Avec Jo Siffert, Herbert Müller et son coéquipier de l’époque le Vaudois Dominique Martin, Gérard PILLON est le seul pilote suisse de tous les temps à avoir pu disposer d’une Porsche 917 à l’occasion des 24 Heures du Mans. C’était en 1971, l’année du duel fratricide entre l’usine allemande et ses fabuleux engins et la Scuderia Ferrari qui engageait ses modèles 512. Gérard Pillon, né à Plan-les-Ouates, aurait fêté son 77ème anniversaire aujourd’hui mais il est décédé en mai 2012 dans un accident de la circulation sur une route de la campagne genevoise.
Pillon, c’était un personnage ; une figure du monde agricole et viticole du canton (à la tête notamment du Domaine des Balisiers à Genève mais aussi en Provence) et papa de Christophe aperçu trois fois au Mans avec deux victoires de catégorie à son actif (en 2002 et 2003 sur des Reynard-ROC à moteur VW/Lehmann). Après avoir vécu sa fantastique expérience avec la 917 du team Zitro (marquée néanmoins par un abandon survenu en milieu de matinée), Gérard Pillon disputa l’année suivante les 24 Heures avec une Ferrari 365GTB4 inscrite par la Scuderia Filipinetti. Un épisode qui se termina également le dimanche matin avec l’accident de son camarade Florian Vetsch impliqué dans une collision avec la Lola de Jo Bonnier qui entraîna la mort du champion suédois.
Pilote rapide, bravant le danger comme un chevalier du Moyen Age, Gérard Pillon connut une carrière au demeurant boulimique, participant même à quelques épreuves de F2 sur une March.
Pillon, c’était un personnage ; une figure du monde agricole et viticole du canton (à la tête notamment du Domaine des Balisiers à Genève mais aussi en Provence) et papa de Christophe aperçu trois fois au Mans avec deux victoires de catégorie à son actif (en 2002 et 2003 sur des Reynard-ROC à moteur VW/Lehmann). Après avoir vécu sa fantastique expérience avec la 917 du team Zitro (marquée néanmoins par un abandon survenu en milieu de matinée), Gérard Pillon disputa l’année suivante les 24 Heures avec une Ferrari 365GTB4 inscrite par la Scuderia Filipinetti. Un épisode qui se termina également le dimanche matin avec l’accident de son camarade Florian Vetsch impliqué dans une collision avec la Lola de Jo Bonnier qui entraîna la mort du champion suédois.
Pilote rapide, bravant le danger comme un chevalier du Moyen Age, Gérard Pillon connut une carrière au demeurant boulimique, participant même à quelques épreuves de F2 sur une March.