C’est un personnage incontournable du monde de l’automobile en Suisse qui s’est éteint, ce dimanche 12 mai, sans prévenir : Michel BUSSET victime d’une crise cardiaque dans sa maison de la Vallée de Joux, est mort à l’âge de 66 ans.
Notre équipe est dans la peine, dans la très grande peine car Michel, proche de la plupart d’entre nous, avait collaboré aux éditions 2010 et 2011 de nos ouvrages, avec ses portraits consacrés respectivement à Bernard Chenevière et à Edgar Berney. Sans parler de son témoignage à l’occasion de la première victoire dans la Sarthe de Marcel Fässler qu’il adorait et avec lequel il travaillait depuis plusieurs mois dans l’idée de confectionner sa biographie.
Michel Busset, c’était non seulement un garçon passionné par son métier de journalisme, à la recherche de la vérité et de la justice, mais également une plume exceptionnelle qui dansait avec les mots, capable de commenter l’athlétisme (il fut très proche de Philippe Clerc, champion d’Europe du 200 mètres à Athènes en 1969), le hockey sur glace (avec Roger Jaunin, il consacra un livre au HC Lausanne avec notamment la fameuse triplette Dubi-Gratton-Friedrich au milieu des années 1970) mais surtout le sport automobile dans son ensemble, couvrant à certaines périodes de sa vie autant la F1 (du temps de Jo Siffert), l’endurance que les rallyes dont il était devenu l’encyclopédie vivante. En effet, depuis 1981 et sans discontinu, il publiait un remarquable annuel retraçant la saison du championnat suisse de la spécialité, devenant le confident de la majorité de ses acteurs, Eric Ferreux en tête au côté duquel d’ailleurs il remporta le rallye de St-Cergue en 1996 ! En 2011, il avait aussi publié une rétrospective de 272 pages à l’occasion du cinquantenaire de la création du rallye international du Valais.
Que ce soit pour les quotidiens vaudois « 24 Heures » ou « Le Matin » (dont il fut durant treize ans le rédacteur en chef de la rubrique de sports), Michel s’occupa également du « produit », testant les nouveautés sur tous les continents et ce, sans concession et surtout avec compétence et un sens critique aigu, de plus en plus rare dans le milieu.
Quand le temps le lui permettait (anxieux de nature, il était de l’ancienne génération, c’est-à-dire qu’il ne quittait jamais la rédaction de son journal sans avoir contrôlé une dernière fois qu’il ne manquait pas une virgule à un texte de sa rubrique), il enfilait sa combinaison de navigateur pour vivre l’événement de l’intérieur et épauler Bernard Chenevière, que ce soit en rallyes ou lors du Tour de France automobile, avec des Porsche.
Homme d’une rigueur intellectuelle singulière, prêt à convaincre avec des arguments toujours solidement charpentés, Michel Busset aura œuvré sans le chercher pour le développement du sport automobile suisse et des rallyes en particulier. RIP ami confrère !
PS : la cérémonie d’adieu aura lieu ce jeudi 16 mai à 13h30 au temple du Sentier.
Notre équipe est dans la peine, dans la très grande peine car Michel, proche de la plupart d’entre nous, avait collaboré aux éditions 2010 et 2011 de nos ouvrages, avec ses portraits consacrés respectivement à Bernard Chenevière et à Edgar Berney. Sans parler de son témoignage à l’occasion de la première victoire dans la Sarthe de Marcel Fässler qu’il adorait et avec lequel il travaillait depuis plusieurs mois dans l’idée de confectionner sa biographie.
Michel Busset, c’était non seulement un garçon passionné par son métier de journalisme, à la recherche de la vérité et de la justice, mais également une plume exceptionnelle qui dansait avec les mots, capable de commenter l’athlétisme (il fut très proche de Philippe Clerc, champion d’Europe du 200 mètres à Athènes en 1969), le hockey sur glace (avec Roger Jaunin, il consacra un livre au HC Lausanne avec notamment la fameuse triplette Dubi-Gratton-Friedrich au milieu des années 1970) mais surtout le sport automobile dans son ensemble, couvrant à certaines périodes de sa vie autant la F1 (du temps de Jo Siffert), l’endurance que les rallyes dont il était devenu l’encyclopédie vivante. En effet, depuis 1981 et sans discontinu, il publiait un remarquable annuel retraçant la saison du championnat suisse de la spécialité, devenant le confident de la majorité de ses acteurs, Eric Ferreux en tête au côté duquel d’ailleurs il remporta le rallye de St-Cergue en 1996 ! En 2011, il avait aussi publié une rétrospective de 272 pages à l’occasion du cinquantenaire de la création du rallye international du Valais.
Que ce soit pour les quotidiens vaudois « 24 Heures » ou « Le Matin » (dont il fut durant treize ans le rédacteur en chef de la rubrique de sports), Michel s’occupa également du « produit », testant les nouveautés sur tous les continents et ce, sans concession et surtout avec compétence et un sens critique aigu, de plus en plus rare dans le milieu.
Quand le temps le lui permettait (anxieux de nature, il était de l’ancienne génération, c’est-à-dire qu’il ne quittait jamais la rédaction de son journal sans avoir contrôlé une dernière fois qu’il ne manquait pas une virgule à un texte de sa rubrique), il enfilait sa combinaison de navigateur pour vivre l’événement de l’intérieur et épauler Bernard Chenevière, que ce soit en rallyes ou lors du Tour de France automobile, avec des Porsche.
Homme d’une rigueur intellectuelle singulière, prêt à convaincre avec des arguments toujours solidement charpentés, Michel Busset aura œuvré sans le chercher pour le développement du sport automobile suisse et des rallyes en particulier. RIP ami confrère !
PS : la cérémonie d’adieu aura lieu ce jeudi 16 mai à 13h30 au temple du Sentier.