Ils sont nés en... janvier:
1er janvier: Gérard Pillon
Avec Jo Siffert, Herbert Müller et son coéquipier de l’époque le Vaudois Dominique Martin, Gérard Pillon (né en 1937) est le seul pilote suisse de tous les temps à avoir pu disposer d’une Porsche 917 à l’occasion des 24 Heures du Mans. C’était en 1971, l’année du duel fratricide entre l’usine allemande et ses fabuleux engins et la Scuderia Ferrari qui engageait ses modèles 512. Gérard Pillon, né à Plan-les-Ouates, est décédé en mai 2012 dans un accident de la circulation sur une route de la campagne genevoise.
Pillon, c’était un personnage ; une figure du monde agricole et viticole du canton (à la tête notamment du Domaine des Balisiers à Genève mais aussi en Provence) et papa de Christophe aperçu trois fois au Mans avec deux victoires de catégorie à son actif (en 2002 et 2003 sur des Reynard-ROC à moteur VW/Lehmann). Après avoir vécu sa fantastique expérience avec la 917 du team Zitro (marquée néanmoins par un abandon survenu en milieu de matinée), Gérard Pillon disputa l’année suivante les 24 Heures avec une Ferrari 365GTB4 inscrite par la Scuderia Filipinetti. Un épisode qui se termina également le dimanche matin avec l’accident de son camarade Florian Vetsch impliqué dans une collision avec la Lola de Jo Bonnier qui entraîna la mort du champion suédois.
Pilote rapide, bravant le danger comme un chevalier du Moyen Age, Gérard Pillon connut une carrière au demeurant boulimique, participant même à quelques épreuves de F2 sur une March.
Avec Jo Siffert, Herbert Müller et son coéquipier de l’époque le Vaudois Dominique Martin, Gérard Pillon (né en 1937) est le seul pilote suisse de tous les temps à avoir pu disposer d’une Porsche 917 à l’occasion des 24 Heures du Mans. C’était en 1971, l’année du duel fratricide entre l’usine allemande et ses fabuleux engins et la Scuderia Ferrari qui engageait ses modèles 512. Gérard Pillon, né à Plan-les-Ouates, est décédé en mai 2012 dans un accident de la circulation sur une route de la campagne genevoise.
Pillon, c’était un personnage ; une figure du monde agricole et viticole du canton (à la tête notamment du Domaine des Balisiers à Genève mais aussi en Provence) et papa de Christophe aperçu trois fois au Mans avec deux victoires de catégorie à son actif (en 2002 et 2003 sur des Reynard-ROC à moteur VW/Lehmann). Après avoir vécu sa fantastique expérience avec la 917 du team Zitro (marquée néanmoins par un abandon survenu en milieu de matinée), Gérard Pillon disputa l’année suivante les 24 Heures avec une Ferrari 365GTB4 inscrite par la Scuderia Filipinetti. Un épisode qui se termina également le dimanche matin avec l’accident de son camarade Florian Vetsch impliqué dans une collision avec la Lola de Jo Bonnier qui entraîna la mort du champion suédois.
Pilote rapide, bravant le danger comme un chevalier du Moyen Age, Gérard Pillon connut une carrière au demeurant boulimique, participant même à quelques épreuves de F2 sur une March.
10 janvier: William Vollery
Il est né un 10 janvier (en 1949 à Lausanne) et est décédé des suites d’une leucémie à l’âge de 40 ans à Berne : William Vollery fut un bon pilote GT du temps des Haldi, Chenevière et autres Chapuis (c’est-à-dire dans les années 1970), Porschiste avéré et fier de l’être, qui disputa à trois reprises les 24 Heures du Mans. Pour ses débuts en 1974 sur une Carrera RSR du Porsche Club Romand, Vollery s’acheminait vers un excellent résultat (à cinq heures de l’arrivée, il pointait en effet en 12ème position) quand son moteur le lâcha. Idem l’année suivante mais en raison d’un problème de batterie et ce toujours avec son complice du Nord vaudois Eric Chapuis. En 1976 enfin, cette fois avec le Neuchâtelois Jean-Pierre Aeschlimann et le Manceau Roger Dorchy – toujours avec une RSR – c’était un troisième abandon intervenu celui-là un peu avant la mi-course (batterie à nouveau défaillante).
Régulièrement à la recherche de fonds pour pouvoir assouvir sa passion – il n’était pas le seul – Vollery, opticien de profession, avait fait preuve à l’époque d’originalité dans le domaine en scotchant sur le pare-brise de ses Porsche le slogan « Sponsor, help me ! ».
Il est né un 10 janvier (en 1949 à Lausanne) et est décédé des suites d’une leucémie à l’âge de 40 ans à Berne : William Vollery fut un bon pilote GT du temps des Haldi, Chenevière et autres Chapuis (c’est-à-dire dans les années 1970), Porschiste avéré et fier de l’être, qui disputa à trois reprises les 24 Heures du Mans. Pour ses débuts en 1974 sur une Carrera RSR du Porsche Club Romand, Vollery s’acheminait vers un excellent résultat (à cinq heures de l’arrivée, il pointait en effet en 12ème position) quand son moteur le lâcha. Idem l’année suivante mais en raison d’un problème de batterie et ce toujours avec son complice du Nord vaudois Eric Chapuis. En 1976 enfin, cette fois avec le Neuchâtelois Jean-Pierre Aeschlimann et le Manceau Roger Dorchy – toujours avec une RSR – c’était un troisième abandon intervenu celui-là un peu avant la mi-course (batterie à nouveau défaillante).
Régulièrement à la recherche de fonds pour pouvoir assouvir sa passion – il n’était pas le seul – Vollery, opticien de profession, avait fait preuve à l’époque d’originalité dans le domaine en scotchant sur le pare-brise de ses Porsche le slogan « Sponsor, help me ! ».
14 janvier: Eric Vuagnat
Pilote mais surtout constructeur et orfèvre en mécanique, avec un esprit créatif en ébullition continue : on pourrait résumer ainsi le parcours d’Eric Vuagnat (né en 1952). Etabli à Jussy dans la campagne genevoise, Vuagnat se distingua en tant que concepteur de side-cars dès le milieu des années 1970, préparant les attelages des principaux animateurs du championnat du monde de l’époque qui avaient pour noms Odell, Schwarzel, Biland et Michel. Au total, il en construisit soixante-quatre (!) puis passa aux quatre roues en réalisant sa propre F3, la Seymaz.
Préparateur de moteurs de diverses provenances, il livra (notamment) depuis son atelier un propulseur à base VW au team de Laurent Aïello, ce dernier remportant alors le Grand Prix de Monaco F3 au début des années 1990 !
Au chapitre des 24 Heures du Mans qui marquèrent sans aucun doute le summum, pour lui, en tant que pilote, il s’y rendit à trois reprises, avec autant d’abandons à la clé, toujours dans le baquet d’un prototype 2 litres. Après une entrée en matière avortée dès les qualifications (sortie de route et forfait pour la course) avec une Cheetah G601 en 1977, il tenta sa chance avec une Lola T296 inscrite par Georges Morand (1978-79) mais sans plus de succès.
Pilote mais surtout constructeur et orfèvre en mécanique, avec un esprit créatif en ébullition continue : on pourrait résumer ainsi le parcours d’Eric Vuagnat (né en 1952). Etabli à Jussy dans la campagne genevoise, Vuagnat se distingua en tant que concepteur de side-cars dès le milieu des années 1970, préparant les attelages des principaux animateurs du championnat du monde de l’époque qui avaient pour noms Odell, Schwarzel, Biland et Michel. Au total, il en construisit soixante-quatre (!) puis passa aux quatre roues en réalisant sa propre F3, la Seymaz.
Préparateur de moteurs de diverses provenances, il livra (notamment) depuis son atelier un propulseur à base VW au team de Laurent Aïello, ce dernier remportant alors le Grand Prix de Monaco F3 au début des années 1990 !
Au chapitre des 24 Heures du Mans qui marquèrent sans aucun doute le summum, pour lui, en tant que pilote, il s’y rendit à trois reprises, avec autant d’abandons à la clé, toujours dans le baquet d’un prototype 2 litres. Après une entrée en matière avortée dès les qualifications (sortie de route et forfait pour la course) avec une Cheetah G601 en 1977, il tenta sa chance avec une Lola T296 inscrite par Georges Morand (1978-79) mais sans plus de succès.
23 janvier: Georges Gachnang
Au Mans en 1960 en compagnie de John Gretener et d’André Wicky, Georges Gachnang (né en 1931) avait bien bouclé les deux tours d’horloge au volant d’une AC Bristol (25ème) mais faute d’avoir parcouru une distance suffisante, l’Aiglon n’avait pas été classé officiellement.
Ce fut sa seule expérience dans la Sarthe. En revanche, Gachnang multiplia par la suite les « sorties » dans le cadre du championnat de suisse de vitesse en s’octroyant nombre de records de parcours d’épreuves en côte avec son bolide Cegga et en se forgeant un solide palmarès.
Avec son frère Claude, il est en effet à l’origine de la création du team Cegga (appellation résultant de la contraction de Claude et Georges Gachnang Aigle) qui devint un constructeur-artisan produisant même une monoplace de F1 actionnée par un moteur Maserati et qui fut engagée en 1962 aux GP Pau et de Naples pour le Vaudois Maurice Caillet (à chaque fois non-qualifié).
La même année, au volant d’une Cegga sport à moteur Ferrari, Gachnang prit part aux 1000 Km du Nürburgring (17ème devant la Maserati de Gregory-Casner).
Une fois son casque rangé au début des années 1970, Georges ne voulut pas entendre parler de retraite : après avoir créé, exploité et développé des concessions automobiles florissantes (Toyota et VW) dans sa ville d’Aigle, il s’adonna, à temps perdu, à des restaurations d’anciens bolides dont une splendide Maserait Birdcage.
Débordant d’énergie, fidèle dans ses amitiés, Georges Gachnang a su transmettre le virus de la course automobile puisqu’il est le grand-papa de Sébastien Buemi et de Natacha Gachnang !
Au Mans en 1960 en compagnie de John Gretener et d’André Wicky, Georges Gachnang (né en 1931) avait bien bouclé les deux tours d’horloge au volant d’une AC Bristol (25ème) mais faute d’avoir parcouru une distance suffisante, l’Aiglon n’avait pas été classé officiellement.
Ce fut sa seule expérience dans la Sarthe. En revanche, Gachnang multiplia par la suite les « sorties » dans le cadre du championnat de suisse de vitesse en s’octroyant nombre de records de parcours d’épreuves en côte avec son bolide Cegga et en se forgeant un solide palmarès.
Avec son frère Claude, il est en effet à l’origine de la création du team Cegga (appellation résultant de la contraction de Claude et Georges Gachnang Aigle) qui devint un constructeur-artisan produisant même une monoplace de F1 actionnée par un moteur Maserati et qui fut engagée en 1962 aux GP Pau et de Naples pour le Vaudois Maurice Caillet (à chaque fois non-qualifié).
La même année, au volant d’une Cegga sport à moteur Ferrari, Gachnang prit part aux 1000 Km du Nürburgring (17ème devant la Maserati de Gregory-Casner).
Une fois son casque rangé au début des années 1970, Georges ne voulut pas entendre parler de retraite : après avoir créé, exploité et développé des concessions automobiles florissantes (Toyota et VW) dans sa ville d’Aigle, il s’adonna, à temps perdu, à des restaurations d’anciens bolides dont une splendide Maserait Birdcage.
Débordant d’énergie, fidèle dans ses amitiés, Georges Gachnang a su transmettre le virus de la course automobile puisqu’il est le grand-papa de Sébastien Buemi et de Natacha Gachnang !
25 janvier: Heinz Schiller
Né en 1930, le Genevois Heinz Schiller fut le premier Helvète à défendre les couleurs de l’usine Porsche dans la Sarthe. C’était en 1962 et l’expérience s’avéra concluante (12ème) à tel point que le mariage fut reconduit en 1963 (abandon) et en 1964 (10ème sur une 904 avec Gerhard Koch). Plus tard (dès 1973, puis avec un pic en 1976 & 77), Schiller se distingua aussi en tant que propriétaire de l’écurie éponyme avec l’engagement de Porsche 934 pour ses compatriotes Laurent Ferrier, Claude Haldi, Angelo Pallavicini et Florian Vetsch !
Il est décédé en mars 2007
Né en 1930, le Genevois Heinz Schiller fut le premier Helvète à défendre les couleurs de l’usine Porsche dans la Sarthe. C’était en 1962 et l’expérience s’avéra concluante (12ème) à tel point que le mariage fut reconduit en 1963 (abandon) et en 1964 (10ème sur une 904 avec Gerhard Koch). Plus tard (dès 1973, puis avec un pic en 1976 & 77), Schiller se distingua aussi en tant que propriétaire de l’écurie éponyme avec l’engagement de Porsche 934 pour ses compatriotes Laurent Ferrier, Claude Haldi, Angelo Pallavicini et Florian Vetsch !
Il est décédé en mars 2007
28 janvier: Philippe Siffert
Né en 1971, Philippe Siffert s’aligna à une seule reprise (1995) au Mans avec une Porsche/Haberthur GT2 ; mais l’expérience tourna court suite à la sortie de route de son coéquipier Charles Margueron après seulement une heure de course…
Philippe consacre aujourd’hui une bonne partie de son énergie à la création et à la distribution de montres dont les thèmes sont étroitement liés au destin de son père, l’inoubliable Jo Siffert.
Né en 1971, Philippe Siffert s’aligna à une seule reprise (1995) au Mans avec une Porsche/Haberthur GT2 ; mais l’expérience tourna court suite à la sortie de route de son coéquipier Charles Margueron après seulement une heure de course…
Philippe consacre aujourd’hui une bonne partie de son énergie à la création et à la distribution de montres dont les thèmes sont étroitement liés au destin de son père, l’inoubliable Jo Siffert.
31 janvier: Sandro Angelastri
Moins connu que ces pairs, le Zurichois Sandro Angelastri, né en 1958, a disputé deux fois les 24 Heures : en 1993 sur une Porsche Carrera RS (21ème) et l’année suivante sur une Ferrari F40 (abandon après avoir occupé la 9ème place au général !).
Moins connu que ces pairs, le Zurichois Sandro Angelastri, né en 1958, a disputé deux fois les 24 Heures : en 1993 sur une Porsche Carrera RS (21ème) et l’année suivante sur une Ferrari F40 (abandon après avoir occupé la 9ème place au général !).