Les Suisses au Mans
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RIP Christian

24/4/2023

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Le 15 avril 2023. Un samedi  presque ordinaire. Et puis la nouvelle qui tombe, brutalement : Christian Borel n’est plus. Son cœur a lâché après qu’il ait battu durant 73 années au rythme des sports mécaniques. Il avait pourtant un gros cœur, l’ami Christian. Dans l’univers des quatre roues qu’il fréquentait depuis la fin des années 1960 (après avoir pratiqué la natation et le water-polo à un bon niveau), il s’était d’abord fait un nom dans les épreuves nationales (côtes, slaloms, rallyes) en tant que compétiteur, sans prétention aucune sinon celle d’assouvir une passion naissante au volant de son NSU TT inscrite par l’écurie des Ordons. Sa petite heure de gloire – ce n’était pas son genre de la rechercher – il allait la connaître à l’occasion du rallye de Court 1985, manche du championnat suisse, à la droite du talentueux Jurassien Jean-Paul Saucy avec une Lancia Delta HF en s’imposant dans le groupe N !
 
Mais c’est avant tout comme témoin d’événements des sport mécaniques que Christian Borel allait se révéler être un observateur averti : en karting d’abord (qui l’incita à publier un livre sur les compétitions nationales) puis en sport automobile avec une préférence marquée pour les rallyes et l’endurance.
 
C’est ainsi qu’après avoir créé et développé avec son épouse Elisabeth une revue appelée « Turbo » entre 1975 et 86, il collabora régulièrement à la Revue Automobile en axant ses thèmes sur les épreuves d’endurance et sur le DTM dont il devint un spécialiste dans le sens strict du terme. Il étendit ses piges en étant promu correspondant pour l’Europe du mensuel « Pole Position Magazine » implanté au Québec. Avec son attirail de téléobjectifs et ses carnets de notes, il passait des heures et des heures à trouver les bons angles, à recueillir l’avis des hommes qui faisaient l’actualité que ce soit sous les déluges de Spa, dans le brouillard du Nürburgring ou sous le soleil de la Sarthe. A l’occasion de leur rendez-vous des 24 Heures…
 
Il vit ainsi les jeunes pousses de l’époque qui avaient pour noms Marcel Fässler, Neel Jani, Romain Grosjean, Sébastien Buemi, Natacha Gachnang (aux Vaudois, il leur consacra un livre du temps de leurs saisons BMW) pour ne citer qu’eux sur le plan national, débuter leur carrière et la tracer par la suite avec le formidable succès que l’on sait.
 
En endurance, à son « palmarès », figurent 50 (!) présences aux 24 Heures du Mans (sur le terrain, à commencer par le « test day » puis les vérifications techniques, les essais libres, les qualifications, les parades, les présentations/conférences de presse de tout bord et la course évidemment). En résultèrent des montagnes de contacts, de relations, de connaissances et surtout d’histoires le plus souvent méconnues qu’un beau jour de 2006 Borel décida de coucher sur papier, lançant avec Jean-Marie Wyder la série de douze tomes des livres intitulée « Les Suisses au Mans ». Non seulement, il allait puiser dans sa mémoire et ses archives la matière pour écrire, en particulier rédiger des portraits et des analyses fouillées; mais encore enrichissait-il de ses photos nombre de chapitres ; et que fort de son expérience de typographe de profession qu’il fut durant de nombreuses années, il calibrait et mettait le tout en pages, dans son bureau style caverne d’Ali baba, au milieu de sa collection de modèles réduits (une autre de ses passions) et de livres provenant de tous horizons !
 
C’est ainsi qu’il fut au balcon lorsque Fässler décrocha la première victoire d’un pilote Helvète dans la Sarthe (2011) suivie par celles de Neel Jani et de Sébastien Buemi sans oublier les exploits (entre autres) des teams Filipinetti, Sauber et Rebellion. Des moments d’intenses émotions dont il n’était pas peu fier d’en avoir été le témoin privilégié car vécu en coulisses et proche de ses protagonistes pour la plupart.
 
Sur la lancée de cette série devenue une référence incontournable mais en levant un peu le pied, en gardant néanmoins un regard acéré sur ce monde au sein duquel il avait vu défiler de près plusieurs générations de pilotes de renommée mondiale, Christian allait aussi participer à la réalisation d’autres ouvrages (« Les pilotes suisses de F1 » et « Il s’appelait Siffert, Jo Siffert ») ; et il venait de mettre un point final à celui dédié à Clay Regazzoni  (« Der Unzerstöbare ») qui paraîtra dans quelques jours.
 
Eminent spécialiste (notamment) des GP Moto, Jean-Claude Schertenleib faisait aussi appel à ses services afin de confectionner la série intitulée « Les Années Grands Prix Motos » via les Editions Turbo que Christian pilotait depuis la France voisine, entre Pontarlier et Besançon, où il s’était installé depuis quelques années après avoir vécu longtemps à Couvet dans le Val de Travers (Neuchâtel).
 
Fiable, consciencieux au point d’en avoir parfois mal à l’estomac, détenteur de connaissances comme peu de personnes dans les domaines de l’endurance, du DTM et des rallyes du mondial (WRC), jamais avare de les partager non sans y ajouter quelques commentaires bien sentis qui traduisaient son implication, incollable car devenu un véritable dictionnaire ambulant, Christian Borel opérait sans se mettre en avant ; ce qui tranchait fortement dans ces milieux parfois bling bling où l’exactitude des récits historiques laissent souvent à désirer…
Peu de choses pouvait le faire sortir de ses gonds ; mais quand il s’agissait de défendre une cause juste et noble, il ne s’embarrassait pas et l’exprimait alors haut et fort. Avec conviction.
 
En toute discrétion, comme fut sa vie : c’est ainsi que Christian s’en est allé. En ayant su partager sa passion à travers ses témoignages disponibles désormais et à jamais dans les bibliothèques et les médiathèques. RIP l’Ami !
 
jean-marie wyder
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Claude Haldi s'est éteint

26/12/2017

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C’est une figure marquante du sport automobile suisse qui vient de nous quitter : Claude HALDI s’est éteint le lendemain de la Noël 2017 dans un établissement médicalisé du Chablais, des suites de la maladie d’Alzheimer. Il avait 75 ans (il était né le 28 novembre 1942 à Lausanne).
Haldi, c’est notamment vingt-deux (!) participations aux 24 Heures du Mans, entre 1968 et 1993. Un record absolu parmi les quelques 150 pilotes du pays ayant, dans l’histoire, tenté leur chance dans la Sarthe.
Le plus souvent, c’est au volant de Porsche qu’il les disputa, avec pour meilleurs classements un 11ème rang en 1979 (sur une 935), un 12ème en 1986 (WM) et une victoire de catégorie (GTX) en 1975 (911 Turbo). On rappellera aussi que c’est son bolide, une WM à moteur Peugeot double turbo, alors piloté par son camarade français Roger DORCHY, qui signa au Mans en 1988 – sans doute pour l’éternité – la vitesse la plus élevée enregistrée en course en atteignant les 405 km/h. sur les Hunaudières !
PORSCHE, le préparateur lausannois Guido HABERTHUR, son coéquipier et ami Bernard CHENEVIERE avec lequel il se distingua régulièrement en endurance (victoire en GT aux 1000 Km de Spa 1970, 2ème des 24 Heures de SPA en 1969) furent étroitement liés aux exploits d’Haldi qui connut également le succès en rallyes (champion suisse en 1979 sur une turbo de chez Haberthur en compagnie de Bernard Sandoz) et en courses de côte, notamment dans le cadre du championnat d’Europe de la montagne alors à son apogée et dont il fut sacré champion GT en 1970 sur une 911S.
A deux reprises (1973 et 1987), Haldi défendit les couleurs de l’usine Porsche au Mans mais sans parvenir à concrétiser, à son plus grand regret. Il se consola en remportant pour la firme de Stuttgart les 84 Heures du Nürburgring sur une 914/6 avant de l’aider à s’adjuger le titre mondial des rallyes 1970 (12ème au RAC avec John Gretener). Porsche allait d’ailleurs le récompenser pour ses remarquables résultats (entre autres en Allemagne, dans le championnat des « silhouettes ») en le désignant comme le meilleur pilote privé de la marque au monde à l’issue de la saison 1975 !
Président de l’ACS section Vaud durant de nombreuses années, instructeur patenté des cours de pilotage distillés par cet organisme chaque printemps au Paul Ricard, Claude Haldi fut également un ardent défenseur de la cause du retour d’un circuit permanent en Suisse (dans la région de Moudon) ; mais face aux innombrables oppositions qui se manifestèrent alors, il préféra jeter l’éponge.
C’est indiscutablement un tout grand nom du sport automobile suisse – de la même génération que Jo Siffert et Clay Regazzoni – avec une reconnaissance évidente également à l’étranger, qui s’en est allé. RIP Claude.
 
PS : omniprésent dans la série de nos ouvrages « Les Suisses au Mans » compte tenu du nombre de ses participations au Mans, Claude Haldi fit notamment l’objet d’un reportage complet à propos de sa riche carrière dans le tome 9 (2014) avec une rétrospective abondamment illustrée sans parler de toutes ses présences détaillées dans la Sarthe (tome 1/2007).



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  En action: c'est au Nürburgring en 1980 sur une  
  Porsche 935

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Sur le podium des 1000 Km de Dijon 1980 : Haldi (à gauche), 2ème derrière le duo Pescarolo-Barth (Porsche 935)
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News

11/12/2017

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24 bolides des 24 Heures du Mans à votre porte…
 
Ca y est : nous voilà à quelques heures seulement de l’ouverture de l’Exposition dédiée aux 24 Heures du Mans prévue à ROMANEL-sur-Lausanne dans les locaux du « Rebellion Motors » (ex Speedy Garage) afin de célébrer les dix années de présence du team REBELLION RACING au Mans, son superbe titre mondial WEC en LMP2 et la sortie de notre ouvrage « LES SUISSES AU MANS » édition 2017.
 
Vingt-quatre bolides ayant eu un lien direct dans l’histoire avec les 24 Heures du Mans seront ainsi offerts à la vue du public dès le jeudi 14 décembre prochain jusqu’au mercredi 20 décembre (week-end compris) selon l’horaire que voici : 14h00-20h00. L’entrée au public sera gratuite.
Le clou de cette manifestation, sans équivalence à ce jour en Suisse, sera incontestablement la présence (dans leur configuration course de l’époque, il faut le préciser) de l’AUDI R18 qui a permis à Marcel FAESSLER de devenir le premier pilote suisse à triompher dans la Sarthe (2011) et de la PORSCHE 919 hybrid de Neel JANI vainqueur en 2016 !
 
Outre six voitures retraçant le parcours formidable du team Rebellion au Mans, soit des SPYKER, des LOLA, une R-ONE et une ORECA championne du monde LMP2 cette année, voici la liste complète des « merveilles » que le public pourra admirer :


  • La MG 182 de Hans Waeffler, 17ème au Mans en 1955,
  • La Porsche Carrera 6 identique à celle avec laquelle Jo Siffert termina 4ème en 1966,
  • La Porsche 908/3 (5ème en 1973, identique à celle de Bernard Chenevière),
  • La Porsche RSR de Bernard Chenevière, 7ème en 1974,
  • La Porsche 935 de Manfred Schurti, en tête des 24 Heures avant son abandon en 1979,
  • La Porsche GT2 de Toni Seiler (1997),
  • La Lola T280 (1972) identique à celle pilotée alors par Jo Bonnier,
  • La Sauber C5 de Straehl-Bernhard, soit la première Sauber à rouler au Mans en 1977,
  • La Sauber C5 de Marc Surer (1978),
  • La Chevron-ROC gagnante en 2 litres en 1978 avec Laurent Ferrier,
  • La Cheetah G601 de Mario Luini-Philippe Roux-Sandro Plastina (1979),
  • La Lola T70 identique à celle qui roula au Mans en 1969 avec Bonnier-Gregory,
  • La Ford GT40 des Américains Bucknum-Hutcherson classée 3ème en 1966,
  • La Ferrari 333 SP (1998), en fait le dernier proto Ferrari apparu au Mans,
  • La Hope du team Morand, première voiture hybride vue au Mans (2011),
  • La Swiss Spirit de 2006 de Fässler (à ses débuts au Mans), Harold Primat et Philipp Peter.
 
Avouez que ce plateau est exceptionnel et qu’il va sans doute faire tourner les têtes de ceux qui, en guise de cadeau de Noël, souhaiteraient se replonger quelques instants dans l’ambiance des 24 HEURES DU MANS !


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News

13/11/2017

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Ses contours et surtout son contenu prennent leur forme définitive : l’Exposition réunissant une trentaine de voitures ayant, dans l’histoire, participé aux 24 Heures du Mans (on en a déjà parlé brièvement dans de précédentes « news » ou « potin ») se tiendra d’ici un mois soit du jeudi 14 au mercredi soir 20 décembre prochain au Speedy Garage de Romanel-sur-Lausanne, en marge de la célébration des dix ans de présence du team « REBELLION RACING » au Mans et de la sortie de notre ouvrage « Les Suisses au Mans ». Elle sera ouverte au public (selon un horaire encore à dévoiler) et l’entrée en sera gratuite.
Un catalogue retraçant les moments forts de ces dix années de présence sera à la disposition des visiteurs (et gratuit lui aussi) de même que ceux-ci pourront sur place acheter le nouvel ouvrage « Les Suisses au Mans » (tome 12) au milieu de diverses animations et attractions (entre autres des superbes miniatures et des « Art Strip » dédiés à Michel VAILLANT et à ses renommées bandes dessinées).
Parmi les véhicules exposés, des certitudes déjà : la PORSCHE 919 hybrid de Neel JANI et l’AUDI R18 de Marcel FAESSLER, soit les deux bolides qui leur permirent de remporter les 24 Heures du Mans à quatre reprises, entre 2011 et 2016, et d’en devenir des icônes, pour toujours.
Autres présences : des FERRARI (une 333 SP notamment, soit le dernier proto réalisé à Maranello il y a plus de vingt ans déjà), des LOLA, une kyrielle de PORSCHE – la marque favorite des concurrents suisses dans la Sarthe – plusieurs barquettes 2 litres qui firent le spectacle au Mans dans les années 1975-80, et bien sûr tous les modèles engagés depuis 2007 par le team « Rebellion Racing » (Spyker, Lola, R-One).
Unique ! Exceptionnel ! Les qualificatifs ne sont pas usurpés. Alors, cochez déjà ces dates : pour les amateurs de sport automobile et des 24 Heures du Mans en particulier, ce sera Noël avant l’heure…

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Potin

25/9/2017

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Porsche et les petits arrangements internes…
 
A moins d’un cataclysme d’amplitude neuf sur l’échelle de Richter d’ici la mi-novembre, Neel Jani (34 ans) ne sera pas champion du monde WEC 2017 ! Malgré sa vélocité qu’il a démontrée à maintes reprises encore cette saison au sein de l’équipe officielle Porsche, le Seelandais ne pourra pas conserver son maillot arc-en-ciel qu’il avait endossé à fin 2016 grâce notamment à son succès dans les 24 Heures du Mans.
La faute à son employeur et aux petits arrangements tactiques qui dictent à l’avance les vainqueurs de certaines épreuves (en DTM, on connaît cela depuis des « siècles » et plus personne s’en offusque) comme ce fut encore le cas en juillet au Nürburgring et en septembre à Austin au bénéfice du trio Hartley-Bernhard-Bamber. Deux courses où Neel Jani était clairement le plus rapide, le plus à l’aise et au commandement des opérations avant que les têtes pensantes de la marque de Stuttgart lui demandent de mettre (grossièrement) la flèche afin de laisser la voie libre à la seconde 919 hybrid. Une manière de faire que Porsche applique sans vergogne (à raison sans doute, d’un point de vue business) mais qui ternit et décrédibilise ces joutes déjà passablement écornées pour ne pas dire davantage. Bref…
Pour éviter définitivement ce genre de mascarade et ce mépris par rapport à la performance pure et à l’esprit sportif qui en devrait être le garant, il suffirait d’une mesure, d’une seule (que ne veulent évidemment pas prendre ni la FIA ni l’ACO qui pondent les règlements et ses subtilités) : supprimer carrément le titre attribué aux pilotes. Ce championnat WEC est un championnat de constructeurs, de marques (appellation au choix) et non pas celui des pilotes. Basta. Il y a déjà la formule 1 pour cela (qui, entre parenthèses, ferait bien aussi de gommer son classement « constructeurs » de son schéma car il ne sert à rien sinon à répartir aux yeux du public les gains que chaque team empochera en fin de saison…).


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PS : du temps du premier titre mondial acquis par Porsche en…1969, cette règle du seul championnat « constructeur » prévalait ; ce qui avait alors privé Jo Siffert de la couronne mondiale, lui le grand artisan de cette distinction avec ses six succès signés alors en l’espace de quatre mois (mais pas au Mans) sur des modèles 908 LH (2x dont ici à Monza), 908 spider (3) et 917 (1).

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Potin

1/8/2017

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L’hymne national suisse a retenti à l’issue des 24 Heures de Spa/Francorchamps, disputées le week-end dernier. Pas pour saluer le résultat de Edoardo MORTARA et de Raffaele MARCIELLO (3ème sur Mercedes), de Nico MULLER (5ème sur Audi) et encore moins de Marcel FAESSLER (11ème sur Audi) dont on attendait sans doute mieux compte tenu du potentiel de leur équipe et de leur matériel. Non ; c’est le team KESSEL RACING et l’une de ses Ferrari F488 qui eurent les honneurs du drapeau rouge et blanc hissé au centre du podium et de la musique ambiante qui l’accompagne en pareille circonstance après son (nouveau) succès en Am Cup grâce à l’équipage composé de Marco Zanuttini, Jacques Duyver, David Perel et Niki Cadei, tous « étiquetés » gentlemen driver.
Le Kessel Racing, placé sous l’autorité de RONNIE Kessel (le fils du regretté pilote de F1 Loris, 7ème en 1993 des 24 Heures du Mans au volant d’une Porsche 962) est basé à Grancia/Lugano et occupe une place de leader au sein des GT et ce depuis de nombreuses années, récoltant régulièrement les lauriers dans les diverses disciplines internationales que compte cette catégorie.
Pourtant, jamais, à ce jour, malgré un palmarès impressionnant, Kessel ne s’est aventuré officiellement au Mans. Mais depuis quelques éditions, on y aperçoit (discrètement) ses couleurs en appui de AF Corse, autre branche armée de la Scuderia Ferrari en GT. Peut-être qu’avec les changements qui se préparent dans le réajustement des règlements et les plateaux remaniés qui garniront l’endurance, verra t’on bientôt l’organisation tessinoise briller dans la Sarthe…
Pour en revenir à Spa et à ses 24 Heures qui sont au GT ce que le Mans est au WEC et à l’endurance « pure », rappelons que dans l’histoire, ils sont cinq Suisses seulement à s’y être imposés : Marc SURER en 1985 (BMW 635), la paire Lilian BRYNER-Enzo CALDERARI en 2004 sur une Ferrari 550 Maranello ainsi que Jean-Denis DELETRAZ/Marcel FAESSLER en 2007 sur une Chevrolet Corvette. En 1970, Claude HALDI-Bernard CHENEVIERE avait failli les précéder au palmarès (2ème sur une Porsche 911). Autant de grands noms du sport automobile suisse de l’ère moderne qui se distinguèrent dans les épreuves de 24 Heures, que ce soit à Spa, au Mans, voire pour certains (Bryner et Calderari) à Daytona.

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Il a été le premier pilote suisse à triompher lors des 24 Heures de Spa/Francorchamps : c’était en 1985 et Marc Surer qui défendait alors les couleurs de Brabham-BMW en Grand Prix (4ème à Monza, sur les talons d’un certain Ayrton Senna) le fit au volant d’une BMW 635, en compagnie de Gerhard Berger et de Roberto Ravaglia (notre photo). Une autre époque, où les pilotes de F1, s’adonnaient encore à quelques « extras » entre deux rendez-vous du championnat du monde…
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Potin

28/7/2017

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A prendre parfois le pouls auprès de fidèles lecteurs de notre série « Les Suisses au Mans », les quelques dessins qui y sont publiés régulièrement depuis 2012, en prise directe avec l’actualité des 24 Heures du Mans, semblent plutôt plaire. C’est Pierrick CHAZEAUD, résidant près de Tours soit à une soixantaine de kilomètres au sud du circuit accueillant la course, connu loin à la ronde pour son regard affûté et décalé, pour son coup de crayon caractéristique, qui en est à chaque édition l’auteur.
Il collaborera cette année encore à notre publication avec des sujets restituant notamment l’aventure de la « VAILLANTE REBELLION » et l’incroyable mania qui l’entoura et rappelant la malchance tenace qui colle aux basques de Sébastien BUEMI. Tout cela sera à découvrir d’ici le début décembre prochain, date programmée de parution du tome no 12. Un autre dessinateur, Pierre-Yves DUPARC, installé lui dans la banlieue de Genève, y « sévira » pour la première fois avec une fresque résumant les moments forts vécus par Marcel FAESSLER dans la Sarthe entre 2006 et 2016, avec évidemment ses trois victoires absolues comme vecteurs. De l’histoire ancienne, déjà…
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En juin dernier, à l’avant-veille de la course, autour d’une fondue réunissant dans l’espace hospitalier du team Rebellion la plupart des collaborateurs « extérieurs » – des photographes essentiellement – du livre « Les Suisses au Mans » (sur notre cliché, on aperçoit notamment sur la droite Jean-Baptiste Lassaux), Pierrick Chazeaud (au centre) était venu étaler certains de ses dessins dédiés aux concurrents suisses. Visiblement, le jeune Vaudois Hugo de SADELEER (20 ans depuis le 16 juillet passé) tout sourire à ses côtés et qui au final allait s’avérer être le meilleur représentant de la colonie suisse (5ème au « général » sur sa Ligier LMP2) passait également un bon moment…

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Potin

25/7/2017

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1977-1994 : ce n’est pas une annotation figurant sur la tombe d’un quelconque cimetière mais bien la période qui s’étale donc sur dix-sept ans et qui vit de nombreuses SAUBER prendre le départ des 24 Heures du Mans. Avec un pic formidable vécu en 1989 et le doublé signé des C9 à moteur Mercedes par les équipages MASS/REUTER/DICKENS et Brancatelli/Acheson/Baldi ! Une grande première sur le plan suisse.
Deux années plus tard, avec la C11, Peter Sauber disposait de toutes les cartes pour rééditer cet exploit et même mieux (un triplé) ; mais une fin de course mouvementée (problème récurrent de support d’alternateur) vint tout jeter à terre. Maigre consolation : au volant de l’une d’elles, Michael SCHUMACHER allait réaliser ce week-end là le meilleur chrono en course !
La première Sauber (le modèle C5 actionné par un moteur BMW) à avoir été alignée dans la Sarthe en juin 1977 fut attribuée au tandem suisse alémanique formé de Eugen STRAEHL et de Peter BERNHARD (notre photo). Elle se situait dans le peloton de tête de la catégorie des 2 litres jusqu’à son abandon (fuite d’huile) survenu au petit matin.
Au total, en comptabilisant les bolides préparés par des teams privés (comme par exemple celui du Savoyard Noël del Bello) et selon notre estimation, ce sont vingt-cinq Sauber qui dans l’histoire prirent le départ des 24 Heures.
Au niveau des pilotes suisses, on aperçut successivement à leur volant Eugen Straehl et Peter Bernhard (les « pionniers » dont on vient de parler) puis Marc SURER, Harry BLUMER (1978), Walter BRUN (sur une SHS) en 1982, Pierre-Alain LOMBARDI (1987) et Bernard SANTAL (1988). Quant à Max WELTI, pressenti en 1985 sur une C8, il dut déclarer forfait après le retrait de son équipe suite à des problèmes d’appuis qui avaient expédié son coéquipier le Danois John Nielsen dans les airs des Hunaudières…
C’est en 1994 que la dernière Sauber (privée car l’usine d’Hinwil avait fait le choix de bifurquer vers la F1 une année auparavant) fut alignée au Mans ; elle était confiée au trio français composé de Olivier Couvreur/Nicolas Minassian/Patrick Bourdais (le père de Sébastien) et elle fut contrainte à l’abandon.
La plupart de ces véhicules qui ont marqué l’histoire de l’endurance et du Mans dans la dernière partie du 20ème siècle seront bientôt visibles en Romandie, d’abord lors de la Rétro d’OLLON-VILLARS à la fin août puis à ROMANEL-SUR-LAUSANNE (au Speedy Garage) au début décembre dans le cadre du lancement du tome 12 de notre série « Les Suisses au Mans » et de l’exposition exceptionnelle consacrée aux 24 Heures du Mans et des voitures suisses qui s’y illustrèrent. A l’image, souvent, des Sauber…



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News

21/7/2017

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Il n’avait jamais participé aux 24 Heures du Mans ; mais il s’était notamment distingué à Daytona-Beach – le pendant américain de l’épreuve mancelle – et était le papa de Joël aperçu à deux reprises dans la Sarthe avec une Porsche GTE (2012 & 2016) : Romeo CAMATHIAS s’est éteint le 22 mai dernier à Lugano. Il aurait fêté ses 70 ans le 16 décembre prochain.
Son entrée en sport automobile avait été tonitruante : en février 1977, alors âgé de 30 ans, il s’était d’emblée mis en évidence en s’adjugeant la 2ème place absolue à l’occasion des 24 Heures de DAYTONA au volant d’une Porsche 935 du team Jolly Club. Quelques semaines plus tard, il récidivait, avec le même matériel et la même structure (les Italiens Finotto et Facetti étaient ses coéquipiers) lors de la course du Mugello, manche du championnat du monde des marques.
L’année suivante, c’est en F2 (l’antichambre de la F1 à l’époque) qu’il tentait sa chance – au moment où un certain Marc SURER, engagé par l’usine March-BMW entamait son ascension vers les GP – successivement à THRUXTON (16ème) et à Hockenheim au volant d’une Ralt à moteur BMW/Mader. Mais très vite, il décidait de marquer une longue pause dans son parcours et choisissait ensuite le « Tourisme » (24 Heures de Spa, 17ème en 1988) avec des Alfa Romeo, des BMW et des Ford Sierra Cosworth.
Directeur de la société « Camathias Group » basée à Lugano-Paradiso, il oeuvrait dans la finance et l’immobilier. Et pour la petite histoire, il était aussi le neveu de FLORIAN Camathias installé à Veytaux/Montreux, pilote émérite de side-car au niveau international dans les années 1960 (s’imposant notamment lors du fameux Tourist Trophy sur l’Ile de Man), décédé à Brands-Hatch en 1965.

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Au Mans, en 2012, Romeo Camathias était venu soutenir son fils Joël qui débutait dans la Sarthe. Leur entente et les liens qui les unissaient étaient très forts. Joël allait alors se classer 33ème au volant d’une Porsche 911 RSR.
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Potin

19/7/2017

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Mais que font donc les mouvements féministes de la planète ? Il y a un mois, sur la grille de départ des 24 Heures du Mans, il n’y avait qu’une seule fille (soit 0,01% du total du plateau) en combinaison de pilote : la Danoise Christina NIELSEN. Elle s’y est finalement classée 44ème au volant de sa Ferrari 488 engagée en LMGTE-Am par la Scuderia Corsa.
Dans l’histoire des 24 Heures, c’est la période située entre les deux guerres mondiales (1929-1939) qui coïncida avec les taux les plus élevés de participation féminine. Et à ce jour, le record absolu est fixé à dix filles, oui dix, en lice la même année ; c’était en 1935 ! Quant au classement le plus flatteur obtenu par un équipage du sexe dit faible (utilise t’on encore cette métaphore ?), l’événement remonte à 1930 avec la brillante septième place au « général » décrochée par les Françaises Odile Siko et Marguerite Mareuse sur une Bugatti. Siko fut encore plus performante deux éditions plus tard (avec l’aide du dénommé Louis Charavel) en se classant 4ème sur une Alfa Romeo !
L’une des dernières à s’être aventurée dans la Sarthe n’est autre que la Vaudoise Natacha GACHNANG (30 ans en octobre prochain) qui porte désormais le nom de son mari, SOTTAS ; après son expérience écourtée avec la Matech Ford GT (abandon avec ses coéquipières Rahel Frey et Cyndie Allemann suite à un incendie), elle revint en 2013 au Mans au sein du team de Benoît Morand pour y cueillir un très bon résultat (11ème au volant d’une Morgan-Judd LMP2). Depuis, Natacha a d’autres centres d’intérêt dans la vie même si elle fera une amicale réapparition, sur un produit « maison » c’est-à-dire une Cegga-Maserati, lors de la Rétro Ollon-Villars prévue à la fin août : elle exerce depuis quelques temps déjà la profession de monitrice d’auto-école dans la région du Chablais (Aigle-Monthey) ; et dans l’intervalle, elle a accouché d’un petit Tyron âgé de huit mois aujourd’hui.
Avec une maman pilote au Mans (sans parler de son parcours en monoplace), un oncle – Sébastien BUEMI, 55 départs en GP, suivis de ses exploits avec Toyota en endurance et en Formule E avec Renault/DAMS – un grand-père, Olivier, tout aussi passionné par les sports mécaniques, patron de la maison de vêtements WARSON spécialisée dans le domaine et un arrière-grand-père, Georges, au palmarès (en montagne surtout) long comme un jour sans pain, la valeur n’attendra sans doute point le nombre des années… 
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    LES NEWS ET LES POTINS DE JMW

    Auteur

    Jean-Marie Wyder

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    Après un silence de plus de six mois – et à la demande générale, restons modestes… – nous avons décidé de redonner vie à ce site. Comme annoncé à l’époque (novembre 2016), ce sera sous une forme un peu différente, mais le plus souvent décalée, sans servir de manière servile et infantile la soupe proposée par des communicants de tout poil, autoproclamés seuls compétents, en faisant par conséquent la part belle aux infos inédites et colorées. En espérant que cette correction de trajectoire vous plaira – merci d’avance pour vos futurs commentaires – et vous permettra de rester branchés, en particulier sur les 24 Heures du Mans et ses acteurs suisses ; d’hier comme d’aujourd’hui. (jmw/jean-marie wyder)


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Les Suisses au Mans, Case postale, 1891 Vérossaz