Porsche et les petits arrangements internes…
A moins d’un cataclysme d’amplitude neuf sur l’échelle de Richter d’ici la mi-novembre, Neel Jani (34 ans) ne sera pas champion du monde WEC 2017 ! Malgré sa vélocité qu’il a démontrée à maintes reprises encore cette saison au sein de l’équipe officielle Porsche, le Seelandais ne pourra pas conserver son maillot arc-en-ciel qu’il avait endossé à fin 2016 grâce notamment à son succès dans les 24 Heures du Mans.
La faute à son employeur et aux petits arrangements tactiques qui dictent à l’avance les vainqueurs de certaines épreuves (en DTM, on connaît cela depuis des « siècles » et plus personne s’en offusque) comme ce fut encore le cas en juillet au Nürburgring et en septembre à Austin au bénéfice du trio Hartley-Bernhard-Bamber. Deux courses où Neel Jani était clairement le plus rapide, le plus à l’aise et au commandement des opérations avant que les têtes pensantes de la marque de Stuttgart lui demandent de mettre (grossièrement) la flèche afin de laisser la voie libre à la seconde 919 hybrid. Une manière de faire que Porsche applique sans vergogne (à raison sans doute, d’un point de vue business) mais qui ternit et décrédibilise ces joutes déjà passablement écornées pour ne pas dire davantage. Bref…
Pour éviter définitivement ce genre de mascarade et ce mépris par rapport à la performance pure et à l’esprit sportif qui en devrait être le garant, il suffirait d’une mesure, d’une seule (que ne veulent évidemment pas prendre ni la FIA ni l’ACO qui pondent les règlements et ses subtilités) : supprimer carrément le titre attribué aux pilotes. Ce championnat WEC est un championnat de constructeurs, de marques (appellation au choix) et non pas celui des pilotes. Basta. Il y a déjà la formule 1 pour cela (qui, entre parenthèses, ferait bien aussi de gommer son classement « constructeurs » de son schéma car il ne sert à rien sinon à répartir aux yeux du public les gains que chaque team empochera en fin de saison…).
A moins d’un cataclysme d’amplitude neuf sur l’échelle de Richter d’ici la mi-novembre, Neel Jani (34 ans) ne sera pas champion du monde WEC 2017 ! Malgré sa vélocité qu’il a démontrée à maintes reprises encore cette saison au sein de l’équipe officielle Porsche, le Seelandais ne pourra pas conserver son maillot arc-en-ciel qu’il avait endossé à fin 2016 grâce notamment à son succès dans les 24 Heures du Mans.
La faute à son employeur et aux petits arrangements tactiques qui dictent à l’avance les vainqueurs de certaines épreuves (en DTM, on connaît cela depuis des « siècles » et plus personne s’en offusque) comme ce fut encore le cas en juillet au Nürburgring et en septembre à Austin au bénéfice du trio Hartley-Bernhard-Bamber. Deux courses où Neel Jani était clairement le plus rapide, le plus à l’aise et au commandement des opérations avant que les têtes pensantes de la marque de Stuttgart lui demandent de mettre (grossièrement) la flèche afin de laisser la voie libre à la seconde 919 hybrid. Une manière de faire que Porsche applique sans vergogne (à raison sans doute, d’un point de vue business) mais qui ternit et décrédibilise ces joutes déjà passablement écornées pour ne pas dire davantage. Bref…
Pour éviter définitivement ce genre de mascarade et ce mépris par rapport à la performance pure et à l’esprit sportif qui en devrait être le garant, il suffirait d’une mesure, d’une seule (que ne veulent évidemment pas prendre ni la FIA ni l’ACO qui pondent les règlements et ses subtilités) : supprimer carrément le titre attribué aux pilotes. Ce championnat WEC est un championnat de constructeurs, de marques (appellation au choix) et non pas celui des pilotes. Basta. Il y a déjà la formule 1 pour cela (qui, entre parenthèses, ferait bien aussi de gommer son classement « constructeurs » de son schéma car il ne sert à rien sinon à répartir aux yeux du public les gains que chaque team empochera en fin de saison…).
PS : du temps du premier titre mondial acquis par Porsche en…1969, cette règle du seul championnat « constructeur » prévalait ; ce qui avait alors privé Jo Siffert de la couronne mondiale, lui le grand artisan de cette distinction avec ses six succès signés alors en l’espace de quatre mois (mais pas au Mans) sur des modèles 908 LH (2x dont ici à Monza), 908 spider (3) et 917 (1).