Ils sont nés en... mars:
3 mars: Franz Hunkeler
Le Lucernois Franz Hunkeler, né en 1958, se présenta à deux reprises dans la Sarthe : en 1988 avec une Porsche 962C du team Brun dont il était le pilote-essayeur (abandon suite à la sortie de route de l’un de ses coéquipiers, l’Autrichien Walter Lechner, l’autre étant Manuel Reuter qui s’imposera l’année suivante avec la Sauber C9) et en 1994 avec une Venturi 400 GTR engagée par l’écurie Agusta. Pour cette seconde expérience, il avait notamment pour camarade Stéphane Ratel, futur organisateur de championnats GT. Mais s’il eut la satisfaction de terminer la course, il ne fut pas classé officiellement (23ème) faute d’avoir couvert une distance suffisante suite à une longue immobilisation à son stand (moteur).
A la base, Hunkeler se destinait à une carrière en monoplace : en 1983, il avait remporté le volant « Marlboro cherche un pilote » ; mais privé de débouchés, il allait devoir très vite se rabattre sur l’endurance grâce notamment à son voisin Walter Brun qui lui offrit quelques opportunités au sein de ses troupes. Hunkeler, passionné d’aéronautisme – il possède ses licences de pilote d’avion et d’hélicoptère – est resté proche des milieux des sports mécaniques en s’occupant entre autres d’événements liés aux deux roues.
Le Lucernois Franz Hunkeler, né en 1958, se présenta à deux reprises dans la Sarthe : en 1988 avec une Porsche 962C du team Brun dont il était le pilote-essayeur (abandon suite à la sortie de route de l’un de ses coéquipiers, l’Autrichien Walter Lechner, l’autre étant Manuel Reuter qui s’imposera l’année suivante avec la Sauber C9) et en 1994 avec une Venturi 400 GTR engagée par l’écurie Agusta. Pour cette seconde expérience, il avait notamment pour camarade Stéphane Ratel, futur organisateur de championnats GT. Mais s’il eut la satisfaction de terminer la course, il ne fut pas classé officiellement (23ème) faute d’avoir couvert une distance suffisante suite à une longue immobilisation à son stand (moteur).
A la base, Hunkeler se destinait à une carrière en monoplace : en 1983, il avait remporté le volant « Marlboro cherche un pilote » ; mais privé de débouchés, il allait devoir très vite se rabattre sur l’endurance grâce notamment à son voisin Walter Brun qui lui offrit quelques opportunités au sein de ses troupes. Hunkeler, passionné d’aéronautisme – il possède ses licences de pilote d’avion et d’hélicoptère – est resté proche des milieux des sports mécaniques en s’occupant entre autres d’événements liés aux deux roues.
5 mars: Armand Boller
Armand Boller, banquier privé genevois né en 1924, tint à un moment donné de son histoire un rôle clé dans la pérennité de l’écurie Filipinetti fondée au bout du Lac mais dont la base sesituait au château de Grandson. Avant cela, avec son statut de gentleman-driver, Boller signa un authentique exploit lors des 24 Heures du Mans en se classant sixième de l’édition 1965 au volant d’une Ferrari 250/275 LM (avec l’aide du Zurichois Dieter Spoerry et de Claude Sage comme pilote suppléant). Il décida de se retirer de la compétition sur cette belle prestation qui reste d’ailleurs le résultat le plus flatteur jamais décroché par la Scuderia Filipinetti sur un total de vingt-quatre présences avec ses divers bolides dans la Sarthe, entre 1963 et 1972.
Armand Boller, banquier privé genevois né en 1924, tint à un moment donné de son histoire un rôle clé dans la pérennité de l’écurie Filipinetti fondée au bout du Lac mais dont la base sesituait au château de Grandson. Avant cela, avec son statut de gentleman-driver, Boller signa un authentique exploit lors des 24 Heures du Mans en se classant sixième de l’édition 1965 au volant d’une Ferrari 250/275 LM (avec l’aide du Zurichois Dieter Spoerry et de Claude Sage comme pilote suppléant). Il décida de se retirer de la compétition sur cette belle prestation qui reste d’ailleurs le résultat le plus flatteur jamais décroché par la Scuderia Filipinetti sur un total de vingt-quatre présences avec ses divers bolides dans la Sarthe, entre 1963 et 1972.
10 mars: Jean-Jacques Thuner et Heinz Schulthess
Ils sont deux pilotes suisses à être nés un 10 mars et à s’être trouvés, un beau jour de juin, au départ des 24 Heures du Mans : Jean-Jacques Thuner et Heinz Schulthess !
Thuner, né en 1933, est un sacré personnage qui marqua sa période (les années 1960) puisqu’il fut alors appelé par l’usine Triumph pour participer aux plus prestigieux rallyes de l’époque (Coupe des Alpes, Tulipes, Monte-Carlo, Liège-Sofia-Liège, RAC, Genève) avec son ami John Gretener. Il défendit également les couleurs de la marque britannique lors des 24 Heures du Mans (13ème au« général » et vainqueur de sa classe avec le Finlandais Simo Lampinen en 1965 sur une Spitfire). Il n’est pas exagéré de dire que Thuner fut l’un des meilleurs pilotes de sa génération, dans l’exercice de son art (les rallyes) vécu dans un esprit de gentleman et d’aventurier.
Il a inoculé le virus de la compétition à son fils Bernard (quatre fois au Mans entre 1989 et 95) et à son petits-fils Fabien (qui roulera en Porsche Cup Allemagne cette année) et qui rêve de s’y rendre un jour…
Sur le plan professionnel, Jean-Jacques a réussi une carrière prospère en tant que garagiste, fidèle aux marques anglaises d’où l’appellation Autobritt de ses entités (Land-Rover, Jaguar, Morgan et désormais McLaren) avec deux importants centres de vente situés à Genève.
Jamais avare d’une anecdote croustillante à propos de ses escapades en rallye surtout, Jean-Jacques s’en est allé le 9 juin 2019 des suites d’une longue maladie. Il avait 86 ans.
De son côté Heinz Schulthess, né en 1939, disputa à deux reprises les 24 Heures du Mans : en 1974 et 75. A chaque fois, il fut contraint à l’abandon non sans se distinguer lors des qualifications (respectivement 9ème et 6ème sur la grille avec une Lola-Cosworth 3 litres). Au volant d’un proto Grac, il devint vice-champion suisse 1973 derrière un certain Herbert Müller. Depuis plusieurs décennies, ce natif de St-Gall, toujours aussi passionné et débrouillard, exploite un commerce de camping/caravaning à St-Blaise dans le canton de Neuchâtel.
Ils sont deux pilotes suisses à être nés un 10 mars et à s’être trouvés, un beau jour de juin, au départ des 24 Heures du Mans : Jean-Jacques Thuner et Heinz Schulthess !
Thuner, né en 1933, est un sacré personnage qui marqua sa période (les années 1960) puisqu’il fut alors appelé par l’usine Triumph pour participer aux plus prestigieux rallyes de l’époque (Coupe des Alpes, Tulipes, Monte-Carlo, Liège-Sofia-Liège, RAC, Genève) avec son ami John Gretener. Il défendit également les couleurs de la marque britannique lors des 24 Heures du Mans (13ème au« général » et vainqueur de sa classe avec le Finlandais Simo Lampinen en 1965 sur une Spitfire). Il n’est pas exagéré de dire que Thuner fut l’un des meilleurs pilotes de sa génération, dans l’exercice de son art (les rallyes) vécu dans un esprit de gentleman et d’aventurier.
Il a inoculé le virus de la compétition à son fils Bernard (quatre fois au Mans entre 1989 et 95) et à son petits-fils Fabien (qui roulera en Porsche Cup Allemagne cette année) et qui rêve de s’y rendre un jour…
Sur le plan professionnel, Jean-Jacques a réussi une carrière prospère en tant que garagiste, fidèle aux marques anglaises d’où l’appellation Autobritt de ses entités (Land-Rover, Jaguar, Morgan et désormais McLaren) avec deux importants centres de vente situés à Genève.
Jamais avare d’une anecdote croustillante à propos de ses escapades en rallye surtout, Jean-Jacques s’en est allé le 9 juin 2019 des suites d’une longue maladie. Il avait 86 ans.
De son côté Heinz Schulthess, né en 1939, disputa à deux reprises les 24 Heures du Mans : en 1974 et 75. A chaque fois, il fut contraint à l’abandon non sans se distinguer lors des qualifications (respectivement 9ème et 6ème sur la grille avec une Lola-Cosworth 3 litres). Au volant d’un proto Grac, il devint vice-champion suisse 1973 derrière un certain Herbert Müller. Depuis plusieurs décennies, ce natif de St-Gall, toujours aussi passionné et débrouillard, exploite un commerce de camping/caravaning à St-Blaise dans le canton de Neuchâtel.
12 mars: Charles Vögele
Né en 1923, homme d’affaires, fondateur des magasins d’habillements (vêtements/chaussures) portant le même nom, implantés dans le monde entier, Charles Vögele se révéla être l’un des meilleurs pilotes du pays au début des années 1960. Empilant les records dans la plupart des courses de côte aux alentours au volant de préférence d’une monoplace, il changea de cap en 1964 en privilégiant l’endurance. C’est ainsi qu’on le vit au départ de quelques grands rendez-vous du championnat du monde des marques avec une Porsche (906). Il eut le mérite de lancer dans le bain Jo Siffert qui fit parfois équipage avec lui, non sans brio d’ailleurs (6ème aux 12 Heures de Sebring, 5ème aux 1000 Km de Monza en 1966) et fut l’auteur en 1967 d’un record du monde de vitesse au terme de 96 heures de roulage d’affilée (toujours à Monza, toujours avec une Porsche et toujours avec Siffert ainsi que Spoerry et Steinemann).
Véritable personnalité, passionné d’opéra et de peinture, Vögele mettait régulièrement la main au portemonnaie pour ceux qu’il jugeait talentueux mais désargentés. C’est ainsi qu’après Siffert, il aida le Tessinois Silvio Moser à se hisser jusqu’en formule 1 en lui mettant à disposition une Brabham-Repco (5ème au GP de Hollande 1968).
Aux 24 Heures du Mans, épreuve à laquelle il ne participa qu’à une seule reprise, Charles Vögele (né dans le canton de St-Gall et décédé en 2002 dans celui de Schwytz) fut le premier – c’est historique – à faire rouler une Lola, de surcroit inscrite par l’usine ; c’était en 1960 (abandon).
Né en 1923, homme d’affaires, fondateur des magasins d’habillements (vêtements/chaussures) portant le même nom, implantés dans le monde entier, Charles Vögele se révéla être l’un des meilleurs pilotes du pays au début des années 1960. Empilant les records dans la plupart des courses de côte aux alentours au volant de préférence d’une monoplace, il changea de cap en 1964 en privilégiant l’endurance. C’est ainsi qu’on le vit au départ de quelques grands rendez-vous du championnat du monde des marques avec une Porsche (906). Il eut le mérite de lancer dans le bain Jo Siffert qui fit parfois équipage avec lui, non sans brio d’ailleurs (6ème aux 12 Heures de Sebring, 5ème aux 1000 Km de Monza en 1966) et fut l’auteur en 1967 d’un record du monde de vitesse au terme de 96 heures de roulage d’affilée (toujours à Monza, toujours avec une Porsche et toujours avec Siffert ainsi que Spoerry et Steinemann).
Véritable personnalité, passionné d’opéra et de peinture, Vögele mettait régulièrement la main au portemonnaie pour ceux qu’il jugeait talentueux mais désargentés. C’est ainsi qu’après Siffert, il aida le Tessinois Silvio Moser à se hisser jusqu’en formule 1 en lui mettant à disposition une Brabham-Repco (5ème au GP de Hollande 1968).
Aux 24 Heures du Mans, épreuve à laquelle il ne participa qu’à une seule reprise, Charles Vögele (né dans le canton de St-Gall et décédé en 2002 dans celui de Schwytz) fut le premier – c’est historique – à faire rouler une Lola, de surcroit inscrite par l’usine ; c’était en 1960 (abandon).
14 mars: Dieter Spoerry
C’est un stupide accident (mais les accidents sont toujours stupides…) de planeur qui allait coûter la vie alors qu’il n’avait que 35 ans à Dieter Spoerry en août 1972, dans le ciel des Grisons.
Ce Zurichois, issu d’une riche famille de commerçants en textiles, fut au Mans l’un des meilleurs compétiteurs de tous les temps sur laquelle la Suisse put compter : 6ème en 1965 avec une Ferrari 250/275 LM, vainqueur en GT en 1967 sur une Ferrari 275 GTB de la Scuderia Filipinetti en compagnie de Rico Steinemann, il réalisa un authentique exploit l’année suivante – toujours avec Steinemann mais cette fois dans l’habitacle d’une Porsche 907 privée engagée par la Scuderia Tartaruga – en se classant deuxième au « général », en sauvant ainsi l’honneur de la marque allemande, battue cette année-là et contre toute attente par la Ford GT40 de Rodriguez-Bianchi.
Au milieu de cette série d’exploits signés dans la Sarthe, le duo Spoerry-Steinemann (Porsche) s’était illustré dans les épreuves d’endurance du championnat du monde des marques 1967, notamment à Daytona (5ème), à Sebring (6ème), à Monza (7ème) et hors-championnat à Reims (4ème) et à Zeltweg (6ème). Se profilant à l’époque comme l’équipage « privé » le plus homogène et le plus véloce de tout le plateau.
Un sérieux accident survenu lors des essais du Mans (toujours) en 1970 dont il réchappa par miracle et la retraite de son coéquipier et ami Rico Steinemann, devenu dans l’intervalle responsable du département sportif de l’usine Porsche, poussèrent Spoerry à s’éloigner de la compétition sur quatre roues et à se consacrer à son autre passion : le vol à voile. Avec le tragique destin que l’on vient d’évoquer…
C’est un stupide accident (mais les accidents sont toujours stupides…) de planeur qui allait coûter la vie alors qu’il n’avait que 35 ans à Dieter Spoerry en août 1972, dans le ciel des Grisons.
Ce Zurichois, issu d’une riche famille de commerçants en textiles, fut au Mans l’un des meilleurs compétiteurs de tous les temps sur laquelle la Suisse put compter : 6ème en 1965 avec une Ferrari 250/275 LM, vainqueur en GT en 1967 sur une Ferrari 275 GTB de la Scuderia Filipinetti en compagnie de Rico Steinemann, il réalisa un authentique exploit l’année suivante – toujours avec Steinemann mais cette fois dans l’habitacle d’une Porsche 907 privée engagée par la Scuderia Tartaruga – en se classant deuxième au « général », en sauvant ainsi l’honneur de la marque allemande, battue cette année-là et contre toute attente par la Ford GT40 de Rodriguez-Bianchi.
Au milieu de cette série d’exploits signés dans la Sarthe, le duo Spoerry-Steinemann (Porsche) s’était illustré dans les épreuves d’endurance du championnat du monde des marques 1967, notamment à Daytona (5ème), à Sebring (6ème), à Monza (7ème) et hors-championnat à Reims (4ème) et à Zeltweg (6ème). Se profilant à l’époque comme l’équipage « privé » le plus homogène et le plus véloce de tout le plateau.
Un sérieux accident survenu lors des essais du Mans (toujours) en 1970 dont il réchappa par miracle et la retraite de son coéquipier et ami Rico Steinemann, devenu dans l’intervalle responsable du département sportif de l’usine Porsche, poussèrent Spoerry à s’éloigner de la compétition sur quatre roues et à se consacrer à son autre passion : le vol à voile. Avec le tragique destin que l’on vient d’évoquer…
16 mars: René Herzog
Au gré de ses implications en compétition qui le virent en priorité s’aligner avec des BMW dans le championnat du monde de voitures de tourisme au début des années 1970, René Herzog avait parfois pour coéquipier un certain Niki Lauda ! C’est dire le niveau atteint par ce Soleurois né à Olten en 1946. C’est d’ailleurs sur une BMW Schnitzer 2800 CS que Herzog s’aligna aux 24 Heures du Mans 1972 (en compagnie de l’Allemand Hans Heyer) pour sa seule et unique expérience dans la Sarthe, écourtée par un problème de moteur.
Au chapitre de ses autres faits d’arme, Herzog se distingua surtout en endurance avec une Ferrari 512 dont il partageait les commandes avec Herbert Müller : 4ème aux 1000 Kilomètres de Brands-Hatch puis 6ème à ceux de Monza et cela, au plus fort de la guerre entre les 512 de Maranello et les Porsche 917 de Stuttgart ! Une quinzaine d’années plus tard, on l’aperçut encore aux Etats-Unis en IMSA avec une Porsche 962 (Daytona, Tampa) mais son autre passion – les bateaux et les yachts de luxe en particulier – commençait à le dévorer et à lui prendre la majorité de son temps…
Au gré de ses implications en compétition qui le virent en priorité s’aligner avec des BMW dans le championnat du monde de voitures de tourisme au début des années 1970, René Herzog avait parfois pour coéquipier un certain Niki Lauda ! C’est dire le niveau atteint par ce Soleurois né à Olten en 1946. C’est d’ailleurs sur une BMW Schnitzer 2800 CS que Herzog s’aligna aux 24 Heures du Mans 1972 (en compagnie de l’Allemand Hans Heyer) pour sa seule et unique expérience dans la Sarthe, écourtée par un problème de moteur.
Au chapitre de ses autres faits d’arme, Herzog se distingua surtout en endurance avec une Ferrari 512 dont il partageait les commandes avec Herbert Müller : 4ème aux 1000 Kilomètres de Brands-Hatch puis 6ème à ceux de Monza et cela, au plus fort de la guerre entre les 512 de Maranello et les Porsche 917 de Stuttgart ! Une quinzaine d’années plus tard, on l’aperçut encore aux Etats-Unis en IMSA avec une Porsche 962 (Daytona, Tampa) mais son autre passion – les bateaux et les yachts de luxe en particulier – commençait à le dévorer et à lui prendre la majorité de son temps…
18 mars: Toni Seiler
Il fait partie de ces pilotes suisses qui sont tombés raide amoureux des 24 Heures du Mans et qui ont vécu leur idylle en toute discrétion malgré de solides prestations. Toni Seiler, né en 1958, y a participé à neuf reprises, entre 1996 et 2005 ! Ce carrossier de profession qui déploie ses activités dans la campagne zurichoise, à Bonstetten très exactement, se retrouva successivement au volant de Porsche (dont une fois chez Haberthur), de Chrysler-Viper, de Saleen et d’une Ferrari avec une quatorzième place comme meilleur résultat en 1999 (et surtout la troisième dans la catégorie LMGTS) décrochée avec l’aide de Amorim et de Hugenholtz sur une Saleen américaine.
L’an dernier encore, Seiler était l’un des animateurs du championnat ADAC GT Masters (Allemagne) avec une Chevrolet Corvette. Ajoutons qu’il prit part également à plusieurs éditions des 24 Heures de Daytona où sa performance la plus probante fut une septième place en 2000 avec une Viper (son ami Walter Brun était alors l’un de ses coéquipiers).
Il fait partie de ces pilotes suisses qui sont tombés raide amoureux des 24 Heures du Mans et qui ont vécu leur idylle en toute discrétion malgré de solides prestations. Toni Seiler, né en 1958, y a participé à neuf reprises, entre 1996 et 2005 ! Ce carrossier de profession qui déploie ses activités dans la campagne zurichoise, à Bonstetten très exactement, se retrouva successivement au volant de Porsche (dont une fois chez Haberthur), de Chrysler-Viper, de Saleen et d’une Ferrari avec une quatorzième place comme meilleur résultat en 1999 (et surtout la troisième dans la catégorie LMGTS) décrochée avec l’aide de Amorim et de Hugenholtz sur une Saleen américaine.
L’an dernier encore, Seiler était l’un des animateurs du championnat ADAC GT Masters (Allemagne) avec une Chevrolet Corvette. Ajoutons qu’il prit part également à plusieurs éditions des 24 Heures de Daytona où sa performance la plus probante fut une septième place en 2000 avec une Viper (son ami Walter Brun était alors l’un de ses coéquipiers).
20 mars: Gianpiero Moretti et Ralph Meichtry
Originaire de Bellinzone, détenteur d’un passeport suisse, Gianpiero « Momo » Moretti fut davantage connu comme étant un compétiteur italien. C’est d’ailleurs à Milan qu’il vit le jour – le 20 mars 1940 – et d’où il dirigea son entreprise d’accessoires automobiles en tout genre mondialement connue (volant, jantes, combinaisons, etc…). Décédé au début 2012, Moretti se distingua prioritairement en endurance, aux Etats-Unis (championnat IMSA) puis en signant des victoires tant aux 24 Heures de Daytona qu’aux 12 Heures de Sebring (1998) sur une Ferrari 333SP. Au Mans, il fit cinq apparitions entre 1970 et 1998 dont deux plutôt remarquées : 6ème en 1997 sur une Ferrari 333SP et 14ème l’année suivante, pour sa « révérence », toujours au volant de ce superbe engin.
Ralph Meichtry a également vu le jour un 20 mars : c’était en 1972 à Berne. Après quelques bons exercices vécus en monoplace (Formule Renault en Suisse) et en Renault Mégane Trophy Cup, il bifurqua vers l’endurance et ne le regrette toujours pas : en trois occasions pour autant de participations, il termina les 24 Heures du Mans (18ème en 2010, 19ème en 2011 et 26ème l’an passé).
Originaire de Bellinzone, détenteur d’un passeport suisse, Gianpiero « Momo » Moretti fut davantage connu comme étant un compétiteur italien. C’est d’ailleurs à Milan qu’il vit le jour – le 20 mars 1940 – et d’où il dirigea son entreprise d’accessoires automobiles en tout genre mondialement connue (volant, jantes, combinaisons, etc…). Décédé au début 2012, Moretti se distingua prioritairement en endurance, aux Etats-Unis (championnat IMSA) puis en signant des victoires tant aux 24 Heures de Daytona qu’aux 12 Heures de Sebring (1998) sur une Ferrari 333SP. Au Mans, il fit cinq apparitions entre 1970 et 1998 dont deux plutôt remarquées : 6ème en 1997 sur une Ferrari 333SP et 14ème l’année suivante, pour sa « révérence », toujours au volant de ce superbe engin.
Ralph Meichtry a également vu le jour un 20 mars : c’était en 1972 à Berne. Après quelques bons exercices vécus en monoplace (Formule Renault en Suisse) et en Renault Mégane Trophy Cup, il bifurqua vers l’endurance et ne le regrette toujours pas : en trois occasions pour autant de participations, il termina les 24 Heures du Mans (18ème en 2010, 19ème en 2011 et 26ème l’an passé).
23 mars: Armand Hug
Né en 1912, il s’appelait Armand Hug, et était d’abord un pilote de GP (5ème à Tripoli en 1939) juste avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale mais il s’inscrivit aussi aux 24 Heures du Mans cette même année.
Fils d’une famille aisée de la région lausannoise, Hug fut alors engagé par l’usine française Delage dont le programme sportif était géré par l’écurie Watney. Secondé par le Tricolore Roger Loyer, notre compatriote fut contraint à l’abandon à la suite d’une défaillance d’un pivot de roue avant. Quelques semaines plus tard à Albi (il était alors âgé de 27 ans), il allait être victime d’un grave accident au volant de sa Maserati de GP. Il en survécut après une longue période de coma mais avec des séquelles irréversibles.
Il mourut en septembre 1975 à St-Sulpice (Vaud).
Après Eduard Probst en 1923, c’est dans l’histoire le deuxième pilote suisse qui participa aux 24 Heures du Mans !
Né en 1912, il s’appelait Armand Hug, et était d’abord un pilote de GP (5ème à Tripoli en 1939) juste avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale mais il s’inscrivit aussi aux 24 Heures du Mans cette même année.
Fils d’une famille aisée de la région lausannoise, Hug fut alors engagé par l’usine française Delage dont le programme sportif était géré par l’écurie Watney. Secondé par le Tricolore Roger Loyer, notre compatriote fut contraint à l’abandon à la suite d’une défaillance d’un pivot de roue avant. Quelques semaines plus tard à Albi (il était alors âgé de 27 ans), il allait être victime d’un grave accident au volant de sa Maserati de GP. Il en survécut après une longue période de coma mais avec des séquelles irréversibles.
Il mourut en septembre 1975 à St-Sulpice (Vaud).
Après Eduard Probst en 1923, c’est dans l’histoire le deuxième pilote suisse qui participa aux 24 Heures du Mans !
27 mars: Gregor Foitek
Si on veut bien écarter Romain Grosjean du « jeu » (au fait, pourquoi le ferait-on lui qui est un Genevois de souche), il est le dernier pilote suisse avec Sébastien Buemi à avoir terminé au 7ème rang d’un Grand Prix – soit le meilleur résultat obtenu à ce jour – depuis bientôt un quart de siècle ! C’était à Monaco, en 1990. Mais le « drame » pour lui, c’est que la répartition des points s’arrêtait encore à la sixième place. Il n’apparaît ainsi nulle part dans les statistiques officielles.
L’homme en question n’est autre que Gregor Foitek, né en 1965. Rappelons qu’entre 1989 et 90, au lendemain d’une série de très bons résultats amassés en F3000, ce Zurichois fils de Karl Foitek (trois fois au Mans au début des années soixante) et multiple champion de suisse, disputa sept GP : deux au volant d’une Brabham et cinq au volant d’une Onyx. Durant cette même période, il tenta régulièrement de se qualifier avec des Eurobrun, Rial et Monteverdi mais sans succès.
Ce surdoué mais introverti, rendant ses relations avec son entourage professionnel souvent compliquées, se déplaça une fois dans la Sarthe (1991) avec une Porsche 962 préparée par les frères Kremer. Mais l’un de ses coéquipiers (le Canadien Thomas Lopez) allait se charger de la malmener (accidents) et Foitek n’en prit jamais le volant, en course.
Après une dernière et brève pirouette en Indycar pour le compte de A. J. Foyt (un ancien vainqueur au Mans sur Ford MKIV en 1967) et quelques apparitions en Challenge Ferrari, Foitek disparut de la scène sportive pour se consacrer à sa famille ainsi qu’à l’exploitation du garage développé par son père (en compagnie de deux de ses frères) et qui continue de proposer à sa clientèle des Ferrari et des Maserati en priorité.
Si on veut bien écarter Romain Grosjean du « jeu » (au fait, pourquoi le ferait-on lui qui est un Genevois de souche), il est le dernier pilote suisse avec Sébastien Buemi à avoir terminé au 7ème rang d’un Grand Prix – soit le meilleur résultat obtenu à ce jour – depuis bientôt un quart de siècle ! C’était à Monaco, en 1990. Mais le « drame » pour lui, c’est que la répartition des points s’arrêtait encore à la sixième place. Il n’apparaît ainsi nulle part dans les statistiques officielles.
L’homme en question n’est autre que Gregor Foitek, né en 1965. Rappelons qu’entre 1989 et 90, au lendemain d’une série de très bons résultats amassés en F3000, ce Zurichois fils de Karl Foitek (trois fois au Mans au début des années soixante) et multiple champion de suisse, disputa sept GP : deux au volant d’une Brabham et cinq au volant d’une Onyx. Durant cette même période, il tenta régulièrement de se qualifier avec des Eurobrun, Rial et Monteverdi mais sans succès.
Ce surdoué mais introverti, rendant ses relations avec son entourage professionnel souvent compliquées, se déplaça une fois dans la Sarthe (1991) avec une Porsche 962 préparée par les frères Kremer. Mais l’un de ses coéquipiers (le Canadien Thomas Lopez) allait se charger de la malmener (accidents) et Foitek n’en prit jamais le volant, en course.
Après une dernière et brève pirouette en Indycar pour le compte de A. J. Foyt (un ancien vainqueur au Mans sur Ford MKIV en 1967) et quelques apparitions en Challenge Ferrari, Foitek disparut de la scène sportive pour se consacrer à sa famille ainsi qu’à l’exploitation du garage développé par son père (en compagnie de deux de ses frères) et qui continue de proposer à sa clientèle des Ferrari et des Maserati en priorité.
30 mars: Fred Stalder
En formule Renault, sur France, ses adversaires directs de l’époque (1970) s’appelaient Jacques Laffite et Jean-Pierre Jabouille. Ensuite de quoi, il bifurqua vers les prototypes et disputa à trois reprises les 24 Heures du Mans : 1973, 1974 (Lola) et 1976 (Chevron). Mais c’est surtout en tant que fondateur, gestionnaire et patron de l’écurie ROC que Fred Stalder (né en 1942 à Moutier) se fit connaître loin à la ronde. Basée à Annemasse aux portes de Genève, son organisation développa d’abord des moteurs ROC 2 litres issus d’un bloc Simca-Chrysler sur lequel travaillait le regretté Hans Funda. Durant plusieurs saisons, ces groupes propulseurs se distinguèrent dans le cadre du championnat du monde des marques (en lançant notamment le Genevois Laurent Ferrier et en engageant au Mans Florian Vetsch), dans celui du Trophée d’Europe des 2 litres et en monoplace, en circuits/F2 (Jaussaud, Beltoise, Lapeyre) comme en courses de côte (Sourd, Pignard, Jaccard). Au Mans, précisons qu’une de ses Chevron-ROC s’y classa remarquable 6ème en 1977 et qu’une autre, pilotée l’année suivante par Ferrier, s’adjugea la victoire dans la catégorie des 2 litres !
Stalder allait passer de l’univers de l’endurance à celui des rallyes (avec Peugeot et Michèle Mouton en Allemagne), des rallyes-raid (Paris-Dakar), du Supertourisme (avec Biela, Bernard Thuner et Hytten) et du trophée Andros avant de se retremper dans l’endurance d’abord avec le programme VW (Reynard) au Mans ponctué par deux victoires de catégorie (les Genevois Jean-Denis Delétraz en 2001 et 2002 et Christophe Pillon lors de la même édition y participèrent activement) puis avec l’aventure de Swiss Spirit (Lola-Audi) en 2007 qui fit long feu. Passionné parmi les passionnés, Stalder est désormais retiré des affaires mais son parcours, rétrospectivement, a de quoi impressionner. Et mériter le respect.
En formule Renault, sur France, ses adversaires directs de l’époque (1970) s’appelaient Jacques Laffite et Jean-Pierre Jabouille. Ensuite de quoi, il bifurqua vers les prototypes et disputa à trois reprises les 24 Heures du Mans : 1973, 1974 (Lola) et 1976 (Chevron). Mais c’est surtout en tant que fondateur, gestionnaire et patron de l’écurie ROC que Fred Stalder (né en 1942 à Moutier) se fit connaître loin à la ronde. Basée à Annemasse aux portes de Genève, son organisation développa d’abord des moteurs ROC 2 litres issus d’un bloc Simca-Chrysler sur lequel travaillait le regretté Hans Funda. Durant plusieurs saisons, ces groupes propulseurs se distinguèrent dans le cadre du championnat du monde des marques (en lançant notamment le Genevois Laurent Ferrier et en engageant au Mans Florian Vetsch), dans celui du Trophée d’Europe des 2 litres et en monoplace, en circuits/F2 (Jaussaud, Beltoise, Lapeyre) comme en courses de côte (Sourd, Pignard, Jaccard). Au Mans, précisons qu’une de ses Chevron-ROC s’y classa remarquable 6ème en 1977 et qu’une autre, pilotée l’année suivante par Ferrier, s’adjugea la victoire dans la catégorie des 2 litres !
Stalder allait passer de l’univers de l’endurance à celui des rallyes (avec Peugeot et Michèle Mouton en Allemagne), des rallyes-raid (Paris-Dakar), du Supertourisme (avec Biela, Bernard Thuner et Hytten) et du trophée Andros avant de se retremper dans l’endurance d’abord avec le programme VW (Reynard) au Mans ponctué par deux victoires de catégorie (les Genevois Jean-Denis Delétraz en 2001 et 2002 et Christophe Pillon lors de la même édition y participèrent activement) puis avec l’aventure de Swiss Spirit (Lola-Audi) en 2007 qui fit long feu. Passionné parmi les passionnés, Stalder est désormais retiré des affaires mais son parcours, rétrospectivement, a de quoi impressionner. Et mériter le respect.