Ils sont nés en... février:
2 février: Jonathan Hirschi
Jonathan Hirschi, Bernois de naissance mais Neuchâtelois de cœur, a vu le jour à St-Imier le 2 février 1986. Il a déjà pris part malgré son jeune âge à trois éditions des 24 Heures : en 2010 (abandon sur la Matech/Ford GT en compagnie de Grosjean et de Mutsch), en 2011 (22ème sur une Lotus Evora dont les coéquipiers étaient les Britanniques Mowlen et Rossiter) et en 2012 (26ème sur l’Oreca de Race Performance, au côté de Meichtry et de Frey).
Variant par la suite les plaisirs, Hirschi alterna entre le GT (Blancpain Series et l’ADAC) et les LMP2 en ELMS avec plus ou moins de bonheur prouvant dans tous les cas qu’il avait une belle pointe de vitesse.
De retour au Mans en 2017 (après un abandon en 2013), il alignait une remarquable série de résultats dont un 6ème rang au « général » en 2018 assorti de la 2ème place de la catégorie LMP2 en compagnie des Français Vincent Capillaire et Tristan Gommendy au volant d’une Oreca du team Graff.
Jonathan Hirschi, Bernois de naissance mais Neuchâtelois de cœur, a vu le jour à St-Imier le 2 février 1986. Il a déjà pris part malgré son jeune âge à trois éditions des 24 Heures : en 2010 (abandon sur la Matech/Ford GT en compagnie de Grosjean et de Mutsch), en 2011 (22ème sur une Lotus Evora dont les coéquipiers étaient les Britanniques Mowlen et Rossiter) et en 2012 (26ème sur l’Oreca de Race Performance, au côté de Meichtry et de Frey).
Variant par la suite les plaisirs, Hirschi alterna entre le GT (Blancpain Series et l’ADAC) et les LMP2 en ELMS avec plus ou moins de bonheur prouvant dans tous les cas qu’il avait une belle pointe de vitesse.
De retour au Mans en 2017 (après un abandon en 2013), il alignait une remarquable série de résultats dont un 6ème rang au « général » en 2018 assorti de la 2ème place de la catégorie LMP2 en compagnie des Français Vincent Capillaire et Tristan Gommendy au volant d’une Oreca du team Graff.
6 février: Hans-Joerg Gilomen
Hans-Joerg Gilomen est né en 1924 à Lengnau ou Longeau en français (canton de Berne). Trois fois champion suisse au début des années cinquante, il se présenta au Mans en 1955 et vécut par conséquent l’édition de la terrible tragédie. Il pilotait alors une Porsche 550 Spider privée (l’usine lui refilait néanmoins quelques coups de main) en compagnie du Bernois Walter Ringgenberg. Ce sont des ennuis de moteur (piston) qui vinrent couper leur élan durant la 8ème heure de course alors qu’ils occupaient la 39ème place. A la tête d’une manufacture de montres, Gilomen s’éteignit le 17 septembre 2006 à Granges (Soleure).
Hans-Joerg Gilomen est né en 1924 à Lengnau ou Longeau en français (canton de Berne). Trois fois champion suisse au début des années cinquante, il se présenta au Mans en 1955 et vécut par conséquent l’édition de la terrible tragédie. Il pilotait alors une Porsche 550 Spider privée (l’usine lui refilait néanmoins quelques coups de main) en compagnie du Bernois Walter Ringgenberg. Ce sont des ennuis de moteur (piston) qui vinrent couper leur élan durant la 8ème heure de course alors qu’ils occupaient la 39ème place. A la tête d’une manufacture de montres, Gilomen s’éteignit le 17 septembre 2006 à Granges (Soleure).
9 février: Joël Camathias
Né en 1971 à Lugano, Joël Camathias a trempé dans une atmosphère de sports mécaniques dès son plus jeune âge : avec son grand oncle Florian, champion de side-car dans les années 1960 puis avec Romeo, son père qui s illustra à l’époque (1977) en se classant notamment 2ème des 24 Heures de Daytona sur une Porsche 935.
Depuis quelques années, Camathias appartient au peloton des acteurs les plus en vue des épreuves de GT. C’est ainsi qu’il s’est octroyé des distinctions de niveau international en GT2 Le Mans Series (2006) avec une Porsche de chez Autorlando puis à deux reprises en GT Open dont en 2009 sur une Ferrari/Trottet F430 en compagnie de Marcel Fässler !
En 2012, il a réalisé son rêve : rouler aux 24 Heures du Mans avec pour résultat, un 33ème rang final au volant d’une Porsche 911 RSR du team anglais JWA-Avila.
Continuant à se bâtir un remarquable palmarès en GT, que ce soit au niveau mondial (WEC) ou européen (ELMS + Italie) au volant le plus souvent de Porsche, Camathias est revenu au Mans en 2016 pour y décrocher la 41ème place avec une 911 RSR du team KCMG et ce avec l’aide des Allemands Wolf Henzler et Christian Ried.
Né en 1971 à Lugano, Joël Camathias a trempé dans une atmosphère de sports mécaniques dès son plus jeune âge : avec son grand oncle Florian, champion de side-car dans les années 1960 puis avec Romeo, son père qui s illustra à l’époque (1977) en se classant notamment 2ème des 24 Heures de Daytona sur une Porsche 935.
Depuis quelques années, Camathias appartient au peloton des acteurs les plus en vue des épreuves de GT. C’est ainsi qu’il s’est octroyé des distinctions de niveau international en GT2 Le Mans Series (2006) avec une Porsche de chez Autorlando puis à deux reprises en GT Open dont en 2009 sur une Ferrari/Trottet F430 en compagnie de Marcel Fässler !
En 2012, il a réalisé son rêve : rouler aux 24 Heures du Mans avec pour résultat, un 33ème rang final au volant d’une Porsche 911 RSR du team anglais JWA-Avila.
Continuant à se bâtir un remarquable palmarès en GT, que ce soit au niveau mondial (WEC) ou européen (ELMS + Italie) au volant le plus souvent de Porsche, Camathias est revenu au Mans en 2016 pour y décrocher la 41ème place avec une 911 RSR du team KCMG et ce avec l’aide des Allemands Wolf Henzler et Christian Ried.
10 février: Gerhard Maurer et Olivier Haberthur
Ils sont deux Helvètes à être nés le même jour et à avoir participé aux 24 Heures du Mans : Gerhard Maurer (en 1938 à Zürich) et Olivier Haberthur (en 1963 à Yverdon-les-Bains).
Maurer y a accompli une performance de premier ordre, avec un budget dérisoire et un esprit de gentleman driver puisque pour sa seule apparition dans la Sarthe (en 1975), il s’est classé 10ème au « général » et vainqueur en GT de série avec une Porsche Carrera RS dont il partageait le volant avec Christian Beez et Eugen Straehl ! Né en 1938, Maurer vit du côté de Seattle (USA) depuis de nombreuses années.
Fils du célèbre préparateur-motoriste Guido HABERTHUR, Olivier est né en 1963. Au Mans, après avoir donné tant de coups de main au côté de son père et de son frère Christian, Olivier était passé de l’autre côté de la barrière en pilotant des Porsche RSR (18ème en 1993 en compagnie d’un certain Claude Haldi et abandon l’année suivante). A chaque fois bien sûr au volant de bolides préparés dans les ateliers lausannois de la famille… Par la suite, il allait retourner au Mans pour accompagner à nouveau et à plusieurs reprises certains équipages dont celui formé de Neugarten-Martinolle-Kelleners qui réussissait à s’imposer en 1997 dans la catégorie GT2. Sur une Porsche évidemment.
Ils sont deux Helvètes à être nés le même jour et à avoir participé aux 24 Heures du Mans : Gerhard Maurer (en 1938 à Zürich) et Olivier Haberthur (en 1963 à Yverdon-les-Bains).
Maurer y a accompli une performance de premier ordre, avec un budget dérisoire et un esprit de gentleman driver puisque pour sa seule apparition dans la Sarthe (en 1975), il s’est classé 10ème au « général » et vainqueur en GT de série avec une Porsche Carrera RS dont il partageait le volant avec Christian Beez et Eugen Straehl ! Né en 1938, Maurer vit du côté de Seattle (USA) depuis de nombreuses années.
Fils du célèbre préparateur-motoriste Guido HABERTHUR, Olivier est né en 1963. Au Mans, après avoir donné tant de coups de main au côté de son père et de son frère Christian, Olivier était passé de l’autre côté de la barrière en pilotant des Porsche RSR (18ème en 1993 en compagnie d’un certain Claude Haldi et abandon l’année suivante). A chaque fois bien sûr au volant de bolides préparés dans les ateliers lausannois de la famille… Par la suite, il allait retourner au Mans pour accompagner à nouveau et à plusieurs reprises certains équipages dont celui formé de Neugarten-Martinolle-Kelleners qui réussissait à s’imposer en 1997 dans la catégorie GT2. Sur une Porsche évidemment.
14 février: Jean Selz et Nicolas Bührer
Jour de la St-Valentin, le 14 février correspond également aux anniversaires de deux pilotes suisses ayant participé aux 24 Heures du Mans : Jean Selz et Nicolas Bührer.
Valaisan d’origine (né en 1935) mais citoyen de Genève, Selz est décédé en 2003. Pour sa première présence dans la Sarthe, il eut la chance de vivre de l’intérieur le duel entre les Ferrari 512 et les Porsche 917 ! Sur une (plus) modeste Porsche 911S du André Wicky Racing Team, il semblait bien parti pour un résultat honorable (il se situait en 21ème position avant son retrait) mais un problème de transmission/cardan vint gâcher la fête (Jean-Jacques Cochet était alors son coéquipier).
Deux années plus tard, il retentait l’expérience avec cette fois une Porsche Carrera RS du Schiller Racing Team. Avec pour récompense, la 16ème place avec l’aide du populaire et talentueux Florian Vetsch. A relever que Selz était le beau-frère de Jean-Claude Rudaz, pilote valaisan de F1 (et au départ au Mans en 1964 sur une René Bonnet d’usine).
Né en 1944 pour sa part, Bührer était sur le point de réaliser un petit exploit à l’occasion de sa seule et unique apparition au Mans (en 1976) puisqu’à deux heures de l’arrivée, il pointait encore au 12ème rang du « général » avec la complicité de Bernard Chenevière et de Peter Zbinden (Porsche/Haberthur 934). Mais une casse moteur les obligea alors à renoncer. Recordman suisse des participations en courses de tout genre, bien connu à l’époque de ses croisades en côtes sur France au volant de sa Ferrari 365 GTB4 (ex-Filipinetti) et toujours en activité aujourd’hui, Bührer a encore un goût amer dans la bouche lorsqu’il évoque cette désillusion vécue dans la Sarthe.
Jour de la St-Valentin, le 14 février correspond également aux anniversaires de deux pilotes suisses ayant participé aux 24 Heures du Mans : Jean Selz et Nicolas Bührer.
Valaisan d’origine (né en 1935) mais citoyen de Genève, Selz est décédé en 2003. Pour sa première présence dans la Sarthe, il eut la chance de vivre de l’intérieur le duel entre les Ferrari 512 et les Porsche 917 ! Sur une (plus) modeste Porsche 911S du André Wicky Racing Team, il semblait bien parti pour un résultat honorable (il se situait en 21ème position avant son retrait) mais un problème de transmission/cardan vint gâcher la fête (Jean-Jacques Cochet était alors son coéquipier).
Deux années plus tard, il retentait l’expérience avec cette fois une Porsche Carrera RS du Schiller Racing Team. Avec pour récompense, la 16ème place avec l’aide du populaire et talentueux Florian Vetsch. A relever que Selz était le beau-frère de Jean-Claude Rudaz, pilote valaisan de F1 (et au départ au Mans en 1964 sur une René Bonnet d’usine).
Né en 1944 pour sa part, Bührer était sur le point de réaliser un petit exploit à l’occasion de sa seule et unique apparition au Mans (en 1976) puisqu’à deux heures de l’arrivée, il pointait encore au 12ème rang du « général » avec la complicité de Bernard Chenevière et de Peter Zbinden (Porsche/Haberthur 934). Mais une casse moteur les obligea alors à renoncer. Recordman suisse des participations en courses de tout genre, bien connu à l’époque de ses croisades en côtes sur France au volant de sa Ferrari 365 GTB4 (ex-Filipinetti) et toujours en activité aujourd’hui, Bührer a encore un goût amer dans la bouche lorsqu’il évoque cette désillusion vécue dans la Sarthe.
15 février: Jean-Robert Corthay
Le sympathique « Boulon » est né à Lausanne (en 1948) mais réside sur la Côte.
Au Mans, on le vit à deux reprises en action (sans compter ses présences pour donner un coup de main, notamment dans le clan Haldi-Haberthur ou dans celui de Burnier/Schiller) : en 1975 avec une Porsche Carrera RS (avec Vetsch et Verrier) et deux années plus tard, toujours avec une Porsche Carrera classée dans la catégorie GTX (avec Savary et Salamin) mais à chaque fois en y abandonnant ses illusions.
En rallye, on rappellera que Corthay (qui, pour la petite histoire, est aujourd’hui l’un des examinateurs pour la délivrance des permis de conduire de bateau sur le lac Léman) fut à cette même époque l’un des protagonistes les plus en vue du championnat suisse, coiffant le titre – comme navigateur de Savary – en 1976 et celui de vice-champion comme pilote en 1978 ! Sans oublier ses trois apparitions au Monte-Carlo (entre 1978 et 84). Toujours avec des Porsche.
Le 13 mai 2021, le corps sans vie de Jean-Robert Corthay était repêché dans les eaux du Lac Léman, à proximité du port de Rolle, là où comme décrit plus haut, il exerçait ses activités en lien avec les bateaux à moteur. Il avait fêté ses 73 ans trois mois plus tôt.
Le sympathique « Boulon » est né à Lausanne (en 1948) mais réside sur la Côte.
Au Mans, on le vit à deux reprises en action (sans compter ses présences pour donner un coup de main, notamment dans le clan Haldi-Haberthur ou dans celui de Burnier/Schiller) : en 1975 avec une Porsche Carrera RS (avec Vetsch et Verrier) et deux années plus tard, toujours avec une Porsche Carrera classée dans la catégorie GTX (avec Savary et Salamin) mais à chaque fois en y abandonnant ses illusions.
En rallye, on rappellera que Corthay (qui, pour la petite histoire, est aujourd’hui l’un des examinateurs pour la délivrance des permis de conduire de bateau sur le lac Léman) fut à cette même époque l’un des protagonistes les plus en vue du championnat suisse, coiffant le titre – comme navigateur de Savary – en 1976 et celui de vice-champion comme pilote en 1978 ! Sans oublier ses trois apparitions au Monte-Carlo (entre 1978 et 84). Toujours avec des Porsche.
Le 13 mai 2021, le corps sans vie de Jean-Robert Corthay était repêché dans les eaux du Lac Léman, à proximité du port de Rolle, là où comme décrit plus haut, il exerçait ses activités en lien avec les bateaux à moteur. Il avait fêté ses 73 ans trois mois plus tôt.
16 février: Karim Ajlani
Karim Ajlani est allé une fois au Mans et c’était en 2009, pour le compte du OAK Racing, l’équipe française de Jacques Nicolet. Né en 1976 d’un père syrien et d’une Suissesse, Ajlani est alors entré dans l’histoire comme étant le premier pilote syrien en lice aux 24 Heures (avec une licence… française). Il les disputa au volant d’une Pescarolo à moteur Mazda classée dans la catégorie LMP2, en compagnie des Français Matthieu Lahaye et Guillaume Moreau. Ils furent contraints à l’abandon le dimanche matin à la suite de la rupture de leur moteur.
Depuis, Ajlani (qui est né à Genève et qui a toujours résidé sur l’Arc lémanique) a levé le pied en matière de sport automobile en ne participant qu’à quelques rallyes dont celui du Valais.
Karim Ajlani est allé une fois au Mans et c’était en 2009, pour le compte du OAK Racing, l’équipe française de Jacques Nicolet. Né en 1976 d’un père syrien et d’une Suissesse, Ajlani est alors entré dans l’histoire comme étant le premier pilote syrien en lice aux 24 Heures (avec une licence… française). Il les disputa au volant d’une Pescarolo à moteur Mazda classée dans la catégorie LMP2, en compagnie des Français Matthieu Lahaye et Guillaume Moreau. Ils furent contraints à l’abandon le dimanche matin à la suite de la rupture de leur moteur.
Depuis, Ajlani (qui est né à Genève et qui a toujours résidé sur l’Arc lémanique) a levé le pied en matière de sport automobile en ne participant qu’à quelques rallyes dont celui du Valais.
17 février: Bernard Santal
De sa génération (1980 et suivantes) qui comprenait aussi Jean-Denis Delétraz, Philippe Favre, Mario Hytten et Alain Menu – tous Genevois il faut le souligner – il aurait pu émerger et finir en F1. Bernard Santal faisait en effet partie de ces garçons dont le potentiel l’autorisait à rêver de GP.
Hélas pour lui, le fameux « bon timing » n’était pas exactement au rendez-vous ; mais Bernard s’en approcha, brillant en F3 face à des garçons comme Alliot, Berger, Brundle, Capelli, Hesnault et Pirro (il gagna notamment le GP de France 1982 sur une Ralt). On le vit aussi en groupe A (Maserati, Alfa Romeo, Mercedes, Ford Sierra) et même aux Etats-Unis, que ce soit en monoplace (Barber Cup) ou en endurance (Spice).
Au Mans, le Genevois – fromager de profession – s’y rendit à… sept reprises, la première fois en 1988 dans l’habitacle d’une Sauber privée. Il allait par la suite enchaîner les expériences chez Yves Courage et Walter Brun (10ème en 1990 sur une Porsche 962) et clore son chapitre dans la Sarthe par deux victoires, d’abord en C3 sur une WM puis en LMP2 sur une Debora, respectivement en 1993 et 95.
Santal, double national (suisse et français) né en 1960, est toujours animé par la même passion et roulait encore en 2012 avec une Aston Martin en GT. Papa de deux garçons, il travaille à Genève dans le groupe automobile dirigé par la famille Thuner (Jean-Jacques en 1965 et son fils Bernard à quatre reprises, entre 1989 et 1995 furent aussi présents au Mans) ; et en regardant dans le rétroviseur de sa vie de sportif, Santal peut considérer non sans fierté mais teintée d’un zeste de regrets que sa carrière ressemble à l’une des plus abouties de cette talentueuse et singulière volée.
De sa génération (1980 et suivantes) qui comprenait aussi Jean-Denis Delétraz, Philippe Favre, Mario Hytten et Alain Menu – tous Genevois il faut le souligner – il aurait pu émerger et finir en F1. Bernard Santal faisait en effet partie de ces garçons dont le potentiel l’autorisait à rêver de GP.
Hélas pour lui, le fameux « bon timing » n’était pas exactement au rendez-vous ; mais Bernard s’en approcha, brillant en F3 face à des garçons comme Alliot, Berger, Brundle, Capelli, Hesnault et Pirro (il gagna notamment le GP de France 1982 sur une Ralt). On le vit aussi en groupe A (Maserati, Alfa Romeo, Mercedes, Ford Sierra) et même aux Etats-Unis, que ce soit en monoplace (Barber Cup) ou en endurance (Spice).
Au Mans, le Genevois – fromager de profession – s’y rendit à… sept reprises, la première fois en 1988 dans l’habitacle d’une Sauber privée. Il allait par la suite enchaîner les expériences chez Yves Courage et Walter Brun (10ème en 1990 sur une Porsche 962) et clore son chapitre dans la Sarthe par deux victoires, d’abord en C3 sur une WM puis en LMP2 sur une Debora, respectivement en 1993 et 95.
Santal, double national (suisse et français) né en 1960, est toujours animé par la même passion et roulait encore en 2012 avec une Aston Martin en GT. Papa de deux garçons, il travaille à Genève dans le groupe automobile dirigé par la famille Thuner (Jean-Jacques en 1965 et son fils Bernard à quatre reprises, entre 1989 et 1995 furent aussi présents au Mans) ; et en regardant dans le rétroviseur de sa vie de sportif, Santal peut considérer non sans fierté mais teintée d’un zeste de regrets que sa carrière ressemble à l’une des plus abouties de cette talentueuse et singulière volée.
23 février: Rahel Frey
Dans l’histoire et à ce jour (soit depuis 90 ans…), il n’y a que quatre femmes détentrices d’un passeport suisse qui ont participé aux 24 Heures du Mans. La première à tracer la voie avait été Lilian Bryner il y a une vingtaine d'années (1993, sur une Porsche Carrera Cup). Sa cinquième et dernière apparition dans la Sarthe remonte à 1997 et son meilleur classement fut une méritoire 9ème place (1994) au volant d’une Porsche dont elle partageait le volant avec son compagnon biennois Enzo Calderari et avec l’Italien Renato Mastropietro.
Il fallut attendre 2010 pour revoir des filles suisses au Mans grâce à l’initiative du regretté Martin Bartek. Au côté de la Vaudoise Natacha Gachnang et de la Bernoise Cyndie Allemann, on aperçut ainsi la frêle Rahel Frey dompter une Ford GT qui, à défaut d’un résultat tangible, constitua l’une des attractions majeures de cette édition.
Rahel Frey est née en 1986 à Niederbipp dans le canton de Berne. Au Mans, elle joua de malchance en n’ayant pas la possibilité de conduire en course, après les rapides ennuis rencontrés par Natacha Gachnang. En 2011 et 2012, Rahel eut l’occasion de rouler pour Audi en DTM mais sans succès non plus (sa meilleure performance fut signée – une 7ème place – à Valence).
Restée sous contrat avec la marque d’Ingolstadt plusieurs saisons encore (engagée qu’elle fut dans divers championnats GT de haut niveau y compris en Asie), c’est pourtant avec une Ferrari 488 inscrite par le team tessinois de Ronnie Kessel (le « Kessel Racing » qui avait enfin fait le pas et décidé d’aller se frotter à la concurrence dans les 24 Heures du Mans) que Rahel fut de retour dans la Sarthe neuf années après son expérience avec la Ford/Matech. Pour (cette fois) rouler longtemps et s’approprier la 39ème place du « général » en formant à nouveau un équipage cent pour cent féminin avec l’Italienne Manuela Gostner et la Danoise Michelle Gatting.
Dans l’histoire et à ce jour (soit depuis 90 ans…), il n’y a que quatre femmes détentrices d’un passeport suisse qui ont participé aux 24 Heures du Mans. La première à tracer la voie avait été Lilian Bryner il y a une vingtaine d'années (1993, sur une Porsche Carrera Cup). Sa cinquième et dernière apparition dans la Sarthe remonte à 1997 et son meilleur classement fut une méritoire 9ème place (1994) au volant d’une Porsche dont elle partageait le volant avec son compagnon biennois Enzo Calderari et avec l’Italien Renato Mastropietro.
Il fallut attendre 2010 pour revoir des filles suisses au Mans grâce à l’initiative du regretté Martin Bartek. Au côté de la Vaudoise Natacha Gachnang et de la Bernoise Cyndie Allemann, on aperçut ainsi la frêle Rahel Frey dompter une Ford GT qui, à défaut d’un résultat tangible, constitua l’une des attractions majeures de cette édition.
Rahel Frey est née en 1986 à Niederbipp dans le canton de Berne. Au Mans, elle joua de malchance en n’ayant pas la possibilité de conduire en course, après les rapides ennuis rencontrés par Natacha Gachnang. En 2011 et 2012, Rahel eut l’occasion de rouler pour Audi en DTM mais sans succès non plus (sa meilleure performance fut signée – une 7ème place – à Valence).
Restée sous contrat avec la marque d’Ingolstadt plusieurs saisons encore (engagée qu’elle fut dans divers championnats GT de haut niveau y compris en Asie), c’est pourtant avec une Ferrari 488 inscrite par le team tessinois de Ronnie Kessel (le « Kessel Racing » qui avait enfin fait le pas et décidé d’aller se frotter à la concurrence dans les 24 Heures du Mans) que Rahel fut de retour dans la Sarthe neuf années après son expérience avec la Ford/Matech. Pour (cette fois) rouler longtemps et s’approprier la 39ème place du « général » en formant à nouveau un équipage cent pour cent féminin avec l’Italienne Manuela Gostner et la Danoise Michelle Gatting.
28 février: François Trisconi
Avant le « débarquement » de l’usine Audi qui a permis à nos compatriotes Philipp Peter (3ème en 2002) et Marcel Fässler (2ème en 2010 puis fantastique vainqueur en 2011 et 2012) de se hisser au faîte de la gloire (pour Marcel surtout), François Trisconi, né en 1948, était l’un des rares pilotes helvètes à s’être retrouvé pareillement à la fête dans la Sarthe : 3ème au général en 1979, au volant d’une Porsche 935 engagée par le team allemand Kremer ! Un incroyable et formidable résultat que le Valaisan avait réussi à obtenir avec l’aide du Genevois Laurent Ferrier et du Lyonnais François Servanin.
Au Mans, avant cet authentique exploit, il avait déjà marqué son territoire (1976) en s’imposant dans la catégorie des 2 litres (l’équivalent des LMP2 de l’époque) avec une Lola-Cosworth/Mader et cela en compagnie de Georges Morand et d’André Chevalley.
Particularité de ses présences aux 24 Heures : en cinq participations, Trisconi qui se trouve à la tête d’un florissant commerce de meubles dans sa ville de Monthey, pilota cinq bolides de marques différentes : une Lola (1976), une Cheetah (77), une Inaltera (78), une Porsche (79) et une ACR (80).
Avant le « débarquement » de l’usine Audi qui a permis à nos compatriotes Philipp Peter (3ème en 2002) et Marcel Fässler (2ème en 2010 puis fantastique vainqueur en 2011 et 2012) de se hisser au faîte de la gloire (pour Marcel surtout), François Trisconi, né en 1948, était l’un des rares pilotes helvètes à s’être retrouvé pareillement à la fête dans la Sarthe : 3ème au général en 1979, au volant d’une Porsche 935 engagée par le team allemand Kremer ! Un incroyable et formidable résultat que le Valaisan avait réussi à obtenir avec l’aide du Genevois Laurent Ferrier et du Lyonnais François Servanin.
Au Mans, avant cet authentique exploit, il avait déjà marqué son territoire (1976) en s’imposant dans la catégorie des 2 litres (l’équivalent des LMP2 de l’époque) avec une Lola-Cosworth/Mader et cela en compagnie de Georges Morand et d’André Chevalley.
Particularité de ses présences aux 24 Heures : en cinq participations, Trisconi qui se trouve à la tête d’un florissant commerce de meubles dans sa ville de Monthey, pilota cinq bolides de marques différentes : une Lola (1976), une Cheetah (77), une Inaltera (78), une Porsche (79) et une ACR (80).