
Evidemment, la journée d’essais de dimanche dernier n’était qu’une séance de roulage pour tous, sans la recherche de la performance à tout prix. Ils étaient surtout là pour travailler dans l’optique des 24 Heures. De plus, les conditions météorologiques furent maussades, seules les deux dernières heures sur un total de huit ayant permis aux concurrents de disposer d’une piste sèche. Dans ce contexte, il est donc un peu hâtif de décréter qu’Audi – qui a trusté les trois premières places avec de sensibles marges – va se promener lors des 24 Heures qui auront lieu dans dix jours (22-23 juin). D’autant que le législateur (la FIA) avec les recommandations de l’ACO, a pris récemment la décision d’octroyer une allocation en essence plus généreuse (3 litres par réservoir) aux machines japonaises dans le but d’essayer de mieux équilibrer les forces en présence. Le réservoir des Toyota pourra ainsi contenir 76 litres (contre 73 jusqu’ici) alors que les Audi, diesel il faut le rappeler, continueront d’emmener 58 litres à bord.
On peut discuter sur le « timing » d’une telle décision (à moins d’un mois seulement de l’épreuve). Mais dans le même temps, saluons ces efforts quant à rendre cet affrontement plus serré ; et ce n’est sans doute pas Henri Pescarolo, chantre de ce genre de mesure depuis plusieurs années mais guère écouté à l’époque, qui dira le contraire…
Une course sur deux tours d’horloge comme au Mans étant déjà très compliquée à gérer en situation normale, on ne va pas en rajouter. Mais ce qui paraissait comme étant une certitude – c’était bien la seule d’ailleurs – au soir de ce « Test Day » perturbé par la pluie, c’est qu’en cas de précipitations durant les 24 Heures, les Audi disposeraient d’un avantage indiscutable sur leurs rivales.
Dans la catégorie inférieure, c’est-à-dire celle regroupant les LMP2 où vingt-deux bolides s’affronteront dont les suisses de Race Performance (Michel Frey et Patric Niederhauser) et du Morand Racing (Natacha Gachnang) en plus d’Alexandre Imperatori (KCMG, photo) et de Jonathan Hirschi (HVM Status GP), le pronostic est encore plus difficile. Comme le rappelait Benoît Morand, le niveau de compétitivité a atteint des sommets cette année et le rythme endiablé qui prévaudra pour se maintenir dans le peloton de tête risque de faire quelques dégâts…
Après cette première prise de contact, les équipes de mécaniciens et d’ingénieurs sont, pour la plupart, demeurées sur place pour affûter leurs armes. Prochain rendez-vous officiel : dès dimanche, en début d’après-midi sur la Place de la République du Mans, avec les formalités administratives et les séances de pesage et de vérifications techniques qui s’étendront jusqu’à lundi soir (à l’exception
des pilotes Toyota, Buemi et Lapierre, tous les Suisses engagés passeront devant les commissaires lundi). Et ce n’est que mercredi 19 juin, sur le coup des 16 heures, que les 56 bolides sélectionnés reprendront la piste pour les sessions d’essais libres puis de qualifications. La longue attente aura alors pris fin…
On peut discuter sur le « timing » d’une telle décision (à moins d’un mois seulement de l’épreuve). Mais dans le même temps, saluons ces efforts quant à rendre cet affrontement plus serré ; et ce n’est sans doute pas Henri Pescarolo, chantre de ce genre de mesure depuis plusieurs années mais guère écouté à l’époque, qui dira le contraire…
Une course sur deux tours d’horloge comme au Mans étant déjà très compliquée à gérer en situation normale, on ne va pas en rajouter. Mais ce qui paraissait comme étant une certitude – c’était bien la seule d’ailleurs – au soir de ce « Test Day » perturbé par la pluie, c’est qu’en cas de précipitations durant les 24 Heures, les Audi disposeraient d’un avantage indiscutable sur leurs rivales.
Dans la catégorie inférieure, c’est-à-dire celle regroupant les LMP2 où vingt-deux bolides s’affronteront dont les suisses de Race Performance (Michel Frey et Patric Niederhauser) et du Morand Racing (Natacha Gachnang) en plus d’Alexandre Imperatori (KCMG, photo) et de Jonathan Hirschi (HVM Status GP), le pronostic est encore plus difficile. Comme le rappelait Benoît Morand, le niveau de compétitivité a atteint des sommets cette année et le rythme endiablé qui prévaudra pour se maintenir dans le peloton de tête risque de faire quelques dégâts…
Après cette première prise de contact, les équipes de mécaniciens et d’ingénieurs sont, pour la plupart, demeurées sur place pour affûter leurs armes. Prochain rendez-vous officiel : dès dimanche, en début d’après-midi sur la Place de la République du Mans, avec les formalités administratives et les séances de pesage et de vérifications techniques qui s’étendront jusqu’à lundi soir (à l’exception
des pilotes Toyota, Buemi et Lapierre, tous les Suisses engagés passeront devant les commissaires lundi). Et ce n’est que mercredi 19 juin, sur le coup des 16 heures, que les 56 bolides sélectionnés reprendront la piste pour les sessions d’essais libres puis de qualifications. La longue attente aura alors pris fin…