
Autre formule à utiliser peut-être pour aborder la question : « les chiens ne font pas des chats… ». L’an passé au Mans, sur treize Suisses au départ, neuf – par filiation - avait du sang de pilote qui coulait dans leurs veines à commencer par le vainqueur Marcel FAESSLER dont le papa disputa un certain nombre d’épreuves nationales en slalom au début des années 1970 au volant d’une Golf GTI.
Pour sa part, le papa de Mathias BECHE (photo) fut un bon pilote de rallye (sur des Renault Alpine) dans des réunions organisées prioritairement dans la région Rhône-Alpes.
Pierre HIRSCHI, papa de Jonathan, roulait encore à Spa-Francorchamps l’an dernier à l’occasion des 24 Heures, sur une Audi R8 (23ème).
Pour Sébastien BUEMI, son arbre généalogique nous indique que son grand-père Georges GACHNANG connut une remarquable carrière, en monoplace notamment, avec aussi un crochet par les 24 Heures (en 1960) sans parler de sa contribution en tant que constructeur des Cegga.
Nicolas LAPIERRE (Toyota) est le fils de Serge, actuel responsable en chef de l’Ecole de pilotage de Magny-Cours.
Deuxième des 24 Heures de Daytona en 1977 sur une Porsche 935, le Tessinois Romeo CAMATHIAS a assisté avec ravissement en juin écoulé aux débuts de son fiston Joël au Mans (33ème sur une Porsche).
Quant à Nicolas PROST (Rebellion), inutile de vous rappeler que son géniteur Alain fut proclamé à quatre reprises champion du monde des conducteurs, entre 1985 et 1993.
Pour Jean-Denis DELETRAZ (Gulf Middle East) et Ralf MEICHTRY (Race Performance) enfin, ce sont eux qui sont les déclencheurs du processus puisque Louis, le fils du Genevois, s’apprête à se lancer dans le championnat de Formule Renault Europe Nord au sein du team de Josef Kaufmann tandis que le rejeton de Meichtry effectuera ses débuts en Formule Renault Alp (Autriche & Italie).
On vous avait prévenu : bon sang ne saurait mentir…