Evidemment, Florence (ex-épouse du Belge Marc Duez) se réjouit de prendre part à sa manière à la célèbre épreuve mancelle elle qui, rappelons-le, fut l’une des meilleures suissesses aperçues en compétition automobile dans les années 1980-1990 (rallyes, circuits) remportant notamment – en compagnie de Yolanda Surer – la victoire en GT de série aux 24 Heures de Spa-Francorchamps 1996 avec une BMW M3 (en se classant 4ème au « général ») !
Comme l’année dernière, Florence L’HUILLIER sera sur la brèche lors des prochaines 24 Heures du Mans. La Genevoise officiera en effet comme pilote d’une des trois Safery Car, des modèles Audi. Une tâche qui ne s’avéra pas trop absorbante en 2012 mais qui le fut en revanche l’année précédente (pas loin de cinq heures de neutralisation au total, suite notamment aux spectaculaires embardées des Audi de McNish et de Rockenfeller).
Evidemment, Florence (ex-épouse du Belge Marc Duez) se réjouit de prendre part à sa manière à la célèbre épreuve mancelle elle qui, rappelons-le, fut l’une des meilleures suissesses aperçues en compétition automobile dans les années 1980-1990 (rallyes, circuits) remportant notamment – en compagnie de Yolanda Surer – la victoire en GT de série aux 24 Heures de Spa-Francorchamps 1996 avec une BMW M3 (en se classant 4ème au « général ») !
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Il l’avait déjà pratiqué ainsi avec la Hope hybride voici deux ans sur le site de l’aéroport fribourgeois d’Ecuvillens : Benoît Morand – avec l’aide de son associé au sein de la nouvelle structure Morand Racing, Joe Genoud – organise aujourd’hui jeudi 30 mai dès 16h00 un « shake down » ouvert au public avant l’embarquement de leur Morgan à moteur Judd pour le Test Day prévu au Mans (dimanche 9 juin) et cela à quinze jours de la course des 24 Heures proprement dite.
L’opération aura lieu à St-Triphon (à deux pas d’Aigle, le fief des Gachnang) dans le périmètre des Gravières de Lessus et permettra aux spectateurs de voir en action cette LMP2 qui vient de se classer 3ème du rendez-vous d’Imola – manche du championnat ELMS – et de côtoyer ses pilotes, à savoir Natacha GACHNANG et les talentueux Français Olivier LOMBARD et Franck MAILLEUX dans une ambiance bon enfant. En outre, Georges Gachnang (82 ans), grand-père de Natacha et de Sébastien Buemi (annoncé présent également) ainsi que Gregory Martin rouleront aux commandes d’une Cooper Monaco 1960 avec laquelle ils participeront, le samedi des 24 Heures, en ouverture de l’épreuve, à un rassemblement de véhicules légendaires sur le mythique circuit long de 13 kilomètres et des poussières. Pour une fois que ces bolides s’apprêtent, dans tous leurs éclats, à « pétarader » dans la région, nul doute que les passionnés de Romandie et de Navarre ne manqueront pas de se déplacer et, dans le même temps, d’encourager la courageuse démarche entreprise par le team suisse. L’événement revêtira quelque chose de solennel et de singulier : c’est en effet la première fois dans l’histoire des 24 Heures du Mans qu’un team chinois sera au départ de la célèbre épreuve d’endurance. A moins de quatre semaines de son déroulement, le KCMG – c’est l’appellation de cette écurie – poursuit de manière intensive sa préparation après des débuts officiels très encourageants vécus à Silverstone à la mi-avril, à l’occasion du lancement de la saison du WEC (6ème dans la catégorie LMP2). Preuve de son intention de ne pas faire les choses à moitié, KCMG était encore sur la brèche il y a quelques jours à Magny-Cours, pour des tests privés avec sa Morgan à moteur Nissan.
Pour nous Suisses, l’intérêt d’une telle présence est double : d’abord, des Chinois qui débarquent au Mans, ce n’est pas courant. Et surtout, l’un des trois membres de l’équipage dispose d’un passeport rouge à croix blanche : Alexandre Imperatori est en effet né à Châtel-St-Denis en avril 1987 et il s’alignera au Mans pour la première fois de sa carrière, une carrière essentiellement bâtie jusqu’ici sur les circuits d’Extrême Orient (Japon, Chine) : « Je pars en Autriche dans quelques jours avec mon coach personnel pour y suivre un entraînement spécifique car je sais que les exigences d’une telle course sont très élevées… ». Rappelons qu’Imperatori partagera le volant de son bolide avec le Britannique Matthew Howson et avec le Chinois Ho Pin Tung. Avec, du côté de Rebellion, la présence de Cong Fu Cheng dans l’habitacle de l’une des deux Lola-Toyota vaudoise (Andrea Belicchi et Mathias Beche seront ses coéquipiers), l’heure du rapprochement sino-helvétique aurait-elle donc sonnée ? Question à poser aussi à notre ministre des affaires étrangères Didier Burkhalter et à celui de l’Economie, Johann Schneider-Ammann… En ce dimanche 26 mai 2013 où deux des trois plus célèbres courses automobiles du monde se déroulent à quelques heures d’intervalle – le GP de Monaco de F1 et les 500 Miles d’Indianapolis – la troisième sur cette « liste » fête son anniversaire ; heureuse coïncidence : c’est en effet le 26 mai 1923, soit il y a nonante ans jour pour jour, que le départ de la première édition du « Grand Prix d’endurance des 24 Heures du Mans » était donné à trente-trois voitures, dont la Berliet VH12, équipée de pneus Michelin, du Bâlois Eduard Probst (premier Suisse de l’histoire par conséquent à s’y être inscrit) classé finalement 19ème ex-aequo sur un parcours en terre, long de 17,252 kilomètres ! C’est la Chenard-Walker des Français Lagache-Leonard qui s’était imposée à la moyenne de 92,064 km/h, avalant 2'209,536 kilomètres en deux tours d’horloge dans des conditions exécrables (pluie et boue)…
Après bien des tergiversations, c’est finalement celui qui était le premier sur la liste des palpables, cet hiver, qui a empoché le gros lot : le Français Olivier LOMBARD sera bel et bien le troisième homme de l’équipage du Morand Racing au Mans, au côté de Natacha Gachnang et de Franck Mailleux, aux commandes de la Morgan-Judd LMP2 fribourgeoise. La nouvelle est tombée officiellement ce matin dans le paddock d’Imola où la structure de Morand et de Genoud s’apprête à s’aligner (demain samedi, sur trois heures) dans la deuxième manche du championnat ELMS.
Rappelons que le jeune Lombard disputera ses troisièmes 24 Heures du Mans après avoir notamment gagné la catégorie en 2011 en compagnie du Genevois Karim Ojjeh et s’être classé huitième au « général ». Le plan B dont on parlait il y a quelques jours sur ce site à bien fonctionné pour Jonathan HIRSCHI : suite aux désaccords apparus avec le team Thiriet by TDS Racing avec lequel il devait prendre part au ELMS, (il roula pour lui à Silverstone seulement, en avril) au championnat GT Tour (avec une BMW GT3) et bien évidemment aux 24 Heures du Mans et qui ont débouché sur une séparation officielle, le pilote neuchâtelois a trouvé refuge – après consultations à gauche et à droite – auprès de l’équipe d’obédience irlandaise et basée à Silverstone, HVM Status GP, toujours en LMP2. Son entrée en matière dans la saison a été plutôt laborieuse puisqu’elle a du déclarer forfait tant à Silverstone qu’à Spa !
Hirschi sera sur la brèche avec son nouvel employeur dès ce week-end à Imola à l’occasion de la deuxième manche du championnat ELMS au volant d’une Lola (fermée) à motorisation Judd. De quoi rôder l’ensemble avant de se rendre dans la Sarthe pour le Test Day du 9 juin et pour la course en elle-même, quinze jours plus tard qu’il abordera avec le Britannique Jonathan Kennard qui s’était classé 26ème en 2010 au Mans et le Canadien Anthony Burgess (cinq fois au départ jusqu’ici dont trois fois à l’arrivée). Ultime précision : chez Thiriet, l’équipage finalement sélectionné sera composé de Pierre Thiriet, du Belge Maxime Martin et du Tricolore Ludovic Badey (qui remplace donc Hirschi) sur l’Oreca-Nissan championne du monde de la catégorie. PS : toujours pas de décision finale à Marly au siège du « Morand Racing » de Benoît Morand et de Joe Genoud où le choix du troisième pilote (au côté de Natacha Gachnang et de Franck Mailleux, présents eux aussi à Imola pour la course de ce samedi) s’avère beaucoup plus tortueux que de prime abord... C’est pour une noble cause – la lutte contre la mucoviscidose par le biais d’une association reconnue – que quelques-uns des futurs protagonistes (en vue) des 24 Heures du Mans se donneront rendez-vous dimanche à Vuiteboeuf (proche d’Yverdon-les-Bains) pour une série de courses de karting indoor.
Philippe Ossola, Directeur du centre, a en effet réussi à réunir un joli plateau comprenant Sébastien BUEMI (Toyota), Loïc DUVAL (Audi), Neel JANI et Nicolas PROST (Rebellion) ainsi que Alain MENU et Philippe SIFFERT (que l’on vit aussi dans la Sarthe à l’époque) sans oublier la vague montante représentée par Yann ZIMMER, Mathéo TUSCHER et Louis DELETRAZ. Le public est le bienvenu et il pourra évidemment approcher et admirer ces virtuoses (et pour certains même les défier en piste) selon un horaire qui ressemblera d’ailleurs à une moitié de 24 Heures du Mans (09h00-21h00). Conséquences concrètes des dissensions survenues récemment entre le team Thiriet by TDS Racing et le Neuchâtelois Jonathan Hirschi révélées en primeur sur notre site il y a quelques jours : c’est Mathias Beche qui pilotera ce week-end au côté de Pierre Thiriet l’Oreca-Nissan LMP2 de l’équipe française à l’occasion de la deuxième manche du championnat ELMS prévue à Imola. L’accord conclu est valable pour le restant de l’exercice !
Le Genevois retrouvera ainsi son employeur de la saison 2012 et avec l’agrément de Rebellion pour qui il roule désormais en LMP1 avec une Lola-Toyota, il aura la possibilité d’engranger des kilomètres, notamment en vue des 24 Heures du Mans qu’il disputera bien sûr au sein du team vaudois. C’est un personnage incontournable du monde de l’automobile en Suisse qui s’est éteint, ce dimanche 12 mai, sans prévenir : Michel BUSSET victime d’une crise cardiaque dans sa maison de la Vallée de Joux, est mort à l’âge de 66 ans.
Notre équipe est dans la peine, dans la très grande peine car Michel, proche de la plupart d’entre nous, avait collaboré aux éditions 2010 et 2011 de nos ouvrages, avec ses portraits consacrés respectivement à Bernard Chenevière et à Edgar Berney. Sans parler de son témoignage à l’occasion de la première victoire dans la Sarthe de Marcel Fässler qu’il adorait et avec lequel il travaillait depuis plusieurs mois dans l’idée de confectionner sa biographie. Michel Busset, c’était non seulement un garçon passionné par son métier de journalisme, à la recherche de la vérité et de la justice, mais également une plume exceptionnelle qui dansait avec les mots, capable de commenter l’athlétisme (il fut très proche de Philippe Clerc, champion d’Europe du 200 mètres à Athènes en 1969), le hockey sur glace (avec Roger Jaunin, il consacra un livre au HC Lausanne avec notamment la fameuse triplette Dubi-Gratton-Friedrich au milieu des années 1970) mais surtout le sport automobile dans son ensemble, couvrant à certaines périodes de sa vie autant la F1 (du temps de Jo Siffert), l’endurance que les rallyes dont il était devenu l’encyclopédie vivante. En effet, depuis 1981 et sans discontinu, il publiait un remarquable annuel retraçant la saison du championnat suisse de la spécialité, devenant le confident de la majorité de ses acteurs, Eric Ferreux en tête au côté duquel d’ailleurs il remporta le rallye de St-Cergue en 1996 ! En 2011, il avait aussi publié une rétrospective de 272 pages à l’occasion du cinquantenaire de la création du rallye international du Valais. Que ce soit pour les quotidiens vaudois « 24 Heures » ou « Le Matin » (dont il fut durant treize ans le rédacteur en chef de la rubrique de sports), Michel s’occupa également du « produit », testant les nouveautés sur tous les continents et ce, sans concession et surtout avec compétence et un sens critique aigu, de plus en plus rare dans le milieu. Quand le temps le lui permettait (anxieux de nature, il était de l’ancienne génération, c’est-à-dire qu’il ne quittait jamais la rédaction de son journal sans avoir contrôlé une dernière fois qu’il ne manquait pas une virgule à un texte de sa rubrique), il enfilait sa combinaison de navigateur pour vivre l’événement de l’intérieur et épauler Bernard Chenevière, que ce soit en rallyes ou lors du Tour de France automobile, avec des Porsche. Homme d’une rigueur intellectuelle singulière, prêt à convaincre avec des arguments toujours solidement charpentés, Michel Busset aura œuvré sans le chercher pour le développement du sport automobile suisse et des rallyes en particulier. RIP ami confrère ! PS : la cérémonie d’adieu aura lieu ce jeudi 16 mai à 13h30 au temple du Sentier. Finalement, c’est le Hollandais Jeroen BLEEKEMOLEN qui sera le troisième homme du team Race Performance au Mans ! C’est une bonne acquisition dans la mesure où Bleekemolen est un garçon rapide et expérimenté. Il en sera en effet à sa septième participation dans la Sarthe (on se souvient qu’en 2011, il avait roulé pour Rebellion et avait terminé 6ème au côté de Jani et de Prost).
Race Performance qui a inscrit pour les 24 Heures du Mans son châssis Oreca à moteur Judd et qui y tentera sa chance pour la quatrième année d’affilée (18ème en 2010, 19ème en 2011 et 2012), confiera donc sa monture au copropriétaire du team, l’Argovien Michel FREY (40 ans), au Bernois Patric NIEDERHAUSER (22 ans) – néophyte au Mans – et au Batave (32 ans). Ralph Meichtry (aperçu ces trois dernières années au Mans avec Race Performance) avait été durant plusieurs semaines en ballotage favorable mais c’est donc Bleekemolen qui occupera sa place en juin prochain. A propos de Meichtry, une mauvaise nouvelle est venue ternir les débuts en compétition automobile de son fils Justin (16 ans). Engagé le week-end passé au…Mans, sur le circuit Bugatti, dans la première manche du championnat de France de F4 (une formule de promotion ouverte à des monoplaces), le jeune homme a été victime d’un très grave accident. Il souffre de lourdes et délicates blessures notamment aux chevilles, aux jambes et aux vertèbres ; une fois rapatrié sur Zürich, il y a déjà subi plusieurs opérations et va devoir entamer une longue période de guérison. Plan B à trouver en urgence pour Jonathan HIRSCHI : on le croyait casé pour toute la saison 2013, inclus les 24 Heures, au sein du Thiriet by TDS Racing, en LMP2 avec une Oreca-Nissan ainsi qu’en GT avec une BMW ; mais voilà que les relations entre les deux parties se sont petit à petit détériorées et le divorce est désormais consommé ! Le Neuchâtelois est actuellement à la recherche de nouvelles pistes pour être présent au Mans et notamment pour le « Test Day » du 9 juin... PS : chez Morand Racing, toujours pas de décision officielle de prise. Mais c’est un pilote anglais qui tient actuellement la corde à moins que soit Karim AJLANI ou soit… Jonathan HIRSCHI vienne le piquer au freinage, à la dernière minute… |
AuteurJean-Marie Wyder
Archives
Juillet 2014
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