Que ce samedi, à quinze heures précises, les trois pilotes suisses figurant parmi les grands favoris de cette édition des 24 Heures du Mans pourraient se retrouver chargé d’une mission importante : celle d’en prendre le départ. Un moment particulièrement intense. Pour Sébastien Buemi (Toyota) et Neel Jani (Porsche), l’affaire est d’ailleurs déjà validée. Reste Marcel Fässler. Fidèle à leur habitude, André Lotterer, Benoît Tréluyer et notre héros national décideront en toute liberté, après une discussion qui n’interviendra en principe que jeudi. Et au cours de laquelle chacun aura son mot à dire. Pour mémoire, précisons que ces cinq dernières années, la répartition de cet équipage prêt à entrer dans l’histoire avec un quatrième succès dimanche, ensemble, avait été la suivante : Fässler partant en 2010, Tréluyer en 2011 et Lotterer les trois années suivantes.
Qu’entre mercredi et jeudi soir, les chronos des essais qualificatifs en vue des 24 Heures du Mans de ce week-end exploseraient. Et oscilleraient entre 3’15’’ (selon Neel Jani/Porsche), 3’16’’ (Sébastien Buemi/Toyota) et 3’17’’ (Marcel Fässler/Audi) ; en se rappelant que la pole 2014 avait été fixée à 3’21’’789. Trois avis autorisés comme aurait dit Coluche. Et on serait revenu au niveau du record absolu du tracé fixé en 1971 (par une Porsche) avec il faut le souligner les Hunaudières dépourvues de ralentissements ! Mais alors que ferait la police – l’ACO en l’occurrence – qui clame depuis plus de deux ans que la barre des 3’30’’ au tour ne devrait pas être franchie. Sinon, gare… à quoi au fait ?
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Auteur:Jean-Marie Wyder Archives
Novembre 2016
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