L’hymne national suisse a retenti à l’issue des 24 Heures de Spa/Francorchamps, disputées le week-end dernier. Pas pour saluer le résultat de Edoardo MORTARA et de Raffaele MARCIELLO (3ème sur Mercedes), de Nico MULLER (5ème sur Audi) et encore moins de Marcel FAESSLER (11ème sur Audi) dont on attendait sans doute mieux compte tenu du potentiel de leur équipe et de leur matériel. Non ; c’est le team KESSEL RACING et l’une de ses Ferrari F488 qui eurent les honneurs du drapeau rouge et blanc hissé au centre du podium et de la musique ambiante qui l’accompagne en pareille circonstance après son (nouveau) succès en Am Cup grâce à l’équipage composé de Marco Zanuttini, Jacques Duyver, David Perel et Niki Cadei, tous « étiquetés » gentlemen driver.
Le Kessel Racing, placé sous l’autorité de RONNIE Kessel (le fils du regretté pilote de F1 Loris, 7ème en 1993 des 24 Heures du Mans au volant d’une Porsche 962) est basé à Grancia/Lugano et occupe une place de leader au sein des GT et ce depuis de nombreuses années, récoltant régulièrement les lauriers dans les diverses disciplines internationales que compte cette catégorie.
Pourtant, jamais, à ce jour, malgré un palmarès impressionnant, Kessel ne s’est aventuré officiellement au Mans. Mais depuis quelques éditions, on y aperçoit (discrètement) ses couleurs en appui de AF Corse, autre branche armée de la Scuderia Ferrari en GT. Peut-être qu’avec les changements qui se préparent dans le réajustement des règlements et les plateaux remaniés qui garniront l’endurance, verra t’on bientôt l’organisation tessinoise briller dans la Sarthe…
Pour en revenir à Spa et à ses 24 Heures qui sont au GT ce que le Mans est au WEC et à l’endurance « pure », rappelons que dans l’histoire, ils sont cinq Suisses seulement à s’y être imposés : Marc SURER en 1985 (BMW 635), la paire Lilian BRYNER-Enzo CALDERARI en 2004 sur une Ferrari 550 Maranello ainsi que Jean-Denis DELETRAZ/Marcel FAESSLER en 2007 sur une Chevrolet Corvette. En 1970, Claude HALDI-Bernard CHENEVIERE avait failli les précéder au palmarès (2ème sur une Porsche 911). Autant de grands noms du sport automobile suisse de l’ère moderne qui se distinguèrent dans les épreuves de 24 Heures, que ce soit à Spa, au Mans, voire pour certains (Bryner et Calderari) à Daytona.
Le Kessel Racing, placé sous l’autorité de RONNIE Kessel (le fils du regretté pilote de F1 Loris, 7ème en 1993 des 24 Heures du Mans au volant d’une Porsche 962) est basé à Grancia/Lugano et occupe une place de leader au sein des GT et ce depuis de nombreuses années, récoltant régulièrement les lauriers dans les diverses disciplines internationales que compte cette catégorie.
Pourtant, jamais, à ce jour, malgré un palmarès impressionnant, Kessel ne s’est aventuré officiellement au Mans. Mais depuis quelques éditions, on y aperçoit (discrètement) ses couleurs en appui de AF Corse, autre branche armée de la Scuderia Ferrari en GT. Peut-être qu’avec les changements qui se préparent dans le réajustement des règlements et les plateaux remaniés qui garniront l’endurance, verra t’on bientôt l’organisation tessinoise briller dans la Sarthe…
Pour en revenir à Spa et à ses 24 Heures qui sont au GT ce que le Mans est au WEC et à l’endurance « pure », rappelons que dans l’histoire, ils sont cinq Suisses seulement à s’y être imposés : Marc SURER en 1985 (BMW 635), la paire Lilian BRYNER-Enzo CALDERARI en 2004 sur une Ferrari 550 Maranello ainsi que Jean-Denis DELETRAZ/Marcel FAESSLER en 2007 sur une Chevrolet Corvette. En 1970, Claude HALDI-Bernard CHENEVIERE avait failli les précéder au palmarès (2ème sur une Porsche 911). Autant de grands noms du sport automobile suisse de l’ère moderne qui se distinguèrent dans les épreuves de 24 Heures, que ce soit à Spa, au Mans, voire pour certains (Bryner et Calderari) à Daytona.
Il a été le premier pilote suisse à triompher lors des 24 Heures de Spa/Francorchamps : c’était en 1985 et Marc Surer qui défendait alors les couleurs de Brabham-BMW en Grand Prix (4ème à Monza, sur les talons d’un certain Ayrton Senna) le fit au volant d’une BMW 635, en compagnie de Gerhard Berger et de Roberto Ravaglia (notre photo). Une autre époque, où les pilotes de F1, s’adonnaient encore à quelques « extras » entre deux rendez-vous du championnat du monde…