On en n’est plus à une contradiction près : tandis que la F1 se serre la ceinture – honnêtement, cela n’est pas très visible quand on apprend que Sauber vient de débourser la modique somme de 100'000 francs suisses (selon le Blick) pour simplement rapatrier en urgence à son usine de Hinwil, dans une caisse en bois, le châssis endommagé de Hulkenberg entre les GP d’Australie et de Malaisie – en interdisant les essais privés durant la saison et en limitant ceux-ci à trois sessions communes pendant l’hiver (en Espagne), les « gros » teams engagés dans le WEC (World Endurance Championship) et à fortiori dans les 24 Heures du Mans multiplient les séances de mise au point en catimini. Et, à ce petit jeu, dépensent assurément des fortunes.
Quelques exemples collant à l’actualité et qui concernent en priorité, c’est vrai, les cadors de ces joutes : Audi était sur le pont à deux reprises dès le début de l’année à Abou Dhabi pour mettre à l’épreuve la nouvelle version de sa R18.
Le lendemain de sa victoire à Sebring, l’équipe de Marcel Fässler est demeurée sur place avec armes et bagages, et ce durant plusieurs jours, pour continuer ses ajustements sur son modèle et entamer une simulation de plusieurs heures.
De son côté, Toyota avait convoqué ses pilotes (Buemi, revenu au galop entre Melbourne et Sepang et Lapierre compris) cette semaine au Paul Ricard afin de poursuivre son programme de développement et entreprendre elle aussi une vraie première simulation en mode « Le Mans ». Quant à Porsche, il en faisait de même avec sa nouvelle 991 GT3 (avec Patrick Pilet) à…Sebring.
Et j’abrège ici cette énumération car souvent, des essais « top secret » garnissent encore l’agenda de ces messieurs, dans une schizophrénie de la culture de la dissimulation apparemment très contagieuse. Mais avouez que ce constat a de quoi alimenter chez vous quelques réflexions à l’heure où ces deux disciplines phares reprennent (ou s’apprêtent à reprendre à la mi-avril à Silverstone pour ce qui est du WEC) leurs joutes autour du globe.
Vos commentaires à ce propos seront les bienvenus ici…
Quelques exemples collant à l’actualité et qui concernent en priorité, c’est vrai, les cadors de ces joutes : Audi était sur le pont à deux reprises dès le début de l’année à Abou Dhabi pour mettre à l’épreuve la nouvelle version de sa R18.
Le lendemain de sa victoire à Sebring, l’équipe de Marcel Fässler est demeurée sur place avec armes et bagages, et ce durant plusieurs jours, pour continuer ses ajustements sur son modèle et entamer une simulation de plusieurs heures.
De son côté, Toyota avait convoqué ses pilotes (Buemi, revenu au galop entre Melbourne et Sepang et Lapierre compris) cette semaine au Paul Ricard afin de poursuivre son programme de développement et entreprendre elle aussi une vraie première simulation en mode « Le Mans ». Quant à Porsche, il en faisait de même avec sa nouvelle 991 GT3 (avec Patrick Pilet) à…Sebring.
Et j’abrège ici cette énumération car souvent, des essais « top secret » garnissent encore l’agenda de ces messieurs, dans une schizophrénie de la culture de la dissimulation apparemment très contagieuse. Mais avouez que ce constat a de quoi alimenter chez vous quelques réflexions à l’heure où ces deux disciplines phares reprennent (ou s’apprêtent à reprendre à la mi-avril à Silverstone pour ce qui est du WEC) leurs joutes autour du globe.
Vos commentaires à ce propos seront les bienvenus ici…