Ils sont nés en... mai:
1er mai: Paul Blancpain
Vu trois fois au départ des 24 Heures du Mans : deux fois sur une Chevron-Cosworth 2 litres (en 1972 & 73) avec son ami Michel Dupont comme coéquipier (abandons) et une fois sur une Porsche Carrera RSR avec laquelle il se classa 20ème en 1974, avec la complicité des Américains Keyser et Minter, Paul Blancpain est né en 1943!
Après des débuts en monoplace (Super V), ce garçon filiforme issu de la haute société fribourgeoise (les brasseries Cardinal, à l’époque) se dirigea rapidement vers l’endurance et se distingua à maintes reprises dans les manches du championnat du monde des constructeurs, d’abord sur la Chevron du Genevois Dupont puis sur une Porsche 908 (avec parfois Reinhold Joest, l’actuel chef d’entreprise qui engage certaines Audi au Mans…). Mais tout aussi rapidement, il allait tourner le dos à la course pour s’expatrier au Brésil où, jusqu’il y a peu, il y exploitait un club de vacances (restaurants, piscines, golf).
Avant cela, Blancpain se fit connaître comme étant le manager de Jo Siffert et l’homme qui, en coulisses, en 1970, organisa l’engagement de… dix voitures de course appartenant à son boss et ce pour les besoins du tournage du film « Le Mans », avec en vedette l’inoubliable Steve McQueen.
C’est depuis le Brésil où il résidait depuis plus de quarante ans que l’annonce de sa mort a été publiée. C’était à la mi-décembre 2019. Blancpain avait 76 ans.
Vu trois fois au départ des 24 Heures du Mans : deux fois sur une Chevron-Cosworth 2 litres (en 1972 & 73) avec son ami Michel Dupont comme coéquipier (abandons) et une fois sur une Porsche Carrera RSR avec laquelle il se classa 20ème en 1974, avec la complicité des Américains Keyser et Minter, Paul Blancpain est né en 1943!
Après des débuts en monoplace (Super V), ce garçon filiforme issu de la haute société fribourgeoise (les brasseries Cardinal, à l’époque) se dirigea rapidement vers l’endurance et se distingua à maintes reprises dans les manches du championnat du monde des constructeurs, d’abord sur la Chevron du Genevois Dupont puis sur une Porsche 908 (avec parfois Reinhold Joest, l’actuel chef d’entreprise qui engage certaines Audi au Mans…). Mais tout aussi rapidement, il allait tourner le dos à la course pour s’expatrier au Brésil où, jusqu’il y a peu, il y exploitait un club de vacances (restaurants, piscines, golf).
Avant cela, Blancpain se fit connaître comme étant le manager de Jo Siffert et l’homme qui, en coulisses, en 1970, organisa l’engagement de… dix voitures de course appartenant à son boss et ce pour les besoins du tournage du film « Le Mans », avec en vedette l’inoubliable Steve McQueen.
C’est depuis le Brésil où il résidait depuis plus de quarante ans que l’annonce de sa mort a été publiée. C’était à la mi-décembre 2019. Blancpain avait 76 ans.
2 mai: Eugen Straehl et Marco Vanoli
Eugen Straehl, natif de St-Gall (en 1944), porte l’insigne honneur d’avoir été – avec Peter Bernhard – le tout premier pilote à grimper à bord d’une Sauber au Mans. C’était en 1977 et il fut contraint à l’abandon. Deux années auparavant, sur une Porsche Carrera RSR, il s’était classé excellent 10ème et avait remporté la victoire dans la catégorie GT de série, avec l’aide de ses compatriotes Gerhard Maurer et Christian Beez.
Il en termina avec les 24 Heures en 1978, à nouveau pour le compte de Peter Sauber (et Marc Surer pour coéquipier). Finissant 18ème, la C5 du constructeur zurichois ne figurera pourtant pas officiellement sur les tabelles, sa distance parcourue n’étant pas suffisante (elle avait souffert en cours d’épreuve d’un sérieux problème de moteur).
Straehl au demeurant fut un excellent pilote, s’adjugeant deux titres nationaux en « sport » en 1976 et 78, signant quelques bons résultats en endurance à l’étranger (sur des Sauber) et se distinguant même en F2, au niveau européen (1980/March). Il boucla sa carrière en remportant en deux occasions (la seconde en 1988) les 3 Heures de Hockenheim au volant d’une Osella.
Le parcours de Marco Vanoli (né à Lucerne en 1949) est également intéressant mais nettement moins fourni avec néanmoins quelques très bons classements en endurance en 1979 (10ème à Daytona, 5ème au Mugello, 10ème au Nürburgring, 3ème à Enna et 9ème à Brands-Hatch) et surtout une 4ème place aux 24 Heures du Mans cette même année ! Avec une Porsche 934 groupe 4 (GT) et associé à Herbert Müller et Angelo Pallavicini, il réalisa là l’exploit de sa carrière en menant une chevauchée régulière. Au Mans, Vanoli s’y présenta à cinq autres reprises (dès 1975 et jusqu’en 1986 avec des Alba italiennes surtout) mais ses prestations ne s’avérèrent pas aussi concluantes.
Eugen Straehl, natif de St-Gall (en 1944), porte l’insigne honneur d’avoir été – avec Peter Bernhard – le tout premier pilote à grimper à bord d’une Sauber au Mans. C’était en 1977 et il fut contraint à l’abandon. Deux années auparavant, sur une Porsche Carrera RSR, il s’était classé excellent 10ème et avait remporté la victoire dans la catégorie GT de série, avec l’aide de ses compatriotes Gerhard Maurer et Christian Beez.
Il en termina avec les 24 Heures en 1978, à nouveau pour le compte de Peter Sauber (et Marc Surer pour coéquipier). Finissant 18ème, la C5 du constructeur zurichois ne figurera pourtant pas officiellement sur les tabelles, sa distance parcourue n’étant pas suffisante (elle avait souffert en cours d’épreuve d’un sérieux problème de moteur).
Straehl au demeurant fut un excellent pilote, s’adjugeant deux titres nationaux en « sport » en 1976 et 78, signant quelques bons résultats en endurance à l’étranger (sur des Sauber) et se distinguant même en F2, au niveau européen (1980/March). Il boucla sa carrière en remportant en deux occasions (la seconde en 1988) les 3 Heures de Hockenheim au volant d’une Osella.
Le parcours de Marco Vanoli (né à Lucerne en 1949) est également intéressant mais nettement moins fourni avec néanmoins quelques très bons classements en endurance en 1979 (10ème à Daytona, 5ème au Mugello, 10ème au Nürburgring, 3ème à Enna et 9ème à Brands-Hatch) et surtout une 4ème place aux 24 Heures du Mans cette même année ! Avec une Porsche 934 groupe 4 (GT) et associé à Herbert Müller et Angelo Pallavicini, il réalisa là l’exploit de sa carrière en menant une chevauchée régulière. Au Mans, Vanoli s’y présenta à cinq autres reprises (dès 1975 et jusqu’en 1986 avec des Alba italiennes surtout) mais ses prestations ne s’avérèrent pas aussi concluantes.
6 mai: Edgar Berney, Andrea Chiesa et Jean-Pierre Frey
A écouter ceux qui le côtoyèrent, à consulter les articles de presse de l’époque, Edgar Berney était réellement doué, doté d’un pied droit très lourd. On le vit dans la plupart des disciplines d’alors (mais pas en monoplace) en se mettant surtout en évidence en endurance (il gagna la Targa Florio en GT2 en 1968 avec une Porsche 911) ainsi qu’au Tour de France automobile dont il fut le leader spectaculaire mais éphémère en 1962, avec une Ferrari 250 GTO.
Au Mans, ce Vaudois né à Yverdon en 1937, se présenta à cinq reprises, avec un 14ème rang comme meilleur résultat (en 1964 sur une Iso Rivolta à moteur Chevrolet). Berney se tua dans un accident de la circulation, dans sa région, en septembre 1987.
Andrea Chiesa parvint jusqu’en F1, à une période – 1992 – où il fallait avoir recours à des préqualifications (32 voitures étaient régulièrement annoncées avant chaque GP) pour faire le tri des concurrents ! Il roula alors pour le team italien Fondmetal en se qualifiant à trois reprises mais en étant à chaque fois contraint à l’abandon ! Avant cela, Chiesa eut le mérite de s’illustrer en F3 (vice-champion d’Italie en 1987) puis en F3000 (victoire à Enna). Après ses escapades en monoplace, il se dirigea vers l’endurance où grâce au Speedy Racing Team (en fait, il s’agissait des premiers pas de l’actuelle entité Rebellion d’Alexandre Pesci), il put disputer les 24 Heures du Mans 2007 et 2008 sur une Spyker (abandons). Il y a peu, ce Tessinois né à Milan en 1964 participait encore avec une Maserati à l’International Superstars Series.
Dernier jubilaire du jour, né en 1955, Jean-Pierre Frey (Bâlois d’origine résidant au Tessin) ne brilla pas particulièrement durant sa brève carrière qui se déroula entre 1984 et 90. En formule 3000, il fit preuve d’obstination mais ne parvint jamais à obtenir son ticket pour prendre part aux courses ! Dans la Sarthe, après une tentative avortée (accident/accrochage avec une Porsche 962 dans les Hunaudières lors des essais en 1985), il participa aux 24 Heures en 1988 mais fut contraint à l’abandon au volant d’une Lancia à moteur Ferrari.
A écouter ceux qui le côtoyèrent, à consulter les articles de presse de l’époque, Edgar Berney était réellement doué, doté d’un pied droit très lourd. On le vit dans la plupart des disciplines d’alors (mais pas en monoplace) en se mettant surtout en évidence en endurance (il gagna la Targa Florio en GT2 en 1968 avec une Porsche 911) ainsi qu’au Tour de France automobile dont il fut le leader spectaculaire mais éphémère en 1962, avec une Ferrari 250 GTO.
Au Mans, ce Vaudois né à Yverdon en 1937, se présenta à cinq reprises, avec un 14ème rang comme meilleur résultat (en 1964 sur une Iso Rivolta à moteur Chevrolet). Berney se tua dans un accident de la circulation, dans sa région, en septembre 1987.
Andrea Chiesa parvint jusqu’en F1, à une période – 1992 – où il fallait avoir recours à des préqualifications (32 voitures étaient régulièrement annoncées avant chaque GP) pour faire le tri des concurrents ! Il roula alors pour le team italien Fondmetal en se qualifiant à trois reprises mais en étant à chaque fois contraint à l’abandon ! Avant cela, Chiesa eut le mérite de s’illustrer en F3 (vice-champion d’Italie en 1987) puis en F3000 (victoire à Enna). Après ses escapades en monoplace, il se dirigea vers l’endurance où grâce au Speedy Racing Team (en fait, il s’agissait des premiers pas de l’actuelle entité Rebellion d’Alexandre Pesci), il put disputer les 24 Heures du Mans 2007 et 2008 sur une Spyker (abandons). Il y a peu, ce Tessinois né à Milan en 1964 participait encore avec une Maserati à l’International Superstars Series.
Dernier jubilaire du jour, né en 1955, Jean-Pierre Frey (Bâlois d’origine résidant au Tessin) ne brilla pas particulièrement durant sa brève carrière qui se déroula entre 1984 et 90. En formule 3000, il fit preuve d’obstination mais ne parvint jamais à obtenir son ticket pour prendre part aux courses ! Dans la Sarthe, après une tentative avortée (accident/accrochage avec une Porsche 962 dans les Hunaudières lors des essais en 1985), il participa aux 24 Heures en 1988 mais fut contraint à l’abandon au volant d’une Lancia à moteur Ferrari.
10 mai: Sandro Plastina
C’est un personnage haut en couleurs, un brin cabotin, passionné de mécanique et de belles voitures (des italiennes surtout) que l’on fête aujourd’hui. Durant de nombreuses années, il géra un garage sur les hauts de Lausanne tout en menant de front une carrière sportive honnête – selon ses moyens qui étaient limités – dans le cadre des épreuves nationales (avec des Mini, Fiat-Abarth, Lotus, BMW et March F3). En 1975, sa rencontre avec Chuck Graemiger allait être déterminante.
C’est ainsi que le binôme Plastina-Graemiger (ce dernier est le père des Cheetah, rappelons-le) allait se présenter à quatre reprises aux 24 Heures du Mans (en 1977, 78, 79 et 80), Graemiger devenant le premier constructeur suisse à s’y rendre (1975) avec sa propre réalisation. Plastina n’y connut que des désillusions : une non-qualification, une arrivée (19ème en 1978 mais hors des critères officiels de distance à parcourir), un abandon et une non-participation en 1980 suite à une sombre histoire « politique ».
On le vit également prendre part à plusieurs manches du championnat du monde d’endurance (au volant de Cheetah évidemment) à Monza, au Ricard, à Dijon, au Tour de la Méditerranée (sur une Fiat Ritmo) et aux 24 Heures de Spa-Francorchamps (en 1979 sur une Opel Kadett GTE). Et mener, en tant que préparateur et responsable de l’opération, la belle aventure des Daihatsu suisses dans le cadre du Rallye Monte-Carlo aux débuts des années 1980 entrecoupée d’une expérience avec Datsun.
En 2005, il vendit son affaire à Alexandre Pesci : la poursuite des activités sportives était ainsi assurée (c’est lui qui se trouvait à la barre des Spyker du Speedy Garage pour leur première apparition au Mans en 2007) et même boostée, avec le succès que l’on sait des Rebellion, depuis lors.
Né en Calabre en 1941, Plastina a décidé d’y retourner après sa parenthèse suisse pour, en retraité qu’il ne fait pas, y couler des jours heureux en taquinant les poissons de la Méditerranée et en s’occupant de ses arbres fruitiers.
C’est un personnage haut en couleurs, un brin cabotin, passionné de mécanique et de belles voitures (des italiennes surtout) que l’on fête aujourd’hui. Durant de nombreuses années, il géra un garage sur les hauts de Lausanne tout en menant de front une carrière sportive honnête – selon ses moyens qui étaient limités – dans le cadre des épreuves nationales (avec des Mini, Fiat-Abarth, Lotus, BMW et March F3). En 1975, sa rencontre avec Chuck Graemiger allait être déterminante.
C’est ainsi que le binôme Plastina-Graemiger (ce dernier est le père des Cheetah, rappelons-le) allait se présenter à quatre reprises aux 24 Heures du Mans (en 1977, 78, 79 et 80), Graemiger devenant le premier constructeur suisse à s’y rendre (1975) avec sa propre réalisation. Plastina n’y connut que des désillusions : une non-qualification, une arrivée (19ème en 1978 mais hors des critères officiels de distance à parcourir), un abandon et une non-participation en 1980 suite à une sombre histoire « politique ».
On le vit également prendre part à plusieurs manches du championnat du monde d’endurance (au volant de Cheetah évidemment) à Monza, au Ricard, à Dijon, au Tour de la Méditerranée (sur une Fiat Ritmo) et aux 24 Heures de Spa-Francorchamps (en 1979 sur une Opel Kadett GTE). Et mener, en tant que préparateur et responsable de l’opération, la belle aventure des Daihatsu suisses dans le cadre du Rallye Monte-Carlo aux débuts des années 1980 entrecoupée d’une expérience avec Datsun.
En 2005, il vendit son affaire à Alexandre Pesci : la poursuite des activités sportives était ainsi assurée (c’est lui qui se trouvait à la barre des Spyker du Speedy Garage pour leur première apparition au Mans en 2007) et même boostée, avec le succès que l’on sait des Rebellion, depuis lors.
Né en Calabre en 1941, Plastina a décidé d’y retourner après sa parenthèse suisse pour, en retraité qu’il ne fait pas, y couler des jours heureux en taquinant les poissons de la Méditerranée et en s’occupant de ses arbres fruitiers.
11 mai: Herbert Müller
C’est l’un des meilleurs pilotes suisses de tous les temps pour lequel nous avons une pensée particulière : Herbert Müller. Il était né (en 1940) et vivait dans le canton d’Argovie où il exploitait une PME spécialisée dans la galvanisation.
Avant l’avènement de Marcel Fässler, c’est lui qui avait décroché les résultats les plus spectaculaires et les plus probants aux 24 Heures du Mans avec deux deuxièmes places (1971 et 74) et deux quatrièmes places (1973 et 79) à chaque fois avec des Porsche. Il y pilota les machines les plus sophistiquées et les plus extraordinaires d’alors, comme la Ford GT 40, la Ferrari 330 P3/P4, la Matra 630 usine (1969), la Ferrari 512 (Filipinetti) et la Porsche 917 (Gulf Wyer). Au Mans, « Herbie » - c’était son surnom – se présenta à… treize reprises, étant après Haldi (22) et Brun (15) l’Helvète le plus fidèle à l’épreuve mancelle, à ce jour.
La carrière de Müller débuta par la monoplace et à l’âge de 23 ans, il disputait déjà son premier (et unique) GP : dans les rues de la ville de Pau au printemps 1963, sur une Lotus de la Scuderia Filipinetti (5ème). Mais rapidement, il allait choisir le championnat d’Europe de la montagne puis l’endurance et y signer des exploits réguliers, comme lors de la Targa Florio qu’il remporta en 1966 et 73 (sur Porsche toujours, marque pour laquelle, d’ailleurs, il fut pilote d’usine durant deux saisons). Il s’illustra également en Intersérie (avec trois titres de champion à la clé).
Toujours avec son cigare aux lèvres – y compris dans le paddock voire dans les stands de l’époque – Müller perdit la vie à l’occasion des 1000 Km du Nürburgring. Sa Porsche 908 turbo percuta une voiture en panne, garée en bordure du circuit et s’enflamma immédiatement, avec son pilote prisonnier à bord. C’était en mai 1981. Il avait 41 ans.
C’est l’un des meilleurs pilotes suisses de tous les temps pour lequel nous avons une pensée particulière : Herbert Müller. Il était né (en 1940) et vivait dans le canton d’Argovie où il exploitait une PME spécialisée dans la galvanisation.
Avant l’avènement de Marcel Fässler, c’est lui qui avait décroché les résultats les plus spectaculaires et les plus probants aux 24 Heures du Mans avec deux deuxièmes places (1971 et 74) et deux quatrièmes places (1973 et 79) à chaque fois avec des Porsche. Il y pilota les machines les plus sophistiquées et les plus extraordinaires d’alors, comme la Ford GT 40, la Ferrari 330 P3/P4, la Matra 630 usine (1969), la Ferrari 512 (Filipinetti) et la Porsche 917 (Gulf Wyer). Au Mans, « Herbie » - c’était son surnom – se présenta à… treize reprises, étant après Haldi (22) et Brun (15) l’Helvète le plus fidèle à l’épreuve mancelle, à ce jour.
La carrière de Müller débuta par la monoplace et à l’âge de 23 ans, il disputait déjà son premier (et unique) GP : dans les rues de la ville de Pau au printemps 1963, sur une Lotus de la Scuderia Filipinetti (5ème). Mais rapidement, il allait choisir le championnat d’Europe de la montagne puis l’endurance et y signer des exploits réguliers, comme lors de la Targa Florio qu’il remporta en 1966 et 73 (sur Porsche toujours, marque pour laquelle, d’ailleurs, il fut pilote d’usine durant deux saisons). Il s’illustra également en Intersérie (avec trois titres de champion à la clé).
Toujours avec son cigare aux lèvres – y compris dans le paddock voire dans les stands de l’époque – Müller perdit la vie à l’occasion des 1000 Km du Nürburgring. Sa Porsche 908 turbo percuta une voiture en panne, garée en bordure du circuit et s’enflamma immédiatement, avec son pilote prisonnier à bord. C’était en mai 1981. Il avait 41 ans.
13 mai: Bruno Eichmann
Né en 1952, Bruno Eichmann a accompli un parcours absolument remarquable: ce natif de Roggwil dans le canton de Thurgovie croisa d’abord le fer en monoplace, en Allemagne notamment (1982) où il se classa 2ème du championnat de F3 derrière John Nielsen mais devant un certain Gerhard Berger ! Une première référence.
Au Mans, il brilla à chaque fois qu’il se présenta au départ des 24 Heures, en 1996 et 97, en terminant 12ème puis 10ème du « général ». Lors de sa première visite, il s’adjugea même la victoire dans la catégorie GT2 sur une Porsche 911 du team Roock Racing. Deuxième référence.
Avant cela, il fit un certain nombre d’apparitions en Tourisme, en Renault V6 turbo et même en DTM (1989) sur une BMW M3.
Quant à la troisième référence, elle a trait au titre – très convoité – de pilote Porsche privé de l’année (1996) qu’il s’appropria suite à ses divers exploits dans la Trophée de la marque de Stuttgart. Avant lui et au niveau suisse s’entend, seuls Claude Haldi et le binôme Calderari-Bryner avaient obtenu cette distinction.
Né en 1952, Bruno Eichmann a accompli un parcours absolument remarquable: ce natif de Roggwil dans le canton de Thurgovie croisa d’abord le fer en monoplace, en Allemagne notamment (1982) où il se classa 2ème du championnat de F3 derrière John Nielsen mais devant un certain Gerhard Berger ! Une première référence.
Au Mans, il brilla à chaque fois qu’il se présenta au départ des 24 Heures, en 1996 et 97, en terminant 12ème puis 10ème du « général ». Lors de sa première visite, il s’adjugea même la victoire dans la catégorie GT2 sur une Porsche 911 du team Roock Racing. Deuxième référence.
Avant cela, il fit un certain nombre d’apparitions en Tourisme, en Renault V6 turbo et même en DTM (1989) sur une BMW M3.
Quant à la troisième référence, elle a trait au titre – très convoité – de pilote Porsche privé de l’année (1996) qu’il s’appropria suite à ses divers exploits dans la Trophée de la marque de Stuttgart. Avant lui et au niveau suisse s’entend, seuls Claude Haldi et le binôme Calderari-Bryner avaient obtenu cette distinction.
14 mai: Charles Margueron
C’est un pilote au parcours météorite que nous saluons aujourd’hui : Charles Margueron, né en 1960, n’a en effet accompli qu’un passage éclair dans le monde de la course automobile qui, en dehors de son business (il tenait à l’époque des boulangeries à Lausanne) représentait une occupation avant tout pour décompresser et pour assouvir une passion. Margueron était un « porschiste » dans l’âme et c’est tout naturellement sur des Porsche qu’il se présenta à deux reprises au Mans : une fois pour y goûter au plaisir de voir l’arrivée (c’était en 1993, en compagnie de Claude Haldi et d’Olivier Haberthur au volant d’une Carrera RSR préparée par Guido Haberthur) en 18ème position et une seconde fois pour y vivre une cruelle désillusion (1995). En effet, la course avait à peine commencé (depuis 64’ très exactement) que Margueron était victime d’un accident du côté d’Arnage et c’était l’abandon avec sa GT2. Au grand dam (notamment) de son coéquipier Philippe Siffert qui n’eut donc pas l’occasion de mouiller sa combinaison. Après cet épisode malheureux, Margueron disparut de la scène sportive.
C’est un pilote au parcours météorite que nous saluons aujourd’hui : Charles Margueron, né en 1960, n’a en effet accompli qu’un passage éclair dans le monde de la course automobile qui, en dehors de son business (il tenait à l’époque des boulangeries à Lausanne) représentait une occupation avant tout pour décompresser et pour assouvir une passion. Margueron était un « porschiste » dans l’âme et c’est tout naturellement sur des Porsche qu’il se présenta à deux reprises au Mans : une fois pour y goûter au plaisir de voir l’arrivée (c’était en 1993, en compagnie de Claude Haldi et d’Olivier Haberthur au volant d’une Carrera RSR préparée par Guido Haberthur) en 18ème position et une seconde fois pour y vivre une cruelle désillusion (1995). En effet, la course avait à peine commencé (depuis 64’ très exactement) que Margueron était victime d’un accident du côté d’Arnage et c’était l’abandon avec sa GT2. Au grand dam (notamment) de son coéquipier Philippe Siffert qui n’eut donc pas l’occasion de mouiller sa combinaison. Après cet épisode malheureux, Margueron disparut de la scène sportive.
17 mai: Alain Lamouille
Exemple même du gentleman-driver par excellence, Alain Lamouiille, double national (franco-suisse) est né en 1954 au milieu des montagnes du Valais, à Evolène précisément. Compétiteur anonyme en rallyes puis dans le Trophée Venturi, ce résident de Haute Savoie, directeur d’une agence immobilière à Annecy, décida un beau jour – pour s’offrir le summum en la matière – de participer aux 24 Heures du Mans. Nous étions en 1993 et avant de s’y rendre, Lamouille s’activa surtout à gagner sur la balance une quarantaine de kilos superflus afin de se présenter au départ dans une forme physique correcte. Dans le coffre de sa Mercedes l’ayant conduit dans la Sarthe, il avait déposé quelques magnums de champagne, preuve qu’il abordait le sujet avec confiance et optimisme. Et il n’allait pas être déçu puisqu’au volant de sa WMR à moteur Peugeot, notre homme, bien secondé par le Genevois Bernard Santal et un peu moins par Patrick Gonin (ce dernier se fractura en effet le coccyx durant l’épreuve et se retira rapidement du jeu) remporta la victoire en LMP2/C3 (en terminant 24ème au « général »). Inutile de dire que pour Lamouille, ce dimanche 20 juin 1993 est resté à jamais gravé dans sa mémoire...
Exemple même du gentleman-driver par excellence, Alain Lamouiille, double national (franco-suisse) est né en 1954 au milieu des montagnes du Valais, à Evolène précisément. Compétiteur anonyme en rallyes puis dans le Trophée Venturi, ce résident de Haute Savoie, directeur d’une agence immobilière à Annecy, décida un beau jour – pour s’offrir le summum en la matière – de participer aux 24 Heures du Mans. Nous étions en 1993 et avant de s’y rendre, Lamouille s’activa surtout à gagner sur la balance une quarantaine de kilos superflus afin de se présenter au départ dans une forme physique correcte. Dans le coffre de sa Mercedes l’ayant conduit dans la Sarthe, il avait déposé quelques magnums de champagne, preuve qu’il abordait le sujet avec confiance et optimisme. Et il n’allait pas être déçu puisqu’au volant de sa WMR à moteur Peugeot, notre homme, bien secondé par le Genevois Bernard Santal et un peu moins par Patrick Gonin (ce dernier se fractura en effet le coccyx durant l’épreuve et se retira rapidement du jeu) remporta la victoire en LMP2/C3 (en terminant 24ème au « général »). Inutile de dire que pour Lamouille, ce dimanche 20 juin 1993 est resté à jamais gravé dans sa mémoire...
21 mai: Marcel Gagliardi
Il peut y avoir de la confusion car ils s’appelaient les deux Gagliardi. Mais Marcel, né 1931, est double national, franco-suisse, avec un grand-père tessinois. Quant à « l’autre » Gagliardi, aperçu au Mans, il se prénommait Giancarlo et était Italien. Il défendit notamment les couleurs de la Scuderia Filipinetti au Mans en 1971 avec une Ferrari 512 ce qui pouvait encore amplifier ce phénomène de confusion.
Pour revenir à Marcel, les 24 Heures du Mans 1975 représentèrent le sommet d’une carrière menée durant près de vingt ans avec un esprit de « gentleman driver » (Tour de France auto, rallyes dont le Lyon-Charbonnières et courses de côte).
Il a alors 44 ans et cette année-là en effet, en compagnie des Genevois Daniel Brillat et Jean-Michel Degoumois, il signe la victoire en « Tourisme spécial » (groupe 2) au volant d’une BMW 2002 Ti de chez Max Heidegger. Industriel, installé dans l’Ain, Gagliardi ne participa qu’à une seule reprise aux 24 Heures.
A la tête de l’entreprise Comatel qu’il avait fondée en 1989 à Belley (Ain) et qui s’est développée dans le domaine de l’équipement électromécanique industriel – notamment dans les chaînes de montage automobile au niveau mondial – Marcel Gagliardi s’est éteint le 18 mai 2016. A trois jours de son 85ème anniversaire.
Il peut y avoir de la confusion car ils s’appelaient les deux Gagliardi. Mais Marcel, né 1931, est double national, franco-suisse, avec un grand-père tessinois. Quant à « l’autre » Gagliardi, aperçu au Mans, il se prénommait Giancarlo et était Italien. Il défendit notamment les couleurs de la Scuderia Filipinetti au Mans en 1971 avec une Ferrari 512 ce qui pouvait encore amplifier ce phénomène de confusion.
Pour revenir à Marcel, les 24 Heures du Mans 1975 représentèrent le sommet d’une carrière menée durant près de vingt ans avec un esprit de « gentleman driver » (Tour de France auto, rallyes dont le Lyon-Charbonnières et courses de côte).
Il a alors 44 ans et cette année-là en effet, en compagnie des Genevois Daniel Brillat et Jean-Michel Degoumois, il signe la victoire en « Tourisme spécial » (groupe 2) au volant d’une BMW 2002 Ti de chez Max Heidegger. Industriel, installé dans l’Ain, Gagliardi ne participa qu’à une seule reprise aux 24 Heures.
A la tête de l’entreprise Comatel qu’il avait fondée en 1989 à Belley (Ain) et qui s’est développée dans le domaine de l’équipement électromécanique industriel – notamment dans les chaînes de montage automobile au niveau mondial – Marcel Gagliardi s’est éteint le 18 mai 2016. A trois jours de son 85ème anniversaire.
22 mai: André Wicky
C’est un sacré bonhomme qui célèbre son anniversaire le 22 mai : André Wicky. Par paresse, on vous dira – on vous le recommandera même – de vous plonger dans la lecture du tome 6 (2011) de notre série pour mieux connaître le parcours de cet homme, né en 1928 au Mont-sur-Lausanne, qui se présenta à douze reprises au Mans, entre 1960 et 1975, la plupart du temps avec des Porsche mais aussi avec une AC Bristol, une Bizzarrini et une De Tomaso Pantera. Son meilleur classement dans la Sarthe : 21ème en 1973, avec une Porsche 908/2.
C’est en tant que responsable-propriétaire du Wicky Racing Team qu’il se fit également connaître allant jusqu’à engager simultanément…quatre voitures de son cru lors des 24 Heures. En 1971, son organisation y glana son meilleur résultat (7ème avec une Porsche 907 pilotée par Brun-Mattli et sur laquelle il était inscrit en tant que réserviste).
A la tête alors d’un important garage au centre de la capitale vaudoise, infatigable compétiteur (il gagna les 12 Heures de Sebring en GT, s’illustra à Casablanca et en Angola et participa à nombre de manches du championnat du monde des marques partout en Europe), il s’aligna même en F1 (huit fois) à une époque où les Grands Prix hors-championnat du monde étaient légion. C’est ainsi qu’on le vit à Pau (7ème), à Syracuse et à Enna au début des années 1960, sur les mêmes grilles de départ que les Jim Clark, Jo Siffert et autres Lorenzo Bandini ! Il n’hésita pas non plus à aider de jeunes talents de la région, à l’instar de Edgar Berney, de Philippe Carron et de Bernard Chenevière qui firent les carrières que l’on sait.
Il faudrait plusieurs pages d’un journal, voire d’un livre pour retranscrire l’existence trépidante d’André Wicky, atteint dans sa santé depuis plusieurs années et qui décéda le 14 mai 2016 à Lausanne à l'âge 87 ans.
C’est un sacré bonhomme qui célèbre son anniversaire le 22 mai : André Wicky. Par paresse, on vous dira – on vous le recommandera même – de vous plonger dans la lecture du tome 6 (2011) de notre série pour mieux connaître le parcours de cet homme, né en 1928 au Mont-sur-Lausanne, qui se présenta à douze reprises au Mans, entre 1960 et 1975, la plupart du temps avec des Porsche mais aussi avec une AC Bristol, une Bizzarrini et une De Tomaso Pantera. Son meilleur classement dans la Sarthe : 21ème en 1973, avec une Porsche 908/2.
C’est en tant que responsable-propriétaire du Wicky Racing Team qu’il se fit également connaître allant jusqu’à engager simultanément…quatre voitures de son cru lors des 24 Heures. En 1971, son organisation y glana son meilleur résultat (7ème avec une Porsche 907 pilotée par Brun-Mattli et sur laquelle il était inscrit en tant que réserviste).
A la tête alors d’un important garage au centre de la capitale vaudoise, infatigable compétiteur (il gagna les 12 Heures de Sebring en GT, s’illustra à Casablanca et en Angola et participa à nombre de manches du championnat du monde des marques partout en Europe), il s’aligna même en F1 (huit fois) à une époque où les Grands Prix hors-championnat du monde étaient légion. C’est ainsi qu’on le vit à Pau (7ème), à Syracuse et à Enna au début des années 1960, sur les mêmes grilles de départ que les Jim Clark, Jo Siffert et autres Lorenzo Bandini ! Il n’hésita pas non plus à aider de jeunes talents de la région, à l’instar de Edgar Berney, de Philippe Carron et de Bernard Chenevière qui firent les carrières que l’on sait.
Il faudrait plusieurs pages d’un journal, voire d’un livre pour retranscrire l’existence trépidante d’André Wicky, atteint dans sa santé depuis plusieurs années et qui décéda le 14 mai 2016 à Lausanne à l'âge 87 ans.
24 mai: André Chevalley
Six participations au Mans (dont quatre fois avec le Valaisan François Trisconi), ça pose déjà un homme, non ? André Chevalley, né en 1949 ! Ses débuts dans les 24 Heures en 1976 ne pouvaient guère être plus revalorisant : succès dans la catégorie des voitures 2 litres au volant d’une Lola-Cosworth/Mader en compagnie de Georges Morand (l’oncle de Benoît, l’actuel copropriétaire du Morand Racing) et de François Trisconi, déjà.
La suite fut moins glorieuse pour Chevalley qui allait sauter d’une Cheetah (1977) à une Lola-Cosworth 3 litres (1979) en passant par une Inaltera (13ème en 1978). Après quoi, sur la base de la Lola précitée, il se lança dans la construction d’un prototype dénommé ACR-Longines avec lequel il participa à deux éditions des 24 Heures (1980-81), avec notamment le concours du pilote français de F1 Patrick Gaillard (abandons).
La carrière de Chevalley démarra au moment où la Scuderia Filipinetti disparaissait, suite au décès de son patron (1973). Chevalley devait rouler pour elle mais ce coup de frein l’obligea à emprunter d’autres voies, en indépendant (championnat suisse de vitesse, slaloms, vainqueur de la Coupe Suisse de la montagne en 1979) ce qui ne l’empêcha pas de se hisser jusqu’en F2 (avec une Chevron-BMW).
Le Mans coïncida avec sa retraite sportive : le Genevois s’investissait alors à fond dans ses garages qu’il développa de manière spectaculaire (avec l’aide de son frère jumeau Serge) devenant l’un des principaux centres de vente de Mercedes, Bentley, Bugatti Alfa Romeo, Opel et Smart, au bout du Lac et dans la région de Nyon.
Six participations au Mans (dont quatre fois avec le Valaisan François Trisconi), ça pose déjà un homme, non ? André Chevalley, né en 1949 ! Ses débuts dans les 24 Heures en 1976 ne pouvaient guère être plus revalorisant : succès dans la catégorie des voitures 2 litres au volant d’une Lola-Cosworth/Mader en compagnie de Georges Morand (l’oncle de Benoît, l’actuel copropriétaire du Morand Racing) et de François Trisconi, déjà.
La suite fut moins glorieuse pour Chevalley qui allait sauter d’une Cheetah (1977) à une Lola-Cosworth 3 litres (1979) en passant par une Inaltera (13ème en 1978). Après quoi, sur la base de la Lola précitée, il se lança dans la construction d’un prototype dénommé ACR-Longines avec lequel il participa à deux éditions des 24 Heures (1980-81), avec notamment le concours du pilote français de F1 Patrick Gaillard (abandons).
La carrière de Chevalley démarra au moment où la Scuderia Filipinetti disparaissait, suite au décès de son patron (1973). Chevalley devait rouler pour elle mais ce coup de frein l’obligea à emprunter d’autres voies, en indépendant (championnat suisse de vitesse, slaloms, vainqueur de la Coupe Suisse de la montagne en 1979) ce qui ne l’empêcha pas de se hisser jusqu’en F2 (avec une Chevron-BMW).
Le Mans coïncida avec sa retraite sportive : le Genevois s’investissait alors à fond dans ses garages qu’il développa de manière spectaculaire (avec l’aide de son frère jumeau Serge) devenant l’un des principaux centres de vente de Mercedes, Bentley, Bugatti Alfa Romeo, Opel et Smart, au bout du Lac et dans la région de Nyon.
27 mai: Frédéric Dor et Marcel Fässler
Frédéric Dor et Marcel Fässler sont les deux stars du jour !
Deux hommes, deux parcours fort différents mais marqués par la même passion pour la course automobile.
Pour Dor, personnage discret né en 1948, son unique participation aux 24 Heures du Mans – c’était il y a vingt ans exactement – représenta sans doute le sommet de sa carrière de gentleman-driver avec en prime un classement honorable (21ème) au volant d’une Ferrari 550 Maranello du team de Luc Alphand. A un moment de sa vie, le Franco-Suisse fut très impliqué dans les activités sportives du constructeur Aston Martin, un soutien majeur dans la réussite de la paire Calderari-Bryner au début des années 2000 en FIA/GT (succès aux 24 Heures de Spa en 2004 avec une 550 également) et un acteur efficace, en coulisses, de l’engagement de la Suisse dans le championnat A1GP.
On ne va pas retracer ici l’itinéraire complet de Marcel Fässler, l’autre jubilaire du jour, un itinéraire rappelons-le amorcé par la monoplace au… Mans, à l’Ecole de la Filière Elf en 1995 suivi par la F3 (vice-champion d’Allemagne) et le DTM (chez Mercedes et Opel) avant de basculer vers le GT (victoire lors des 24 Heures de Spa sur une Chevrolet Corvette en 2007 et titre européen avec la Ferrari/Trottet en 2009) et l’endurance (Swiss Spirit, Oreca, Chevrolet, Rebellion et Audi).
Déjà vainqueur au Mans en 2011 et 2012, le Schwytzois (né en 1976) semble au sommet de son art et fin prêt pour signer y une troisième victoire!
Frédéric Dor et Marcel Fässler sont les deux stars du jour !
Deux hommes, deux parcours fort différents mais marqués par la même passion pour la course automobile.
Pour Dor, personnage discret né en 1948, son unique participation aux 24 Heures du Mans – c’était il y a vingt ans exactement – représenta sans doute le sommet de sa carrière de gentleman-driver avec en prime un classement honorable (21ème) au volant d’une Ferrari 550 Maranello du team de Luc Alphand. A un moment de sa vie, le Franco-Suisse fut très impliqué dans les activités sportives du constructeur Aston Martin, un soutien majeur dans la réussite de la paire Calderari-Bryner au début des années 2000 en FIA/GT (succès aux 24 Heures de Spa en 2004 avec une 550 également) et un acteur efficace, en coulisses, de l’engagement de la Suisse dans le championnat A1GP.
On ne va pas retracer ici l’itinéraire complet de Marcel Fässler, l’autre jubilaire du jour, un itinéraire rappelons-le amorcé par la monoplace au… Mans, à l’Ecole de la Filière Elf en 1995 suivi par la F3 (vice-champion d’Allemagne) et le DTM (chez Mercedes et Opel) avant de basculer vers le GT (victoire lors des 24 Heures de Spa sur une Chevrolet Corvette en 2007 et titre européen avec la Ferrari/Trottet en 2009) et l’endurance (Swiss Spirit, Oreca, Chevrolet, Rebellion et Audi).
Déjà vainqueur au Mans en 2011 et 2012, le Schwytzois (né en 1976) semble au sommet de son art et fin prêt pour signer y une troisième victoire!
29 mai: Cox Kocher
Herbert Müller en 1972 et Walter Brun l’année suivante : Cox Kocher qui fête aujourd’hui son anniversaire, disputa « ses » deux éditions des 24 Heures du Mans au côté de ces stars mais y connut à chaque fois la désillusion liée aux aléas des mécaniques dont il disposait, respectivement une De Tomaso Pantera et une BMW CSL de chez Schnitzer. Dans le second cas, il signa même l’un des records dans l’histoire de l’épreuve en n’accomplissant qu’un seul tour de piste (moteur cassé) !
Durant les années 1970, cet Argovien (né en 1942) un peu fantasque fut régulièrement de la partie dans d’autres courses d’endurance inscrites au championnat du monde (Targa Florio, Nürburgring, Monza) ainsi qu’en Intersérie, toujours avec des voitures sortant de l’ordinaire (Ferrari 512, McLaren et même une Sbarro élaborée sur la base d’un châssis Lotus).
Herbert Müller en 1972 et Walter Brun l’année suivante : Cox Kocher qui fête aujourd’hui son anniversaire, disputa « ses » deux éditions des 24 Heures du Mans au côté de ces stars mais y connut à chaque fois la désillusion liée aux aléas des mécaniques dont il disposait, respectivement une De Tomaso Pantera et une BMW CSL de chez Schnitzer. Dans le second cas, il signa même l’un des records dans l’histoire de l’épreuve en n’accomplissant qu’un seul tour de piste (moteur cassé) !
Durant les années 1970, cet Argovien (né en 1942) un peu fantasque fut régulièrement de la partie dans d’autres courses d’endurance inscrites au championnat du monde (Targa Florio, Nürburgring, Monza) ainsi qu’en Intersérie, toujours avec des voitures sortant de l’ordinaire (Ferrari 512, McLaren et même une Sbarro élaborée sur la base d’un châssis Lotus).
31 mai: Peter Mattli
Parmi les quelques 141 pilotes suisses ayant participé aux 24 Heures du Mans depuis leur lancement en 1923, quelques-uns d’entre eux ont mené après coup (voire parallèlement pour certains) une carrière politique d’un certain niveau. C’est le cas de Peter Mattli dont on célèbre l'anniversaire ce jour. Cet élu d’Uri, né à Wassen en 1944, se retrouva en effet à la tête du département de justice et police de son canton durant dix-sept années (1987-2004) ! En sport automobile et au Mans en particulier, il réalisa un carton plein : septième en 1971 et dix-huitième l’année suivante ! Une sacrée performance dans l’absolu signée sous les couleurs du Wicky Racing Team (sur une Porsche 907) avec la collaboration active de Walter Brun.
Désormais à la retraite, Mattli a aujourd’hui (notamment) une autre passion : le hockey sur glace. Fan du club de LNA Ambri Piotta, il en est l’un des administrateurs après avoir occupé des fonctions dirigeantes au sein de la Fédération suisse de ski alpin.
Parmi les quelques 141 pilotes suisses ayant participé aux 24 Heures du Mans depuis leur lancement en 1923, quelques-uns d’entre eux ont mené après coup (voire parallèlement pour certains) une carrière politique d’un certain niveau. C’est le cas de Peter Mattli dont on célèbre l'anniversaire ce jour. Cet élu d’Uri, né à Wassen en 1944, se retrouva en effet à la tête du département de justice et police de son canton durant dix-sept années (1987-2004) ! En sport automobile et au Mans en particulier, il réalisa un carton plein : septième en 1971 et dix-huitième l’année suivante ! Une sacrée performance dans l’absolu signée sous les couleurs du Wicky Racing Team (sur une Porsche 907) avec la collaboration active de Walter Brun.
Désormais à la retraite, Mattli a aujourd’hui (notamment) une autre passion : le hockey sur glace. Fan du club de LNA Ambri Piotta, il en est l’un des administrateurs après avoir occupé des fonctions dirigeantes au sein de la Fédération suisse de ski alpin.