Il n’avait jamais participé aux 24 Heures du Mans ; mais il s’était notamment distingué à Daytona-Beach – le pendant américain de l’épreuve mancelle – et était le papa de Joël aperçu à deux reprises dans la Sarthe avec une Porsche GTE (2012 & 2016) : Romeo CAMATHIAS s’est éteint le 22 mai dernier à Lugano. Il aurait fêté ses 70 ans le 16 décembre prochain.
Son entrée en sport automobile avait été tonitruante : en février 1977, alors âgé de 30 ans, il s’était d’emblée mis en évidence en s’adjugeant la 2ème place absolue à l’occasion des 24 Heures de DAYTONA au volant d’une Porsche 935 du team Jolly Club. Quelques semaines plus tard, il récidivait, avec le même matériel et la même structure (les Italiens Finotto et Facetti étaient ses coéquipiers) lors de la course du Mugello, manche du championnat du monde des marques.
L’année suivante, c’est en F2 (l’antichambre de la F1 à l’époque) qu’il tentait sa chance – au moment où un certain Marc SURER, engagé par l’usine March-BMW entamait son ascension vers les GP – successivement à THRUXTON (16ème) et à Hockenheim au volant d’une Ralt à moteur BMW/Mader. Mais très vite, il décidait de marquer une longue pause dans son parcours et choisissait ensuite le « Tourisme » (24 Heures de Spa, 17ème en 1988) avec des Alfa Romeo, des BMW et des Ford Sierra Cosworth.
Directeur de la société « Camathias Group » basée à Lugano-Paradiso, il oeuvrait dans la finance et l’immobilier. Et pour la petite histoire, il était aussi le neveu de FLORIAN Camathias installé à Veytaux/Montreux, pilote émérite de side-car au niveau international dans les années 1960 (s’imposant notamment lors du fameux Tourist Trophy sur l’Ile de Man), décédé à Brands-Hatch en 1965.
Son entrée en sport automobile avait été tonitruante : en février 1977, alors âgé de 30 ans, il s’était d’emblée mis en évidence en s’adjugeant la 2ème place absolue à l’occasion des 24 Heures de DAYTONA au volant d’une Porsche 935 du team Jolly Club. Quelques semaines plus tard, il récidivait, avec le même matériel et la même structure (les Italiens Finotto et Facetti étaient ses coéquipiers) lors de la course du Mugello, manche du championnat du monde des marques.
L’année suivante, c’est en F2 (l’antichambre de la F1 à l’époque) qu’il tentait sa chance – au moment où un certain Marc SURER, engagé par l’usine March-BMW entamait son ascension vers les GP – successivement à THRUXTON (16ème) et à Hockenheim au volant d’une Ralt à moteur BMW/Mader. Mais très vite, il décidait de marquer une longue pause dans son parcours et choisissait ensuite le « Tourisme » (24 Heures de Spa, 17ème en 1988) avec des Alfa Romeo, des BMW et des Ford Sierra Cosworth.
Directeur de la société « Camathias Group » basée à Lugano-Paradiso, il oeuvrait dans la finance et l’immobilier. Et pour la petite histoire, il était aussi le neveu de FLORIAN Camathias installé à Veytaux/Montreux, pilote émérite de side-car au niveau international dans les années 1960 (s’imposant notamment lors du fameux Tourist Trophy sur l’Ile de Man), décédé à Brands-Hatch en 1965.
Au Mans, en 2012, Romeo Camathias était venu soutenir son fils Joël qui débutait dans la Sarthe. Leur entente et les liens qui les unissaient étaient très forts. Joël allait alors se classer 33ème au volant d’une Porsche 911 RSR.