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Fässler ignoré des siens (bis)…

27/12/2012

Ouf, on a eu chaud : avec 46'600 téléspectateurs de recensés – chiffre officiel publié – l’audience de la retransmission en direct des « Sport Awards Suisse » (élection du meilleur sportif suisse 2012, en français) le dimanche 16 décembre dernier, diffusé pourtant en prime time sur RTS Deux, a été en dessous de tout. Pour résumer, on appelle ça un flop absolu.
Quand ces docteurs de Zürich et des alentours continueront à prendre les welshes pour des demeurés, pas sérieux, fainéants, juste bons à organiser le Salon de l’automobile de Genève – et encore -, quand, suprême suffisance et arrogance, ils continueront à parler le « bourbine »et ses dialectes durant toute la soirée, il est clair que ces chiffres auront bien de la peine à décoller. Et ces même docteurs voudraient maintenir voire élargir le röstigraben – qui n’existe pas de toute évidence pour eux – qu’ils ne s’y prendraient pas autrement…

Quant à Marcel Fässler, poliment ignoré par ladite cérémonie rappelons-le (lire une de nos précédentes news), il est parti en vacance sous les cocotiers avec sa famille, c’est-à-dire avec ses cinq filles sans trop se soucier de ces chiffres dignes d’une TV locale…
(jmw)

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Hommage : Colin Davis

24/12/2012

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C’est en Afrique du Sud, où il résidait depuis sa retraite du sport automobile intervenue en 1967, que le Britannique Colin Davis s’est éteint jeudi à l’âge de 79 ans.
Après avoir disputé deux Grands Prix de F1 en 1959 (sur une Cooper à moteur Maserati), il était devenu un excellent spécialiste des courses d’endurance, remportant notamment la Targa Florio 1964 avec une Porsche 904 et le Comte Pucci à ses côtés, pour le compte de l’usine allemande.
Et c’est ce même Colin Davis qui en 1966 fut associé à Jo Siffert quand, pour ses débuts au sein de l’équipe officielle Porsche, le populaire Fribourgeois s’imposa aux 24 Heures du Mans au classement à l’Indice de Performance (en terminant 4ème au général, avec une Carrera 6, derrière trois « grosse » Ford).

Colin Davis avait de qui tenir puisque son père, Sammy Davis réussit à gagner les 24 Heures du Mans en 1927 au volant d’une Bentley.
Ironie du sort : il y a quinze jours, lors du Vernissage du tome 7 de la série « Les Suisses au Mans » à Romanel-sur-Lausanne dans l’enceinte du garage Speedy, une Porsche Carrera 6 identique à celle de Siffert-Davis, figurait parmi les nombreuses attractions de la soirée.
(jmw)

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Porsche, la pression monte : Pilet et Jani (?) concernés…

22/12/2012

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Chez Porsche, détenteur du plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mans avec seize unités, on sent depuis quelques mois la pression monter gentiment mais sûrement. On sait que dès 2014, le constructeur de Stuttgart reprendra le chemin de la Sarthe avec des ambitions élevées puisqu’il travaille désormais à fond sur son retour avec une LMP1 (fermée) et des envies de nouvelles conquêtes. Cela fait maintenant quinze ans qu’il n’a plus accroché la victoire absolue dans la classique mancelle ; et lorsque Porsche se (re)met en marche, la machine peut devenir rapidement un panzer…

2013 sera cependant encore une saison de transition avec l’engagement de 911 RSR GT3 par le biais du Porsche AG Team Manthey dans le championnat WEC.
Le Franco-Suisse Patrick Pilet (il est Français par son père et Suisse par sa mère et il réside à Bâle) en sera l’un des pilotes officiels et il disputera la totalité des joutes en compagnie de l’Allemand Jörg Bergmeister. Pour le Mans, Pilet et Bergmeister recevront le renfort de Timo Bernhard (ex-Audi). De là à penser que Pilet sera l’un des fers de lance de la maison quand la LMP1 effectuera son entrée en scène officielle, il n’y a qu’un pas…

A ce sujet et en coulisses, il se murmure aussi que Neel Jani serait sur les rangs pour devenir l’un d’eux. Récemment encore, le Seelandais se trouvait à l’usine Porsche pour aborder le sujet… Affaire à suivre par conséquent pour notre compatriote dont les prestations n’ont cessé de s’avérer de première qualité (et de vélocité) cette année dans l’habitacle de la Rebellion-Lola à moteur Toyota (4ème au Mans rappelons-le) et qui pourrait, parallèlement à son programme 2013 avec l’équipe d’Alexandre Pesci, être chargé d’une partie du travail de développement de la nouvelle monture de Stuttgart…
(jmw)

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Fässler : c’est reparti pour… trois tours !

20/12/2012

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C’est bien connu : on ne change pas une équipe qui gagne et qui plus est, qui s’entend à merveille ! S’appuyant sur ce principe, Audi et notre compatriote Marcel Fässler poursuivront leur collaboration en 2013.

L’annonce officielle en a été faite mardi lors de la traditionnelle soirée annuelle du constructeur allemand organisée au siège de l’usine à Ingolstadt.
Fässler retrouvera ainsi ses camarades de jeu le Français Benoît Tréluyer et l’Allemand André Lotterer avec lesquels il a triomphé au Mans en juin et est devenu champion du monde du WEC à la fin octobre ! Mais on ignore encore si ces trois garçons seront toujours associés ou si le Dr. Ullrich procédera à un remaniement de ses équipages.

Précision très importante : fort de ses titres et de son comportement exemplaire (sur la piste comme en dehors), Fässler a pu reconduire son contrat pour une durée de trois ans soit jusqu’à fin 2015 ! Il aura alors 39 ans.
Au programme 2013 du Schwytzois : l’intégralité (8 manches avec le coup d’envoi prévu à Silverstone à la mi-avril) du championnat WEC au volant d’une e-tron quattro sensiblement modifiée – avec pourquoi pas une troisième victoire de rang dans la Sarthe – et peut-être les 12 Heures de Sebring en mars (hors-championnat) en ouverture de la saison.
Autre objectif pour Marcel : remporter les 24 Heures du Nürburgring, sur une Audi R8. Cela le rapprocherait du panthéon des vainqueurs d’épreuves de 24 Heures après ses succès au Mans (2011, 2012) et à Spa (2007).

A noter qu’Audi engagera trois e-tron quattro au Mans en les confiant – en plus du trio précité – à Kristensen, McNish, Gené, Jarvis, Duval et Di Grassi, ce dernier remplaçant Rockenfeller« affecté » à plein temps au programme de la marque en DTM.
(jmw)

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Marcel Fässler ignoré des siens : la honte…

17/12/2012

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Bravo à Roger Federer, élu sans surprise dimanche 16 décembre meilleur sportif suisse de l’année 2012. Mais que le malaise est profond ! Sans parler de la barrière de röstis qui n’a jamais semblé plus large et haute ce soir-là (pour les Romands et davantage encore pour les Tessinois), aucune trace de Marcel Fässler parmi les nominés (une séquence-image d’une seconde, j’ai bien dit une seconde, lui fut consacrée durant les 150 minutes de direct TV). Il paraît qu’il figurait sur la liste des pré-nominés mais que les journalistes de Suisse consultés l’ignorèrent poliment. Un comble. Au profit notamment d’un certain Fabian Cancellara, désigné sur la base de sa victoire dans la prologue du Tour de France cycliste ! N’en mettons pas une nouvelle couche sur ce sport qui a touché les bas-fonds cette année avec Lance Armstrong pour porte-drapeau. Mais un prologue du Tour, c’est quelques hectomètres, une plaisanterie servant de lancement « télévisuel » de cette épreuve répartie sur plusieurs milliers de kilomètres que notre Bernois évita de boucler avec un abandon programmé dès que la route commença à grimper. Pour rejoindre sa famille et, paraît-il, mieux préparer la fin de sa
saison…
Marcel Fässler n’a « que » remporté pour la deuxième fois d’affilée les 24 Heures du Mans. Une course au sommet, reconnue comme telle au niveau mondial et qui, faut-il le répéter, représente quasiment l’addition d’une saison complète de F1 : 20 Grands Prix enquillés à la suite, de jour comme de nuit, à des moyennes ahurissantes. Un exercice exceptionnel que Fässler et ses coéquipiers ont parfaitement maîtrisé. Ajouté à ses autres exploits (dont deux succès
supplémentaires) dans les épreuves d’endurance inscrites au calendrier 2012, Fässler a été sacré champion du monde de la spécialité au terme de l’année. Jamais, dans l’histoire, un pilote suisse n’avait réalisé un pareil exploit ; ni Jo Siffert, ni Clay Regazzoni, ni Marc Surer, ni personne. Jamais.

Alors, de qui se moque t’on ? Marcel Fässler absent de cette liste de nominés, c’est une honte. Mais je suppose qu’étant donné la nature de la discipline qu’il pratique – ça pollue, ça fait du bruit, ça va vite, ça peut blesser voire tuer, en fait et pour résumer c’est politiquement très incorrect sur toute la ligne – les critères de choix de ces « messieurs-dames » étaient vite « expédiés ».
Quand donc dans ce pays, arrêtera t’on de nous faire avaler des couleuvres de tout calibre. Et notamment de traiter sous la jambe une discipline sportive qui, au Mans, atteignit un sommet historique non seulement grâce à Fässler mais également à son employeur Audi pour avoir osé et dompté la technique de l’hybride, source d’une moindre pollution environnementale.

Ultime remarque : à Istanbul le 7 décembre par la FIA puis à Paris le 15 par le WEC, Fässler a été fêté comme un champion du monde, avec tous les égards liés à ce rang…
(jmw)

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Benoît Morand en LMP2 !

15/12/2012

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Voilà une info plutôt rafraîchissante à l’heure où les responsables d’écuries multiplient les contacts pour élaborer leur budget 2013, dans une conjoncture internationale tendue : Morand Racing, nouvelle entité créée par Benoît Morand, a officiellement confirmé vouloir prendre part au prochain championnat European Le Mans Series (ELMS).

Après sa séparation d’avec le projet « Hope »et de sa motorisation hybride qui avait fait le buzz au Mans en juin 2011, Morand s’apprête donc à engager une Morgan LMP2 avec une collaboration technique planifiée avec la structure française OAK de Jacques Nicolet ainsi que l’implication, en coulisses, du Fribourgeois Joe Genoud, ancien pilote de GP Moto.

Certes, bien des points restent encore en suspens comme la nature de la motorisation (le nouveau Judd ?), le bouclement de la seconde tranche du budget et les pilotes qui seront recrutés ; mais sur cette question, Morand entend clairement privilégier la piste suisse et il ne dément pas avoir déjà pris langue avec Natacha Gachnang, Nico Müller, Fabien Thuner et Patrick Niederhauser.

Les 24 Heures du Mans figurent évidemment au calendrier du Morand Racing mais tout dépendra de l’acceptation ou non de sa candidature par l’ACO. Réponse à fin janvier 2013.
D’ici là, l’équipe fribourgeoise aura sans doute progressé dans la mise en place de son puzzle…
(jmw)

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Beche 13ème à Yas Marina

15/12/2012

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A peine était-il intronisé pilote Rebellion pour la saison 2013 et les 24 Heures du Mans que Mathias Beche s’envolait pour le Moyen-Orient afin d’y disputer les 12 Heures d’Abu Dhabi sur le circuit de Yas Marina.
Malgré quelques ennuis qui l’ont retardé au stand, le Genevois, épaulé par Tiziano Carugati et par Mario Cordoni s’est classé 13ème au volant d’une Ferrari 458 GT3 du Team Kessel basé à Lugano-Grancia.
C’est une autre 458, celle d’AF Corse pilotée par le trio Vilander-Bruni-Ardagna qui s’est imposée.
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Vernissage du livre « Les Suisses au Mans 2012 » (tome 7) : « The place to be »...

7/12/2012

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Il y avait foule (350 personnes) mercredi soir 5 décembre 2012, dans les magnifiques locaux du Speedy Garage à Romanel-sur-Lausanne pour assister au Vernissage du tome 7 du livre de la série« Les Suisses au Mans ».
Parmi les invités, on dénombrait pas moins de…25 pilotes suisses ayant participé au moins une fois dans l’histoire aux 24 Heures du Mans, soit par ordre alphabétique : Mathias BECHE, Sébastien BUEMI, Nicolas BUHRER, Joël CAMATHIAS, Eric CHAPUIS, Bernard CHENEVIERE, Jean-Robert CORTHAY, Philippe FAVRE, Georges GACHNANG, John GRETENER, Olivier HABERTHUR, Claude HALDI, Jonathan HIRSCHI, Neel JANI, Nicolas LAPIERRE, Mario LUINI, Nicolas PROST, Claude SAGE, Armand SCHAEFER, Bernard et Jean-Jacques THUNER, Florian VETSCH, André WICKY, Steve ZACCHIA et bien sûr le double vainqueur des 24 Heures 2011& 2012 et champion du monde en titre avec son Audi e-tron quattro, Marcel FAESSLER.
Autres pilotes célèbres présents ce soir-là : Erik COMAS, Nick HEIDFELD et Alain PROST quadruple champion du monde de F1 ainsi que le tout jeune Mathéo TUSCHER (16 ans le 12 décembre prochain) nommé quelques jours plus tôt « Rookie of the Year » par le magazine britannique Autosport!
Ce fut aussi l’occasion pour Alexandre PESCI, propriétaire du Team REBELLION brillant protagoniste de la saison 2012 du championnat WEC, de confirmer ferme son engagement en endurance pour l’an prochain dans l’ALMS (American Le Mans Series) et probablement avec deux Lola-Toyota en vue des 24 Heures du Mans, si l’ACO club organisateur, retient sa candidature. Et de rendre officielle la titularisation du Genevois Mathias BECHE (26 ans) pour venir compléter son effectif de pilotes. En poursuivant ainsi la promotion et le soutien – démarche à souligner – à des jeunes talents du pays.
Ciment de cette soirée dont la fréquentation a démontré qu’elle est devenue au fil du temps « The place to be » en Suisse dans le domaine du sport automobile, le livre « Les Suisses au Mans 2012 » est désormais disponible à l’achat sur ce site, sous la rubrique « Nos publications ».

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