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Claude Haldi s'est éteint

26/12/2017

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C’est une figure marquante du sport automobile suisse qui vient de nous quitter : Claude HALDI s’est éteint le lendemain de la Noël 2017 dans un établissement médicalisé du Chablais, des suites de la maladie d’Alzheimer. Il avait 75 ans (il était né le 28 novembre 1942 à Lausanne).
Haldi, c’est notamment vingt-deux (!) participations aux 24 Heures du Mans, entre 1968 et 1993. Un record absolu parmi les quelques 150 pilotes du pays ayant, dans l’histoire, tenté leur chance dans la Sarthe.
Le plus souvent, c’est au volant de Porsche qu’il les disputa, avec pour meilleurs classements un 11ème rang en 1979 (sur une 935), un 12ème en 1986 (WM) et une victoire de catégorie (GTX) en 1975 (911 Turbo). On rappellera aussi que c’est son bolide, une WM à moteur Peugeot double turbo, alors piloté par son camarade français Roger DORCHY, qui signa au Mans en 1988 – sans doute pour l’éternité – la vitesse la plus élevée enregistrée en course en atteignant les 405 km/h. sur les Hunaudières !
PORSCHE, le préparateur lausannois Guido HABERTHUR, son coéquipier et ami Bernard CHENEVIERE avec lequel il se distingua régulièrement en endurance (victoire en GT aux 1000 Km de Spa 1970, 2ème des 24 Heures de SPA en 1969) furent étroitement liés aux exploits d’Haldi qui connut également le succès en rallyes (champion suisse en 1979 sur une turbo de chez Haberthur en compagnie de Bernard Sandoz) et en courses de côte, notamment dans le cadre du championnat d’Europe de la montagne alors à son apogée et dont il fut sacré champion GT en 1970 sur une 911S.
A deux reprises (1973 et 1987), Haldi défendit les couleurs de l’usine Porsche au Mans mais sans parvenir à concrétiser, à son plus grand regret. Il se consola en remportant pour la firme de Stuttgart les 84 Heures du Nürburgring sur une 914/6 avant de l’aider à s’adjuger le titre mondial des rallyes 1970 (12ème au RAC avec John Gretener). Porsche allait d’ailleurs le récompenser pour ses remarquables résultats (entre autres en Allemagne, dans le championnat des « silhouettes ») en le désignant comme le meilleur pilote privé de la marque au monde à l’issue de la saison 1975 !
Président de l’ACS section Vaud durant de nombreuses années, instructeur patenté des cours de pilotage distillés par cet organisme chaque printemps au Paul Ricard, Claude Haldi fut également un ardent défenseur de la cause du retour d’un circuit permanent en Suisse (dans la région de Moudon) ; mais face aux innombrables oppositions qui se manifestèrent alors, il préféra jeter l’éponge.
C’est indiscutablement un tout grand nom du sport automobile suisse – de la même génération que Jo Siffert et Clay Regazzoni – avec une reconnaissance évidente également à l’étranger, qui s’en est allé. RIP Claude.
 
PS : omniprésent dans la série de nos ouvrages « Les Suisses au Mans » compte tenu du nombre de ses participations au Mans, Claude Haldi fit notamment l’objet d’un reportage complet à propos de sa riche carrière dans le tome 9 (2014) avec une rétrospective abondamment illustrée sans parler de toutes ses présences détaillées dans la Sarthe (tome 1/2007).



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  En action: c'est au Nürburgring en 1980 sur une  
  Porsche 935

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Sur le podium des 1000 Km de Dijon 1980 : Haldi (à gauche), 2ème derrière le duo Pescarolo-Barth (Porsche 935)
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News

11/12/2017

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24 bolides des 24 Heures du Mans à votre porte…
 
Ca y est : nous voilà à quelques heures seulement de l’ouverture de l’Exposition dédiée aux 24 Heures du Mans prévue à ROMANEL-sur-Lausanne dans les locaux du « Rebellion Motors » (ex Speedy Garage) afin de célébrer les dix années de présence du team REBELLION RACING au Mans, son superbe titre mondial WEC en LMP2 et la sortie de notre ouvrage « LES SUISSES AU MANS » édition 2017.
 
Vingt-quatre bolides ayant eu un lien direct dans l’histoire avec les 24 Heures du Mans seront ainsi offerts à la vue du public dès le jeudi 14 décembre prochain jusqu’au mercredi 20 décembre (week-end compris) selon l’horaire que voici : 14h00-20h00. L’entrée au public sera gratuite.
Le clou de cette manifestation, sans équivalence à ce jour en Suisse, sera incontestablement la présence (dans leur configuration course de l’époque, il faut le préciser) de l’AUDI R18 qui a permis à Marcel FAESSLER de devenir le premier pilote suisse à triompher dans la Sarthe (2011) et de la PORSCHE 919 hybrid de Neel JANI vainqueur en 2016 !
 
Outre six voitures retraçant le parcours formidable du team Rebellion au Mans, soit des SPYKER, des LOLA, une R-ONE et une ORECA championne du monde LMP2 cette année, voici la liste complète des « merveilles » que le public pourra admirer :


  • La MG 182 de Hans Waeffler, 17ème au Mans en 1955,
  • La Porsche Carrera 6 identique à celle avec laquelle Jo Siffert termina 4ème en 1966,
  • La Porsche 908/3 (5ème en 1973, identique à celle de Bernard Chenevière),
  • La Porsche RSR de Bernard Chenevière, 7ème en 1974,
  • La Porsche 935 de Manfred Schurti, en tête des 24 Heures avant son abandon en 1979,
  • La Porsche GT2 de Toni Seiler (1997),
  • La Lola T280 (1972) identique à celle pilotée alors par Jo Bonnier,
  • La Sauber C5 de Straehl-Bernhard, soit la première Sauber à rouler au Mans en 1977,
  • La Sauber C5 de Marc Surer (1978),
  • La Chevron-ROC gagnante en 2 litres en 1978 avec Laurent Ferrier,
  • La Cheetah G601 de Mario Luini-Philippe Roux-Sandro Plastina (1979),
  • La Lola T70 identique à celle qui roula au Mans en 1969 avec Bonnier-Gregory,
  • La Ford GT40 des Américains Bucknum-Hutcherson classée 3ème en 1966,
  • La Ferrari 333 SP (1998), en fait le dernier proto Ferrari apparu au Mans,
  • La Hope du team Morand, première voiture hybride vue au Mans (2011),
  • La Swiss Spirit de 2006 de Fässler (à ses débuts au Mans), Harold Primat et Philipp Peter.
 
Avouez que ce plateau est exceptionnel et qu’il va sans doute faire tourner les têtes de ceux qui, en guise de cadeau de Noël, souhaiteraient se replonger quelques instants dans l’ambiance des 24 HEURES DU MANS !


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News

13/11/2017

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Ses contours et surtout son contenu prennent leur forme définitive : l’Exposition réunissant une trentaine de voitures ayant, dans l’histoire, participé aux 24 Heures du Mans (on en a déjà parlé brièvement dans de précédentes « news » ou « potin ») se tiendra d’ici un mois soit du jeudi 14 au mercredi soir 20 décembre prochain au Speedy Garage de Romanel-sur-Lausanne, en marge de la célébration des dix ans de présence du team « REBELLION RACING » au Mans et de la sortie de notre ouvrage « Les Suisses au Mans ». Elle sera ouverte au public (selon un horaire encore à dévoiler) et l’entrée en sera gratuite.
Un catalogue retraçant les moments forts de ces dix années de présence sera à la disposition des visiteurs (et gratuit lui aussi) de même que ceux-ci pourront sur place acheter le nouvel ouvrage « Les Suisses au Mans » (tome 12) au milieu de diverses animations et attractions (entre autres des superbes miniatures et des « Art Strip » dédiés à Michel VAILLANT et à ses renommées bandes dessinées).
Parmi les véhicules exposés, des certitudes déjà : la PORSCHE 919 hybrid de Neel JANI et l’AUDI R18 de Marcel FAESSLER, soit les deux bolides qui leur permirent de remporter les 24 Heures du Mans à quatre reprises, entre 2011 et 2016, et d’en devenir des icônes, pour toujours.
Autres présences : des FERRARI (une 333 SP notamment, soit le dernier proto réalisé à Maranello il y a plus de vingt ans déjà), des LOLA, une kyrielle de PORSCHE – la marque favorite des concurrents suisses dans la Sarthe – plusieurs barquettes 2 litres qui firent le spectacle au Mans dans les années 1975-80, et bien sûr tous les modèles engagés depuis 2007 par le team « Rebellion Racing » (Spyker, Lola, R-One).
Unique ! Exceptionnel ! Les qualificatifs ne sont pas usurpés. Alors, cochez déjà ces dates : pour les amateurs de sport automobile et des 24 Heures du Mans en particulier, ce sera Noël avant l’heure…

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Potin

25/9/2017

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Porsche et les petits arrangements internes…
 
A moins d’un cataclysme d’amplitude neuf sur l’échelle de Richter d’ici la mi-novembre, Neel Jani (34 ans) ne sera pas champion du monde WEC 2017 ! Malgré sa vélocité qu’il a démontrée à maintes reprises encore cette saison au sein de l’équipe officielle Porsche, le Seelandais ne pourra pas conserver son maillot arc-en-ciel qu’il avait endossé à fin 2016 grâce notamment à son succès dans les 24 Heures du Mans.
La faute à son employeur et aux petits arrangements tactiques qui dictent à l’avance les vainqueurs de certaines épreuves (en DTM, on connaît cela depuis des « siècles » et plus personne s’en offusque) comme ce fut encore le cas en juillet au Nürburgring et en septembre à Austin au bénéfice du trio Hartley-Bernhard-Bamber. Deux courses où Neel Jani était clairement le plus rapide, le plus à l’aise et au commandement des opérations avant que les têtes pensantes de la marque de Stuttgart lui demandent de mettre (grossièrement) la flèche afin de laisser la voie libre à la seconde 919 hybrid. Une manière de faire que Porsche applique sans vergogne (à raison sans doute, d’un point de vue business) mais qui ternit et décrédibilise ces joutes déjà passablement écornées pour ne pas dire davantage. Bref…
Pour éviter définitivement ce genre de mascarade et ce mépris par rapport à la performance pure et à l’esprit sportif qui en devrait être le garant, il suffirait d’une mesure, d’une seule (que ne veulent évidemment pas prendre ni la FIA ni l’ACO qui pondent les règlements et ses subtilités) : supprimer carrément le titre attribué aux pilotes. Ce championnat WEC est un championnat de constructeurs, de marques (appellation au choix) et non pas celui des pilotes. Basta. Il y a déjà la formule 1 pour cela (qui, entre parenthèses, ferait bien aussi de gommer son classement « constructeurs » de son schéma car il ne sert à rien sinon à répartir aux yeux du public les gains que chaque team empochera en fin de saison…).


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PS : du temps du premier titre mondial acquis par Porsche en…1969, cette règle du seul championnat « constructeur » prévalait ; ce qui avait alors privé Jo Siffert de la couronne mondiale, lui le grand artisan de cette distinction avec ses six succès signés alors en l’espace de quatre mois (mais pas au Mans) sur des modèles 908 LH (2x dont ici à Monza), 908 spider (3) et 917 (1).

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Potin

1/8/2017

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L’hymne national suisse a retenti à l’issue des 24 Heures de Spa/Francorchamps, disputées le week-end dernier. Pas pour saluer le résultat de Edoardo MORTARA et de Raffaele MARCIELLO (3ème sur Mercedes), de Nico MULLER (5ème sur Audi) et encore moins de Marcel FAESSLER (11ème sur Audi) dont on attendait sans doute mieux compte tenu du potentiel de leur équipe et de leur matériel. Non ; c’est le team KESSEL RACING et l’une de ses Ferrari F488 qui eurent les honneurs du drapeau rouge et blanc hissé au centre du podium et de la musique ambiante qui l’accompagne en pareille circonstance après son (nouveau) succès en Am Cup grâce à l’équipage composé de Marco Zanuttini, Jacques Duyver, David Perel et Niki Cadei, tous « étiquetés » gentlemen driver.
Le Kessel Racing, placé sous l’autorité de RONNIE Kessel (le fils du regretté pilote de F1 Loris, 7ème en 1993 des 24 Heures du Mans au volant d’une Porsche 962) est basé à Grancia/Lugano et occupe une place de leader au sein des GT et ce depuis de nombreuses années, récoltant régulièrement les lauriers dans les diverses disciplines internationales que compte cette catégorie.
Pourtant, jamais, à ce jour, malgré un palmarès impressionnant, Kessel ne s’est aventuré officiellement au Mans. Mais depuis quelques éditions, on y aperçoit (discrètement) ses couleurs en appui de AF Corse, autre branche armée de la Scuderia Ferrari en GT. Peut-être qu’avec les changements qui se préparent dans le réajustement des règlements et les plateaux remaniés qui garniront l’endurance, verra t’on bientôt l’organisation tessinoise briller dans la Sarthe…
Pour en revenir à Spa et à ses 24 Heures qui sont au GT ce que le Mans est au WEC et à l’endurance « pure », rappelons que dans l’histoire, ils sont cinq Suisses seulement à s’y être imposés : Marc SURER en 1985 (BMW 635), la paire Lilian BRYNER-Enzo CALDERARI en 2004 sur une Ferrari 550 Maranello ainsi que Jean-Denis DELETRAZ/Marcel FAESSLER en 2007 sur une Chevrolet Corvette. En 1970, Claude HALDI-Bernard CHENEVIERE avait failli les précéder au palmarès (2ème sur une Porsche 911). Autant de grands noms du sport automobile suisse de l’ère moderne qui se distinguèrent dans les épreuves de 24 Heures, que ce soit à Spa, au Mans, voire pour certains (Bryner et Calderari) à Daytona.

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Il a été le premier pilote suisse à triompher lors des 24 Heures de Spa/Francorchamps : c’était en 1985 et Marc Surer qui défendait alors les couleurs de Brabham-BMW en Grand Prix (4ème à Monza, sur les talons d’un certain Ayrton Senna) le fit au volant d’une BMW 635, en compagnie de Gerhard Berger et de Roberto Ravaglia (notre photo). Une autre époque, où les pilotes de F1, s’adonnaient encore à quelques « extras » entre deux rendez-vous du championnat du monde…
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Potin

28/7/2017

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A prendre parfois le pouls auprès de fidèles lecteurs de notre série « Les Suisses au Mans », les quelques dessins qui y sont publiés régulièrement depuis 2012, en prise directe avec l’actualité des 24 Heures du Mans, semblent plutôt plaire. C’est Pierrick CHAZEAUD, résidant près de Tours soit à une soixantaine de kilomètres au sud du circuit accueillant la course, connu loin à la ronde pour son regard affûté et décalé, pour son coup de crayon caractéristique, qui en est à chaque édition l’auteur.
Il collaborera cette année encore à notre publication avec des sujets restituant notamment l’aventure de la « VAILLANTE REBELLION » et l’incroyable mania qui l’entoura et rappelant la malchance tenace qui colle aux basques de Sébastien BUEMI. Tout cela sera à découvrir d’ici le début décembre prochain, date programmée de parution du tome no 12. Un autre dessinateur, Pierre-Yves DUPARC, installé lui dans la banlieue de Genève, y « sévira » pour la première fois avec une fresque résumant les moments forts vécus par Marcel FAESSLER dans la Sarthe entre 2006 et 2016, avec évidemment ses trois victoires absolues comme vecteurs. De l’histoire ancienne, déjà…
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En juin dernier, à l’avant-veille de la course, autour d’une fondue réunissant dans l’espace hospitalier du team Rebellion la plupart des collaborateurs « extérieurs » – des photographes essentiellement – du livre « Les Suisses au Mans » (sur notre cliché, on aperçoit notamment sur la droite Jean-Baptiste Lassaux), Pierrick Chazeaud (au centre) était venu étaler certains de ses dessins dédiés aux concurrents suisses. Visiblement, le jeune Vaudois Hugo de SADELEER (20 ans depuis le 16 juillet passé) tout sourire à ses côtés et qui au final allait s’avérer être le meilleur représentant de la colonie suisse (5ème au « général » sur sa Ligier LMP2) passait également un bon moment…

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Potin

25/7/2017

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1977-1994 : ce n’est pas une annotation figurant sur la tombe d’un quelconque cimetière mais bien la période qui s’étale donc sur dix-sept ans et qui vit de nombreuses SAUBER prendre le départ des 24 Heures du Mans. Avec un pic formidable vécu en 1989 et le doublé signé des C9 à moteur Mercedes par les équipages MASS/REUTER/DICKENS et Brancatelli/Acheson/Baldi ! Une grande première sur le plan suisse.
Deux années plus tard, avec la C11, Peter Sauber disposait de toutes les cartes pour rééditer cet exploit et même mieux (un triplé) ; mais une fin de course mouvementée (problème récurrent de support d’alternateur) vint tout jeter à terre. Maigre consolation : au volant de l’une d’elles, Michael SCHUMACHER allait réaliser ce week-end là le meilleur chrono en course !
La première Sauber (le modèle C5 actionné par un moteur BMW) à avoir été alignée dans la Sarthe en juin 1977 fut attribuée au tandem suisse alémanique formé de Eugen STRAEHL et de Peter BERNHARD (notre photo). Elle se situait dans le peloton de tête de la catégorie des 2 litres jusqu’à son abandon (fuite d’huile) survenu au petit matin.
Au total, en comptabilisant les bolides préparés par des teams privés (comme par exemple celui du Savoyard Noël del Bello) et selon notre estimation, ce sont vingt-cinq Sauber qui dans l’histoire prirent le départ des 24 Heures.
Au niveau des pilotes suisses, on aperçut successivement à leur volant Eugen Straehl et Peter Bernhard (les « pionniers » dont on vient de parler) puis Marc SURER, Harry BLUMER (1978), Walter BRUN (sur une SHS) en 1982, Pierre-Alain LOMBARDI (1987) et Bernard SANTAL (1988). Quant à Max WELTI, pressenti en 1985 sur une C8, il dut déclarer forfait après le retrait de son équipe suite à des problèmes d’appuis qui avaient expédié son coéquipier le Danois John Nielsen dans les airs des Hunaudières…
C’est en 1994 que la dernière Sauber (privée car l’usine d’Hinwil avait fait le choix de bifurquer vers la F1 une année auparavant) fut alignée au Mans ; elle était confiée au trio français composé de Olivier Couvreur/Nicolas Minassian/Patrick Bourdais (le père de Sébastien) et elle fut contrainte à l’abandon.
La plupart de ces véhicules qui ont marqué l’histoire de l’endurance et du Mans dans la dernière partie du 20ème siècle seront bientôt visibles en Romandie, d’abord lors de la Rétro d’OLLON-VILLARS à la fin août puis à ROMANEL-SUR-LAUSANNE (au Speedy Garage) au début décembre dans le cadre du lancement du tome 12 de notre série « Les Suisses au Mans » et de l’exposition exceptionnelle consacrée aux 24 Heures du Mans et des voitures suisses qui s’y illustrèrent. A l’image, souvent, des Sauber…



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21/7/2017

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Il n’avait jamais participé aux 24 Heures du Mans ; mais il s’était notamment distingué à Daytona-Beach – le pendant américain de l’épreuve mancelle – et était le papa de Joël aperçu à deux reprises dans la Sarthe avec une Porsche GTE (2012 & 2016) : Romeo CAMATHIAS s’est éteint le 22 mai dernier à Lugano. Il aurait fêté ses 70 ans le 16 décembre prochain.
Son entrée en sport automobile avait été tonitruante : en février 1977, alors âgé de 30 ans, il s’était d’emblée mis en évidence en s’adjugeant la 2ème place absolue à l’occasion des 24 Heures de DAYTONA au volant d’une Porsche 935 du team Jolly Club. Quelques semaines plus tard, il récidivait, avec le même matériel et la même structure (les Italiens Finotto et Facetti étaient ses coéquipiers) lors de la course du Mugello, manche du championnat du monde des marques.
L’année suivante, c’est en F2 (l’antichambre de la F1 à l’époque) qu’il tentait sa chance – au moment où un certain Marc SURER, engagé par l’usine March-BMW entamait son ascension vers les GP – successivement à THRUXTON (16ème) et à Hockenheim au volant d’une Ralt à moteur BMW/Mader. Mais très vite, il décidait de marquer une longue pause dans son parcours et choisissait ensuite le « Tourisme » (24 Heures de Spa, 17ème en 1988) avec des Alfa Romeo, des BMW et des Ford Sierra Cosworth.
Directeur de la société « Camathias Group » basée à Lugano-Paradiso, il oeuvrait dans la finance et l’immobilier. Et pour la petite histoire, il était aussi le neveu de FLORIAN Camathias installé à Veytaux/Montreux, pilote émérite de side-car au niveau international dans les années 1960 (s’imposant notamment lors du fameux Tourist Trophy sur l’Ile de Man), décédé à Brands-Hatch en 1965.

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Au Mans, en 2012, Romeo Camathias était venu soutenir son fils Joël qui débutait dans la Sarthe. Leur entente et les liens qui les unissaient étaient très forts. Joël allait alors se classer 33ème au volant d’une Porsche 911 RSR.
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Potin

19/7/2017

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Mais que font donc les mouvements féministes de la planète ? Il y a un mois, sur la grille de départ des 24 Heures du Mans, il n’y avait qu’une seule fille (soit 0,01% du total du plateau) en combinaison de pilote : la Danoise Christina NIELSEN. Elle s’y est finalement classée 44ème au volant de sa Ferrari 488 engagée en LMGTE-Am par la Scuderia Corsa.
Dans l’histoire des 24 Heures, c’est la période située entre les deux guerres mondiales (1929-1939) qui coïncida avec les taux les plus élevés de participation féminine. Et à ce jour, le record absolu est fixé à dix filles, oui dix, en lice la même année ; c’était en 1935 ! Quant au classement le plus flatteur obtenu par un équipage du sexe dit faible (utilise t’on encore cette métaphore ?), l’événement remonte à 1930 avec la brillante septième place au « général » décrochée par les Françaises Odile Siko et Marguerite Mareuse sur une Bugatti. Siko fut encore plus performante deux éditions plus tard (avec l’aide du dénommé Louis Charavel) en se classant 4ème sur une Alfa Romeo !
L’une des dernières à s’être aventurée dans la Sarthe n’est autre que la Vaudoise Natacha GACHNANG (30 ans en octobre prochain) qui porte désormais le nom de son mari, SOTTAS ; après son expérience écourtée avec la Matech Ford GT (abandon avec ses coéquipières Rahel Frey et Cyndie Allemann suite à un incendie), elle revint en 2013 au Mans au sein du team de Benoît Morand pour y cueillir un très bon résultat (11ème au volant d’une Morgan-Judd LMP2). Depuis, Natacha a d’autres centres d’intérêt dans la vie même si elle fera une amicale réapparition, sur un produit « maison » c’est-à-dire une Cegga-Maserati, lors de la Rétro Ollon-Villars prévue à la fin août : elle exerce depuis quelques temps déjà la profession de monitrice d’auto-école dans la région du Chablais (Aigle-Monthey) ; et dans l’intervalle, elle a accouché d’un petit Tyron âgé de huit mois aujourd’hui.
Avec une maman pilote au Mans (sans parler de son parcours en monoplace), un oncle – Sébastien BUEMI, 55 départs en GP, suivis de ses exploits avec Toyota en endurance et en Formule E avec Renault/DAMS – un grand-père, Olivier, tout aussi passionné par les sports mécaniques, patron de la maison de vêtements WARSON spécialisée dans le domaine et un arrière-grand-père, Georges, au palmarès (en montagne surtout) long comme un jour sans pain, la valeur n’attendra sans doute point le nombre des années… 
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11/7/2017

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Nous vous l’annoncions en primeur le 15 mai dernier dans une de nos « news » : une exceptionnelle exposition de voitures ayant participé aux 24 Heures du Mans se tiendra du 6 au 13 décembre prochain dans les locaux du « SPEEDY GARAGE » à Romanel-sur-Lausanne, fief du team REBELLION. Soit dans moins de cinq mois ! L’affiche, basée sur la mise en lumière de bolides ayant permis à des pilotes et des teams suisses de briller dans la Sarthe de 1923 (date de la création de l’épreuve) à nos jours, promet d’être attrayante et singulière avec au moins 25 modèles originaux dont des PORSCHE bien sûr qui attirèrent bon nombre de compétiteurs helvétiques, une AUDI, des LOLA, des FERRARI, des SAUBER, une CHEVRON, une CHEETAH et évidemment toute la gamme des protos que l’écurie Rebellion a engagé au Mans depuis 2007 en commençant par des SPYKER, en poursuivant avec des LOLA et finalement en se liant avec ORECA depuis 2014. Petit exemple – pour vous faire déjà saliver – de ce que cette « rétro » comprendra comme attractions : la Berliet VH 12 HP (en fait, un modèle similaire) avec laquelle le Bâlois Eduard PROBST né en 1898 et premier pilote Suisse à s’être présenté au départ des 24 Heures du Mans en 1923 (notre photo de l’époque) et la Porche 919 hybrid gagnante en 2016 avec Neel JANI au volant seront de la partie ! Comme pour mieux voyager et se guider à travers un siècle des 24 Heures. Vous avez dit bluffant ? Vous ne serez pas déçu…et conseil d’ami : cochez ces dates sur votre agenda (électronique ou de papier) et suivez régulièrement le contenu de nos « news » sur notre site pour en savoir davantage.
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    Auteur

    Jean-Marie Wyder

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    Après un silence de plus de six mois – et à la demande générale, restons modestes… – nous avons décidé de redonner vie à ce site. Comme annoncé à l’époque (novembre 2016), ce sera sous une forme un peu différente, mais le plus souvent décalée, sans servir de manière servile et infantile la soupe proposée par des communicants de tout poil, autoproclamés seuls compétents, en faisant par conséquent la part belle aux infos inédites et colorées. En espérant que cette correction de trajectoire vous plaira – merci d’avance pour vos futurs commentaires – et vous permettra de rester branchés, en particulier sur les 24 Heures du Mans et ses acteurs suisses ; d’hier comme d’aujourd’hui. (jmw/jean-marie wyder)


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