pilotes suisses à douze, après les confirmations…confirmées de Fässler (Audi), Buemi, Lapierre (Toyota), Beche, Jani, Prost (Rebellion), Hirschi (Oreca), Imperatori (Morgan) et Pilet (Porsche).
Et comme ni Joël Camathias, ni Karim Ajlani (en pourparlers avec OAK) n’ont dit leur dernier mot, pas plus d’ailleurs qu’Harold Primat et que Jean-Denis Delétraz, la cuvée helvétique 2013 aura vraiment fière allure dans la Sarthe. Et surtout porteuse d’espoirs légitimes de s’y distinguer…

L’Audi R18 gagnante à Genève…

6/3/2013

C’est aujourd’hui que la 83ème édition du Salon International automobile de Genève ouvre officiellement ses portes au public.
Parmi les (rares) bolides exposés – comme si aujourd’hui, les constructeurs éprouvaient de la gêne à exhiber leurs engins de peur de se voir « mal noté » par toute une frange d’ayatollahs-gauchos anti voitures – deux LMP1 qui se sont mises en évidence lors des 24 Heures du Mans 2012 sont présentes.
L’AUDI R18 e-tron quattro trône plutôt discrètement sur le stand de…l’ACS (Automobile Club de Suisse). Il faut en effet se faufiler à travers un couloir, situé derrière le stand Renault, pour pouvoir aller l’admirer. Admirer est le terme adéquat car elle apparaît dans toute son agressivité, avec encore les stigmates de ses 24 Heures victorieuses et notamment certaines traces des « frasques » signées par Marcel Fässler le dimanche matin, avant son triomphe !
Sur le stand HONDA cette fois, dans une position acrobatique mais, dans ce cas-là, comme pour mieux encore afficher son efficace engagement, les visiteurs pourront contempler la HPD ARX à moteur Honda 3.4 litres atmosphérique qui se classa sixième en juin dernier avec l’équipage composé de Chandhok-Brabham-Dumbreck. C’est un véhicule que l’on ne reverra pas dans la Sarthe cette année, l’équipe britannique JRM Racing chargée de la préparer ayant décidé de changer de cap en optant pour le« Blancpain Endurance Series ».

Zimmer vers la NASCAR !

6/3/2013

Il avait roulé en 2010 pour Matech, sur l’une des Ford GT lors des 1000 Km de Spa avec un podium à la clé. Dans la foulée, il avait réalisé d’excellents tests en LMP2 et il était même question que le team Gulf Middle East l’intègre dans son opération «24 Heures du Mans 2012 »sur l’une de ses Lola-Nissan (au côté de Jean-Denis Delétraz).
En automne passé, il se trouvait encore en piste, en essais privés, pour piloter l’une des LMP2 du OAK Racing, avec au final des chronos au niveau de Olivier Pla, la référence de la maison.
Or, à l’orée de cette saison 2013, le talentueux Yann ZIMMER (23 ans) n’a toujours rien de concret entre les mains, faute de « carburant » (financier).
L’an dernier à Montréal, il avait découvert le pilotage en NASCAR et d’emblée ses prestations s’étaient avérées concluantes à tel point qu’il avait pu s’aligner en Europe à l’occasion du rendez-vous de Tours (France).
Rencontré dans les travées du Salon de Genève, tout juste rentré des 500 Miles de Daytona et d’Austin, le Vaudois nous a confié avoir de bonnes chances de disputer l’ensemble de la saison européenne de la spécialité baptisée Euro-Racecar (qui comprendra treize courses respectivement à Nogaro le week-end de Pâques, puis à Dijon, Brands-Hatch, Tours, Aragon, Monza et Le Mans pour conclure à la mi-octobre) tout en gardant ouvertes toutes propositions pouvant le faire rebondir en endurance (car les 24 Heures du Mans l’obsèdent), voire en monoplace sa branche de prédilection. Mais c’est bien connu : à défaut de grives, on doit parfois se contenter de merles et sur ce sujet, bien des jeunes talents de ce pays en savent quelque chose. Cependant, s’il doit passer par là pour devenir le premier Helvète dans l’histoire à utiliser les ovales américains réservés à la NASCAR et ce dans un proche avenir, Zimmer sera le dernier à s’en plaindre…

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