
1977-1994 : ce n’est pas une annotation figurant sur la tombe d’un quelconque cimetière mais bien la période qui s’étale donc sur dix-sept ans et qui vit de nombreuses SAUBER prendre le départ des 24 Heures du Mans. Avec un pic formidable vécu en 1989 et le doublé signé des C9 à moteur Mercedes par les équipages MASS/REUTER/DICKENS et Brancatelli/Acheson/Baldi ! Une grande première sur le plan suisse.
Deux années plus tard, avec la C11, Peter Sauber disposait de toutes les cartes pour rééditer cet exploit et même mieux (un triplé) ; mais une fin de course mouvementée (problème récurrent de support d’alternateur) vint tout jeter à terre. Maigre consolation : au volant de l’une d’elles, Michael SCHUMACHER allait réaliser ce week-end là le meilleur chrono en course !
La première Sauber (le modèle C5 actionné par un moteur BMW) à avoir été alignée dans la Sarthe en juin 1977 fut attribuée au tandem suisse alémanique formé de Eugen STRAEHL et de Peter BERNHARD (notre photo). Elle se situait dans le peloton de tête de la catégorie des 2 litres jusqu’à son abandon (fuite d’huile) survenu au petit matin.
Au total, en comptabilisant les bolides préparés par des teams privés (comme par exemple celui du Savoyard Noël del Bello) et selon notre estimation, ce sont vingt-cinq Sauber qui dans l’histoire prirent le départ des 24 Heures.
Au niveau des pilotes suisses, on aperçut successivement à leur volant Eugen Straehl et Peter Bernhard (les « pionniers » dont on vient de parler) puis Marc SURER, Harry BLUMER (1978), Walter BRUN (sur une SHS) en 1982, Pierre-Alain LOMBARDI (1987) et Bernard SANTAL (1988). Quant à Max WELTI, pressenti en 1985 sur une C8, il dut déclarer forfait après le retrait de son équipe suite à des problèmes d’appuis qui avaient expédié son coéquipier le Danois John Nielsen dans les airs des Hunaudières…
C’est en 1994 que la dernière Sauber (privée car l’usine d’Hinwil avait fait le choix de bifurquer vers la F1 une année auparavant) fut alignée au Mans ; elle était confiée au trio français composé de Olivier Couvreur/Nicolas Minassian/Patrick Bourdais (le père de Sébastien) et elle fut contrainte à l’abandon.
La plupart de ces véhicules qui ont marqué l’histoire de l’endurance et du Mans dans la dernière partie du 20ème siècle seront bientôt visibles en Romandie, d’abord lors de la Rétro d’OLLON-VILLARS à la fin août puis à ROMANEL-SUR-LAUSANNE (au Speedy Garage) au début décembre dans le cadre du lancement du tome 12 de notre série « Les Suisses au Mans » et de l’exposition exceptionnelle consacrée aux 24 Heures du Mans et des voitures suisses qui s’y illustrèrent. A l’image, souvent, des Sauber…
Deux années plus tard, avec la C11, Peter Sauber disposait de toutes les cartes pour rééditer cet exploit et même mieux (un triplé) ; mais une fin de course mouvementée (problème récurrent de support d’alternateur) vint tout jeter à terre. Maigre consolation : au volant de l’une d’elles, Michael SCHUMACHER allait réaliser ce week-end là le meilleur chrono en course !
La première Sauber (le modèle C5 actionné par un moteur BMW) à avoir été alignée dans la Sarthe en juin 1977 fut attribuée au tandem suisse alémanique formé de Eugen STRAEHL et de Peter BERNHARD (notre photo). Elle se situait dans le peloton de tête de la catégorie des 2 litres jusqu’à son abandon (fuite d’huile) survenu au petit matin.
Au total, en comptabilisant les bolides préparés par des teams privés (comme par exemple celui du Savoyard Noël del Bello) et selon notre estimation, ce sont vingt-cinq Sauber qui dans l’histoire prirent le départ des 24 Heures.
Au niveau des pilotes suisses, on aperçut successivement à leur volant Eugen Straehl et Peter Bernhard (les « pionniers » dont on vient de parler) puis Marc SURER, Harry BLUMER (1978), Walter BRUN (sur une SHS) en 1982, Pierre-Alain LOMBARDI (1987) et Bernard SANTAL (1988). Quant à Max WELTI, pressenti en 1985 sur une C8, il dut déclarer forfait après le retrait de son équipe suite à des problèmes d’appuis qui avaient expédié son coéquipier le Danois John Nielsen dans les airs des Hunaudières…
C’est en 1994 que la dernière Sauber (privée car l’usine d’Hinwil avait fait le choix de bifurquer vers la F1 une année auparavant) fut alignée au Mans ; elle était confiée au trio français composé de Olivier Couvreur/Nicolas Minassian/Patrick Bourdais (le père de Sébastien) et elle fut contrainte à l’abandon.
La plupart de ces véhicules qui ont marqué l’histoire de l’endurance et du Mans dans la dernière partie du 20ème siècle seront bientôt visibles en Romandie, d’abord lors de la Rétro d’OLLON-VILLARS à la fin août puis à ROMANEL-SUR-LAUSANNE (au Speedy Garage) au début décembre dans le cadre du lancement du tome 12 de notre série « Les Suisses au Mans » et de l’exposition exceptionnelle consacrée aux 24 Heures du Mans et des voitures suisses qui s’y illustrèrent. A l’image, souvent, des Sauber…