Ils sont nés en... octobre:
1er octobre: Jean-Denis Delétraz
Jean-Denis Delétraz, pilote genevois (né en 1963) à la carte de visite fort bien garnie, incluant même trois apparitions en F1 en 1994 (Larrousse) et en 1995 (Pacific), débuta en Formule Ford en France dix années auparavant. Il gravit les divers échelons « monoplace » – notamment ceux de la F3000 où il allait signer sur des Lola deux podiums en 1989 pour le compte de l’écurie GDBA – avant d’accéder au summum de ce qui se fait en sport automobile.
Après cette fugace présence en GP, Delétraz eut l’intelligence d’orienter son futur vers l’endurance (Tourisme, GT, Protos) et d’emblée, il y réalisa quelques prestations de qualité, terminant ainsi 5ème pour sa première expérience aux 24 Heures du Mans en 1995 sur une McLaren. Neuf autres chapitres le concernant allaient être écrits dans la Sarthe avec comme points d’orgue deux victoires en LMP675 (au sein du team ROC en 2001 et 2002) avec des Reynard à moteur VW et l’excitante aventure de Swiss Spirit en 2007 (Lola-Audi) avec entre autres Marcel Fässler comme coéquipier. Cette même année, il remporta d’ailleurs les 24 Heures de Spa-Francorchamps au côté du Schwytzois au volant d’une Corvette. Sa dernière apparition au Mans remonte à 2012 (abandon sur une Lola LMP2 du Gulf Middle East).
Souvent décrié parce qu’un brin provocateur, parfois jalousé, Delétraz ne se fit pas que des amis dans le « milieu » eu égard à certains flops, comme son implication en tant que copropriétaire du team First de F3000. Mais n’empêche : son palmarès est l’un des mieux fourni du pays depuis bientôt vingt ans et avec dix participations aux 24 Heures du Mans (et des résultats plutôt remarquables à la clé au volant de prestigieux engins dans la plupart des cas), il figure dans le peloton de tête des Suisses s’y étant réellement distingués.
Jean-Denis Delétraz, pilote genevois (né en 1963) à la carte de visite fort bien garnie, incluant même trois apparitions en F1 en 1994 (Larrousse) et en 1995 (Pacific), débuta en Formule Ford en France dix années auparavant. Il gravit les divers échelons « monoplace » – notamment ceux de la F3000 où il allait signer sur des Lola deux podiums en 1989 pour le compte de l’écurie GDBA – avant d’accéder au summum de ce qui se fait en sport automobile.
Après cette fugace présence en GP, Delétraz eut l’intelligence d’orienter son futur vers l’endurance (Tourisme, GT, Protos) et d’emblée, il y réalisa quelques prestations de qualité, terminant ainsi 5ème pour sa première expérience aux 24 Heures du Mans en 1995 sur une McLaren. Neuf autres chapitres le concernant allaient être écrits dans la Sarthe avec comme points d’orgue deux victoires en LMP675 (au sein du team ROC en 2001 et 2002) avec des Reynard à moteur VW et l’excitante aventure de Swiss Spirit en 2007 (Lola-Audi) avec entre autres Marcel Fässler comme coéquipier. Cette même année, il remporta d’ailleurs les 24 Heures de Spa-Francorchamps au côté du Schwytzois au volant d’une Corvette. Sa dernière apparition au Mans remonte à 2012 (abandon sur une Lola LMP2 du Gulf Middle East).
Souvent décrié parce qu’un brin provocateur, parfois jalousé, Delétraz ne se fit pas que des amis dans le « milieu » eu égard à certains flops, comme son implication en tant que copropriétaire du team First de F3000. Mais n’empêche : son palmarès est l’un des mieux fourni du pays depuis bientôt vingt ans et avec dix participations aux 24 Heures du Mans (et des résultats plutôt remarquables à la clé au volant de prestigieux engins dans la plupart des cas), il figure dans le peloton de tête des Suisses s’y étant réellement distingués.
7 octobre: Arthur Blank et Claude Sage
Ils ont roulé une fois au Mans : Arthur Blank (en 1970) et Claude Sage (en 1964). Sur des Porsche. Et les deux sont nés le même jour, un 7 octobre !
Né à Zürich en 1933, Blank est décédé en 2005 après une carrière qui le vit briller de mille feux dans le championnat suisse « tourisme » (il y remporta quatre titres entre 1963 et 1968) puis disputer nombre d’épreuves internationales d’endurance (avec des Porsche, Lola et Chevron) dont les 24 Heures du Mans 1970 aux côtés de Claude Haldi, avec une 911S (abandon).
Après quelques apparitions un volant entre les mains et sa présence au Mans (11ème au « général » avec une 904, en compagnie d’Herbert Müller), Claude-François Sage, ancien journaliste à la « Revue Automobile » né en 1934 se fit surtout connaître en tant que Directeur sportif de la fameuse Scuderia Filipinetti jusqu’à la dissolution de cette dernière en 1973.
Après quoi, grâce à ses qualités de meneur d’hommes, à ses idées régulièrement en avance sur son temps et en sachant saisir les opportunités qui se présentèrent à lui, il allait successivement créer (1974) et diriger la société Honda Suisse et devenir le Directeur du Salon International Automobile de Genève, tout en conservant un regard lucide sur la course automobile. Il se révéla ainsi très influent auprès de Honda quand - dans les années 1980 – le constructeur japonais décida de revenir en F1 et d’y faire cohabiter – chez McLaren – la paire Senna-Prost !
Aujourd’hui, toujours aussi passionné, Sage veille à distance sur la bonne marche du circuit Paul Ricard dont il était récemment encore le Directeur exécutif et se plaît à ressortir quelques-unes de ses montures de l’époque lors de manifestations comme la Retro d’Ollon-Villars ou celle du Marchairuz.
Ils ont roulé une fois au Mans : Arthur Blank (en 1970) et Claude Sage (en 1964). Sur des Porsche. Et les deux sont nés le même jour, un 7 octobre !
Né à Zürich en 1933, Blank est décédé en 2005 après une carrière qui le vit briller de mille feux dans le championnat suisse « tourisme » (il y remporta quatre titres entre 1963 et 1968) puis disputer nombre d’épreuves internationales d’endurance (avec des Porsche, Lola et Chevron) dont les 24 Heures du Mans 1970 aux côtés de Claude Haldi, avec une 911S (abandon).
Après quelques apparitions un volant entre les mains et sa présence au Mans (11ème au « général » avec une 904, en compagnie d’Herbert Müller), Claude-François Sage, ancien journaliste à la « Revue Automobile » né en 1934 se fit surtout connaître en tant que Directeur sportif de la fameuse Scuderia Filipinetti jusqu’à la dissolution de cette dernière en 1973.
Après quoi, grâce à ses qualités de meneur d’hommes, à ses idées régulièrement en avance sur son temps et en sachant saisir les opportunités qui se présentèrent à lui, il allait successivement créer (1974) et diriger la société Honda Suisse et devenir le Directeur du Salon International Automobile de Genève, tout en conservant un regard lucide sur la course automobile. Il se révéla ainsi très influent auprès de Honda quand - dans les années 1980 – le constructeur japonais décida de revenir en F1 et d’y faire cohabiter – chez McLaren – la paire Senna-Prost !
Aujourd’hui, toujours aussi passionné, Sage veille à distance sur la bonne marche du circuit Paul Ricard dont il était récemment encore le Directeur exécutif et se plaît à ressortir quelques-unes de ses montures de l’époque lors de manifestations comme la Retro d’Ollon-Villars ou celle du Marchairuz.
8 octobre: Patric Niederhauser, Patrick Pilet et André Savary
Ils sont carrément trois pilotes suisses à être nés un 8 octobre et à avoir participé aux 24 Heures du Mans ! Dans l’ordre alphabétique : Patric Niederhauser, Patrick Pilet et André Savary!
Dernier entré dans ce cercle comprenant bientôt 150 pilotes, Niederhauser, né en 1991, est donc encore au début de son parcours qu’il a entamé en monoplace (champion d’Italie en Formula Abarth en 2011 et désormais compétiteur en GP3 au sein du team Jenzer) en le saupoudrant dès ce printemps d’endurance avec le championnat ELMS et les 24 Heures du Mans dont il était l’un des « rookies ». Avec l’Oreca-Judd LMP2 du team Race Performance dirigé par Michel Frey, le Bernois s’est classé 18ème et n’a pas caché son plaisir de prendre part à ce mythique rendez-vous.
Pilote officiel Porsche depuis plusieurs saisons, Patrick Pilet – né en 1981 – est un « confirmé » dans la Sarthe avec déjà cinq participations, à chaque fois au volant de Porsche et une 16ème place comme meilleur résultat (en juin dernier). Pilet, double national – français (par sa mère) et suisse par son père – passe actuellement et à juste titre pour une valeur sûre de l’endurance et des GT en particulier et ce, au niveau mondial.
Champion suisse des rallyes en 1976 sur une Porsche Carrera 3 litres de chez Haberthur, André Savary se retrouva par deux fois dans la Sarthe, en 1975 et 77. La première fois avec une Lola T284 à moteur Cosworth 3 litres d’Heinz Schulthess (abandon/rupture du châssis) après avoir signé le sixième temps des qualifications (!) et la seconde sur une Porsche Carrera GTX au côté de Jean-Robert Corthay et d’Antoine Salamin (abandon/moteur à l’approche de l’arrivée). Né en 1943 à Vuillerens sur Morges, il habite Cheseaux (sur Lausanne).
Ils sont carrément trois pilotes suisses à être nés un 8 octobre et à avoir participé aux 24 Heures du Mans ! Dans l’ordre alphabétique : Patric Niederhauser, Patrick Pilet et André Savary!
Dernier entré dans ce cercle comprenant bientôt 150 pilotes, Niederhauser, né en 1991, est donc encore au début de son parcours qu’il a entamé en monoplace (champion d’Italie en Formula Abarth en 2011 et désormais compétiteur en GP3 au sein du team Jenzer) en le saupoudrant dès ce printemps d’endurance avec le championnat ELMS et les 24 Heures du Mans dont il était l’un des « rookies ». Avec l’Oreca-Judd LMP2 du team Race Performance dirigé par Michel Frey, le Bernois s’est classé 18ème et n’a pas caché son plaisir de prendre part à ce mythique rendez-vous.
Pilote officiel Porsche depuis plusieurs saisons, Patrick Pilet – né en 1981 – est un « confirmé » dans la Sarthe avec déjà cinq participations, à chaque fois au volant de Porsche et une 16ème place comme meilleur résultat (en juin dernier). Pilet, double national – français (par sa mère) et suisse par son père – passe actuellement et à juste titre pour une valeur sûre de l’endurance et des GT en particulier et ce, au niveau mondial.
Champion suisse des rallyes en 1976 sur une Porsche Carrera 3 litres de chez Haberthur, André Savary se retrouva par deux fois dans la Sarthe, en 1975 et 77. La première fois avec une Lola T284 à moteur Cosworth 3 litres d’Heinz Schulthess (abandon/rupture du châssis) après avoir signé le sixième temps des qualifications (!) et la seconde sur une Porsche Carrera GTX au côté de Jean-Robert Corthay et d’Antoine Salamin (abandon/moteur à l’approche de l’arrivée). Né en 1943 à Vuillerens sur Morges, il habite Cheseaux (sur Lausanne).
9 octobre: Peter Zbinden
Quatre présences au Mans et à chaque fois au volant d’une Porsche, comme de nombreux Suisses l’expérimentèrent d’ailleurs à cette époque : Peter Zbinden est né à Bâle en 1937.
Dans la Sarthe, il réussit de très belles choses, comme en 1974 lorsqu’il se classa 7ème au « général » avec une RSR peinte aux couleurs de Toblerone et qu’il partageait avec Bernard Chenevière. L’année suivante, Zbinden obtint à nouveau un résultat probant : 15ème et victoire de sa catégorie (GTX) avec une Carrera turbo dont l’un des coéquipiers n’était autre que Claude Haldi. Ayant fréquenté Lausanne du temps de ses études supérieures, Zbinden développa de solides liens avec la Romandie ; d’ailleurs, ses quatre apparitions aux 24 Heures le furent sous la bannière du « Porsche Club Romand ». Pour ses deux autres visites au Mans (1973 et 76), il eut moins de veine, notamment en 76 avec un abandon survenu à une heure de la fin alors qu’à un moment donné, il occupait encore (avec Nicolas Bührer et Bernard Chenevière) la 9ème place !
Garçon discret, exploitant par la suite des garages dans sa région rhénane, Zbinden se bâtit un joli palmarès au niveau national (champion suisse des voitures « spéciales » en 1972) et même international (3ème aux 1000 Km de Zeltweg en 1976). Une fois retiré de la course, Il siégea de très nombreuses années au sein de la Commission Sportive Nationale de l’ACS.
Quatre présences au Mans et à chaque fois au volant d’une Porsche, comme de nombreux Suisses l’expérimentèrent d’ailleurs à cette époque : Peter Zbinden est né à Bâle en 1937.
Dans la Sarthe, il réussit de très belles choses, comme en 1974 lorsqu’il se classa 7ème au « général » avec une RSR peinte aux couleurs de Toblerone et qu’il partageait avec Bernard Chenevière. L’année suivante, Zbinden obtint à nouveau un résultat probant : 15ème et victoire de sa catégorie (GTX) avec une Carrera turbo dont l’un des coéquipiers n’était autre que Claude Haldi. Ayant fréquenté Lausanne du temps de ses études supérieures, Zbinden développa de solides liens avec la Romandie ; d’ailleurs, ses quatre apparitions aux 24 Heures le furent sous la bannière du « Porsche Club Romand ». Pour ses deux autres visites au Mans (1973 et 76), il eut moins de veine, notamment en 76 avec un abandon survenu à une heure de la fin alors qu’à un moment donné, il occupait encore (avec Nicolas Bührer et Bernard Chenevière) la 9ème place !
Garçon discret, exploitant par la suite des garages dans sa région rhénane, Zbinden se bâtit un joli palmarès au niveau national (champion suisse des voitures « spéciales » en 1972) et même international (3ème aux 1000 Km de Zeltweg en 1976). Une fois retiré de la course, Il siégea de très nombreuses années au sein de la Commission Sportive Nationale de l’ACS.
11 octobre: Gérard Vial
Fribourgeois, Gérard Vial est né en 1941 à St-Martin dans la Veveyse. Sa carrière fut plutôt discrète, dans le cadre des épreuves nationales, prioritairement en côte, et les 24 Heures du Mans en représentèrent le point culminant. Nous étions en 1978 et Vial – boucher-charcutier de profession puis cadre au sein d’un grand distributeur d’alimentations du pays – trouva alors un accord avec Antoine Salamin pour piloter une Porsche 930 turbo dans la Sarthe. L’un de ses coéquipiers n’était autre que le futur constructeur Yves Courage. L’expérience tourna court (peu avant la mi-course) après la sortie de route de ce dernier sur les Hunaudières, suite à une crevaison. L’année suivante, toujours avec le Valaisan Salamin mais au volant d’une 934 cette fois, Gérard Vial ne parvint pas à se qualifier.
Pour l’anecdote, ajoutons que ce fan, à l’époque, de Jo Siffert, suit et encourage aujourd’hui la démarche de son fils Christian, membre de l’équipe de descente à ski du… Danemark. Il était d’ailleurs en lice en février 2013 aux championnat du monde organisé à Schladming (Autriche).
Fribourgeois, Gérard Vial est né en 1941 à St-Martin dans la Veveyse. Sa carrière fut plutôt discrète, dans le cadre des épreuves nationales, prioritairement en côte, et les 24 Heures du Mans en représentèrent le point culminant. Nous étions en 1978 et Vial – boucher-charcutier de profession puis cadre au sein d’un grand distributeur d’alimentations du pays – trouva alors un accord avec Antoine Salamin pour piloter une Porsche 930 turbo dans la Sarthe. L’un de ses coéquipiers n’était autre que le futur constructeur Yves Courage. L’expérience tourna court (peu avant la mi-course) après la sortie de route de ce dernier sur les Hunaudières, suite à une crevaison. L’année suivante, toujours avec le Valaisan Salamin mais au volant d’une 934 cette fois, Gérard Vial ne parvint pas à se qualifier.
Pour l’anecdote, ajoutons que ce fan, à l’époque, de Jo Siffert, suit et encourage aujourd’hui la démarche de son fils Christian, membre de l’équipe de descente à ski du… Danemark. Il était d’ailleurs en lice en février 2013 aux championnat du monde organisé à Schladming (Autriche).
13 octobre: Georges-André Berger
Né en 1923 à Neuchâtel, Georges-André Berger est décédé à Couvet en juillet 1996. Indépendamment d’une « carrière », inscrit entre guillemets car il était un parfait « gentleman driver », du genre plutôt discret (il tenait un commerce en gros de tabacs) marquée surtout par des présences en courses de côte sur territoire national et en rallyes dont celui de Monte-Carlo, Berger pourra revendiquer à jamais le fait d’être le premier pilote suisse dans l’histoire à s’être classé dans les dix premiers du « général » aux 24 Heures du Mans. C’était en 1958, avec une AC Bristol Ace dont il partageait le volant avec son voisin neuchâtelois Hubert Patthey. Les deux hommes terminèrent neuvièmes lors de cette épreuve rendue très piégeuse par de fortes pluies !
Né en 1923 à Neuchâtel, Georges-André Berger est décédé à Couvet en juillet 1996. Indépendamment d’une « carrière », inscrit entre guillemets car il était un parfait « gentleman driver », du genre plutôt discret (il tenait un commerce en gros de tabacs) marquée surtout par des présences en courses de côte sur territoire national et en rallyes dont celui de Monte-Carlo, Berger pourra revendiquer à jamais le fait d’être le premier pilote suisse dans l’histoire à s’être classé dans les dix premiers du « général » aux 24 Heures du Mans. C’était en 1958, avec une AC Bristol Ace dont il partageait le volant avec son voisin neuchâtelois Hubert Patthey. Les deux hommes terminèrent neuvièmes lors de cette épreuve rendue très piégeuse par de fortes pluies !
20 octobre: Walter Brun
Comme peu d’autres de ses compatriotes, Walter BRUN aura marqué de son sceau les épreuves d’endurance des saisons 1980-2000 et bien évidemment les 24 Heures du Mans auxquelles il a participé à quinze reprises en tant que pilote, apparaissant ainsi au deuxième rang de la hiérarchie suisse de tous les temps derrière Claude Haldi (22) ! Sa dernière présence remonte à 2003 et le brave Lucernois était alors âgé de 61 ans !
Né en 1942, Brun connut tout durant sa carrière : les titres (champion d’Europe de la Montagne à ses débuts en compétition et surtout champion du monde d’endurance en 1986 avec son armada de Porsche 956 et 962 et sa pléïade de vedettes dont l’Argentin Oscar Larrauri fut le leader) mais aussi les désillusions comme sa tentative d’intégrer le peloton des GP. Une tentative étalée sur trois ans (1988-90) avec des Eurobrun à moteur Cosworth qui se solda par une pluie de non-qualifications et d’abandons (avec notamment Modena, Larrauri et Foitek jr comme pilotes).
Pour en revenir au Mans où il débuta en 1971 pour le compte du team d’André Wicky (7ème sur une Porsche 907), on précisera que son meilleur classement en tant que pilote fut une quatrième place (en 1984 sur une Porsche 956). Comme concurrent ensuite, il engagea pas moins de 28 voitures entres les éditions 1983 et 1991 avec pour récompense suprême un 2ème rang (en 1986) avec le trio Gouhier-Larrauri-Pareja après avoir frôlé un autre exploit en 1990 puisqu’à vingt minutes de l’arrivée, lui et ses compères Jesus Pareja et Oscar Larrauri (toujours eux) pointaient encore en deuxième position !
La carrière, intimement liée à Porsche, et la vie trépidante de Brun – un homme controversé mais passionné et généreux – ont fait l’objet d’un livre (« Life for Racing ») écrit par notre confrère Peter Wyss ; et au vu de l’ensemble de son œuvre, on peut clairement affirmer qu’il méritait une telle attention.
Comme peu d’autres de ses compatriotes, Walter BRUN aura marqué de son sceau les épreuves d’endurance des saisons 1980-2000 et bien évidemment les 24 Heures du Mans auxquelles il a participé à quinze reprises en tant que pilote, apparaissant ainsi au deuxième rang de la hiérarchie suisse de tous les temps derrière Claude Haldi (22) ! Sa dernière présence remonte à 2003 et le brave Lucernois était alors âgé de 61 ans !
Né en 1942, Brun connut tout durant sa carrière : les titres (champion d’Europe de la Montagne à ses débuts en compétition et surtout champion du monde d’endurance en 1986 avec son armada de Porsche 956 et 962 et sa pléïade de vedettes dont l’Argentin Oscar Larrauri fut le leader) mais aussi les désillusions comme sa tentative d’intégrer le peloton des GP. Une tentative étalée sur trois ans (1988-90) avec des Eurobrun à moteur Cosworth qui se solda par une pluie de non-qualifications et d’abandons (avec notamment Modena, Larrauri et Foitek jr comme pilotes).
Pour en revenir au Mans où il débuta en 1971 pour le compte du team d’André Wicky (7ème sur une Porsche 907), on précisera que son meilleur classement en tant que pilote fut une quatrième place (en 1984 sur une Porsche 956). Comme concurrent ensuite, il engagea pas moins de 28 voitures entres les éditions 1983 et 1991 avec pour récompense suprême un 2ème rang (en 1986) avec le trio Gouhier-Larrauri-Pareja après avoir frôlé un autre exploit en 1990 puisqu’à vingt minutes de l’arrivée, lui et ses compères Jesus Pareja et Oscar Larrauri (toujours eux) pointaient encore en deuxième position !
La carrière, intimement liée à Porsche, et la vie trépidante de Brun – un homme controversé mais passionné et généreux – ont fait l’objet d’un livre (« Life for Racing ») écrit par notre confrère Peter Wyss ; et au vu de l’ensemble de son œuvre, on peut clairement affirmer qu’il méritait une telle attention.
22 octobre: Gabriele Gardel
Le Tessin a régulièrement « fourni » d’excellents pilotes sur le plan international. Il suffit de penser (pour ne citer que ceux qui émergèrent à partir des années 1960) à Silvio Moser, à Clay Regazzoni, à Bruno Pescia, à Loris Kessel, à Franco Forini, à Andrea Chiesa et à Joël Camathias pour s’en convaincre. On serait tenté d’ajouter à cette impressionnante liste Gabriele GARDEL! Né en 1977 à Milan, Gardel a d’emblée attiré les projecteurs sur lui en décrochant successivement deux titres mondiaux (en 2005 et 2006) dans le championnat FIA/GT, respectivement au volant d’une Ferrari 550 Maranello et d’une Aston Martin DBR9, à chaque fois avec le Portugais Pedro Lamy (ex-F1) pour équipier.
Au Mans, il débuta en 2006 avec une Ferrari 550 de chez Larbre Compétition (abandon) avant de partager un meilleur sort puisque, coup sur coup, toujours au sein de cette organisation française, il réalisa deux très bons parcours : 13ème et vainqueur de la catégorie LMGT1 en 2010 sur une antique Saleen et 20ème et gagnant en LMGT Am l’année suivante dans l’habitacle d’une Chevrolet Corvette ! Deux victoires de catégorie au Mans en trois tentatives, ça pose déjà un homme…
Le Tessin a régulièrement « fourni » d’excellents pilotes sur le plan international. Il suffit de penser (pour ne citer que ceux qui émergèrent à partir des années 1960) à Silvio Moser, à Clay Regazzoni, à Bruno Pescia, à Loris Kessel, à Franco Forini, à Andrea Chiesa et à Joël Camathias pour s’en convaincre. On serait tenté d’ajouter à cette impressionnante liste Gabriele GARDEL! Né en 1977 à Milan, Gardel a d’emblée attiré les projecteurs sur lui en décrochant successivement deux titres mondiaux (en 2005 et 2006) dans le championnat FIA/GT, respectivement au volant d’une Ferrari 550 Maranello et d’une Aston Martin DBR9, à chaque fois avec le Portugais Pedro Lamy (ex-F1) pour équipier.
Au Mans, il débuta en 2006 avec une Ferrari 550 de chez Larbre Compétition (abandon) avant de partager un meilleur sort puisque, coup sur coup, toujours au sein de cette organisation française, il réalisa deux très bons parcours : 13ème et vainqueur de la catégorie LMGT1 en 2010 sur une antique Saleen et 20ème et gagnant en LMGT Am l’année suivante dans l’habitacle d’une Chevrolet Corvette ! Deux victoires de catégorie au Mans en trois tentatives, ça pose déjà un homme…
27 octobre: Natacha Gachnang
Elle fait forcément tache dans le milieu : une femme, pilote de course, en monoplace qui plus est ! C’est pourtant le choix de Natacha Gachnang (née en 1987).
Des monoplaces pour débuter (avec la Formule BMW/ADAC puis jusqu’au niveau de la F3 en Allemagne, en Autriche et en Espagne, de la F2 pour enchaîner et même une expérience aux Etats-Unis sur des Mazda) mais remplacées depuis quelques saisons par des GT et surtout des prototypes. Petite-fille de Georges dont on ne présente plus le palmarès, fille d’Olivier que l’on vit dans certaines épreuves nationales, Natacha Gachnang a toujours baigné dans l’atmosphère de la compétition automobile et de la voiture. D’ailleurs, elle s’apprête à embrasser la profession de monitrice d’auto-école !
En endurance depuis 2009 avec Benoît Morand dans la série « Formula le Mans » avec six podiums à la clé, elle fit le buzz en 2010 avec la spectaculaire Ford GT engagée avec trois filles aux 24 Heures du Mans (Cyndie Allemann et Rahel Frey avaient été ses coéquipières).
Après une courte pause, Natacha a franchi un cap cette saison à nouveau au sein du Morand Racing s’illustrant dans le championnat ELMS au volant d’une Morgan-Judd et tenant parfaitement son rang au Mans (11ème au « général » et 5ème en LMP2) avec ses complices tricolores Mailleux et Lombard. Quand elle parvient à réunir tous les ingrédients pour que sa confiance soit au zénith, voilà une fille qui peut faire péter les chronos. Benoît Morand l’a d’ailleurs bien compris en la confirmant déjà pour son programme « endurance » de 2014.
Elle fait forcément tache dans le milieu : une femme, pilote de course, en monoplace qui plus est ! C’est pourtant le choix de Natacha Gachnang (née en 1987).
Des monoplaces pour débuter (avec la Formule BMW/ADAC puis jusqu’au niveau de la F3 en Allemagne, en Autriche et en Espagne, de la F2 pour enchaîner et même une expérience aux Etats-Unis sur des Mazda) mais remplacées depuis quelques saisons par des GT et surtout des prototypes. Petite-fille de Georges dont on ne présente plus le palmarès, fille d’Olivier que l’on vit dans certaines épreuves nationales, Natacha Gachnang a toujours baigné dans l’atmosphère de la compétition automobile et de la voiture. D’ailleurs, elle s’apprête à embrasser la profession de monitrice d’auto-école !
En endurance depuis 2009 avec Benoît Morand dans la série « Formula le Mans » avec six podiums à la clé, elle fit le buzz en 2010 avec la spectaculaire Ford GT engagée avec trois filles aux 24 Heures du Mans (Cyndie Allemann et Rahel Frey avaient été ses coéquipières).
Après une courte pause, Natacha a franchi un cap cette saison à nouveau au sein du Morand Racing s’illustrant dans le championnat ELMS au volant d’une Morgan-Judd et tenant parfaitement son rang au Mans (11ème au « général » et 5ème en LMP2) avec ses complices tricolores Mailleux et Lombard. Quand elle parvient à réunir tous les ingrédients pour que sa confiance soit au zénith, voilà une fille qui peut faire péter les chronos. Benoît Morand l’a d’ailleurs bien compris en la confirmant déjà pour son programme « endurance » de 2014.
31 octobre: Sébastien Buemi
La couverture du tome 8 de notre série lui est réservée. Normal : Sébastien Buemi dont c’est l’anniversaire aujourd’hui, quatre jours après celui de sa cousine Natacha Gachnang, a signé en juin dernier le meilleur résultat (2ème) de tous les pilotes suisses en lice aux 24 Heures du Mans !
C’était sa deuxième participation, après son essai non transformé en 2012 (abandon, suite à l’accident dont avait été victime Anthony Davidson, l’un de ses coéquipiers) au volant déjà de la Toyota TS030 hybrid.
L’Aiglon né en 1988 a déjà un sacré palmarès qui figure sur sa carte de visite : des prestations de qualité partout où il a sévi, soit la Formule BMW-ADAC (il roula alors contre Sébastien Vettel), la F3, le GP2 avec ses duels épiques livrés à Romain Grosjean et même le A1GP, en défendant brillamment les couleurs de son pays.
En trois saisons (2009, 10 et 11), toujours pour le compte de Toro Rosso (avec une motorisation Ferrari), il a disputé 55 Grands Prix, décrochant la 15ème place au classement final lors de son dernier exercice. Depuis lors, c’est en tant que pilote de réserve de la grande maison Red Bull qu’il occupe ses semaines, partageant son temps entre les week-ends de GP, sur le terrain, et ses séances de travail dans le simulateur de Milton Keynes. Et à ce titre, il faut bien admettre que la contribution, dans l’ombre, qu’il apporte indirectement à Sébastien Vettel (sa machine de guerre avec laquelle il vient d’empiler son quatrième titre mondial de rang, faut-il le rappeler) est fort appréciée par ses dirigeants car jugé primordiale. Et quand il dispose encore un peu de temps, Buemi remonte à bord de sa Toyota, dans le cadre du championnat WEC : une discipline qu’il aime de plus en plus et qui devrait bientôt lui valoir sa première consécration internationale ; et pourquoi pas au Mans l’an prochain…
La couverture du tome 8 de notre série lui est réservée. Normal : Sébastien Buemi dont c’est l’anniversaire aujourd’hui, quatre jours après celui de sa cousine Natacha Gachnang, a signé en juin dernier le meilleur résultat (2ème) de tous les pilotes suisses en lice aux 24 Heures du Mans !
C’était sa deuxième participation, après son essai non transformé en 2012 (abandon, suite à l’accident dont avait été victime Anthony Davidson, l’un de ses coéquipiers) au volant déjà de la Toyota TS030 hybrid.
L’Aiglon né en 1988 a déjà un sacré palmarès qui figure sur sa carte de visite : des prestations de qualité partout où il a sévi, soit la Formule BMW-ADAC (il roula alors contre Sébastien Vettel), la F3, le GP2 avec ses duels épiques livrés à Romain Grosjean et même le A1GP, en défendant brillamment les couleurs de son pays.
En trois saisons (2009, 10 et 11), toujours pour le compte de Toro Rosso (avec une motorisation Ferrari), il a disputé 55 Grands Prix, décrochant la 15ème place au classement final lors de son dernier exercice. Depuis lors, c’est en tant que pilote de réserve de la grande maison Red Bull qu’il occupe ses semaines, partageant son temps entre les week-ends de GP, sur le terrain, et ses séances de travail dans le simulateur de Milton Keynes. Et à ce titre, il faut bien admettre que la contribution, dans l’ombre, qu’il apporte indirectement à Sébastien Vettel (sa machine de guerre avec laquelle il vient d’empiler son quatrième titre mondial de rang, faut-il le rappeler) est fort appréciée par ses dirigeants car jugé primordiale. Et quand il dispose encore un peu de temps, Buemi remonte à bord de sa Toyota, dans le cadre du championnat WEC : une discipline qu’il aime de plus en plus et qui devrait bientôt lui valoir sa première consécration internationale ; et pourquoi pas au Mans l’an prochain…