saison…
Marcel Fässler n’a « que » remporté pour la deuxième fois d’affilée les 24 Heures du Mans. Une course au sommet, reconnue comme telle au niveau mondial et qui, faut-il le répéter, représente quasiment l’addition d’une saison complète de F1 : 20 Grands Prix enquillés à la suite, de jour comme de nuit, à des moyennes ahurissantes. Un exercice exceptionnel que Fässler et ses coéquipiers ont parfaitement maîtrisé. Ajouté à ses autres exploits (dont deux succès
supplémentaires) dans les épreuves d’endurance inscrites au calendrier 2012, Fässler a été sacré champion du monde de la spécialité au terme de l’année. Jamais, dans l’histoire, un pilote suisse n’avait réalisé un pareil exploit ; ni Jo Siffert, ni Clay Regazzoni, ni Marc Surer, ni personne. Jamais.
Alors, de qui se moque t’on ? Marcel Fässler absent de cette liste de nominés, c’est une honte. Mais je suppose qu’étant donné la nature de la discipline qu’il pratique – ça pollue, ça fait du bruit, ça va vite, ça peut blesser voire tuer, en fait et pour résumer c’est politiquement très incorrect sur toute la ligne – les critères de choix de ces « messieurs-dames » étaient vite « expédiés ».
Quand donc dans ce pays, arrêtera t’on de nous faire avaler des couleuvres de tout calibre. Et notamment de traiter sous la jambe une discipline sportive qui, au Mans, atteignit un sommet historique non seulement grâce à Fässler mais également à son employeur Audi pour avoir osé et dompté la technique de l’hybride, source d’une moindre pollution environnementale.
Ultime remarque : à Istanbul le 7 décembre par la FIA puis à Paris le 15 par le WEC, Fässler a été fêté comme un champion du monde, avec tous les égards liés à ce rang…
(jmw)