Séance d’échauffement agitée ce matin, à quelques heures du départ des 24 Heures : accrochage de l’Audi détentrice de la pole pilotée alors par Loïc Duval avec une Porsche (Pascal Gibon) à Indianapolis ; sortie de piste de la Corvette de Philippe Dumas dans une des chicanes des Hunaudières ; ennui mécanique pour l’Oreca-Judd bernoise entre les mains de Patric NIEDERHAUSER au ralenti à l’entrée des stands ; tête-à-queue sous la passerelle Dunlop de la Lola de Jonathan HIRSCHI confiée à cet instant à Tony Burgess et finalement une dernière et violente embardée de la Delta ADR de Tor Graves (la Toyota de Lapierre roula alors sur ses débris) et qui, à quatre minutes du terme du warm-up – avec un drapeau rouge agité – en signifiait la fin prématurée.
Au terme de ces trente minutes d’ultimes réglages, sur une piste sèche mais piégeuse – la plupart des concurrents se plaignaient de son manque d’adhérence – c’est la Toyota de Nicolas LAPIERRE qui s’est adjugée le meilleur chrono absolu devant les Audi de McNish, Lotterer (FAESSLER) et Di Grassi. Les Rebellion suisses pointent en 5ème (PROST-JANI) et 7ème (BECHE) positions, prenant en tenaille la seconde Toyota, celle de Sébastien BUEMI. Mais compte tenu du déroulement à nouveau débridé de cette séance répétons-le, il ne faut pas forcément en tirer trop de conclusions pour la course de tout à l’heure. Surtout que vingt minutes après ce dernier roulage, la pluie faisait son apparition sur le circuit des 24 Heures…


Photo: Lola Rebellion #13 Mathias Beche, © Rebellion Racing

Journée de « calme avant la tempête » ce vendredi au Mans avec la parade des pilotes qui aura réuni 100'000 personnes au centre de la ville pour un show haut en couleurs, sans pétarades. Calme tout relatif (également) avec des dizaines de milliers d’Anglais, passionnés, connaisseurs et buveurs de Heineken, imités par des milliers de Danois, fans inconditionnel de Tom Kristensen, déjà huit fois vainqueur dans la Sarthe et qui s’élancera de la pole-position tout à l’heure (15h00) au volant de son Audi.

Mis à part cela, voulez-vous quelques infos en direct du paddock de la Sarthe ? Les voici…

-  les pronostics allaient bon train quant à savoir si les Toyota hybride seraient en mesure de contrecarrer les plans des Audi. La question est liée non seulement à la performance même de chacun des deux constructeurs qui ont fait du Mans leur objectif majeur de la saison – Europe contre Japon – mais également à la consommation en essence des deux antagonistes. Une première réponse tombera après les premiers ravitaillements cet après-midi et un pointage après deux-trois heures de course. Rappelons que Audi, avec sa motorisation diesel, a droit à un réservoir de 58 litres, Toyota à essence à 76 litres et Rebellion à 83 litres, soit des allocations qui vont conditionner tout le ballet des ravitaillements et les stratégies de course. On parle d’une autonomie de 10 tours pour les allemandes et de… douze pour les japonaises, soit un « handicap » qu’Audi devra combler sur la piste en tournant entre 1,5 et 2 secondes plus vite par tour, face à sa rivale…

-  Marcel FAESSLER (deuxième sur la grille) fait évidemment partie des grands favoris de cet événement que suivront sur place entre 220 et 260'000 spectateurs. Notre compatriote aborde ces 24 Heures avec beaucoup de confiance et de sérénité mais demeure conscient que le défi, compliqué sur la durée d’une telle épreuve, peut
s’arrêter aussi vite qu’il ne s’est profilé… Détail à relever : pour la première fois depuis de très nombreuses années - lui-même ne le savait plus exactement… - son épouse Isabel sera présente en bordure du circuit, laissant à la « nounou » de service la garde de ses… quatre filles dans leur maison de Gross (canton de Schwytz).

-  petite constatation « chronométrique » intéressante à propos des deux Toyota d’usine au terme des qualifications : entre Sébastien BUEMI, le citoyen d’Aigle et Nicolas LAPIERRE désormais établi à Genève, il y a… deux centièmes d’écart sur la grille. Vous appelez ça une broutille ?

-  en LMP2, la bataille s’annonce farouche entre les 22 bolides engagés. Figurez-vous qu’à l’issue des qualifications, il y avait seulement 3,2 secondes d’écart entre le premier et le… neuvième (sur un circuit d’un développement proche de 14 kilomètres). Là aussi la confrontation que l’on prévoyait serrée, devrait vraiment l’être avec pour protagonistes les représentants suisses du « Morand Racing » (4ème  avec Natacha GACHNANG), KCMG (6ème  avec Alexandre IMPERATORI), Race Performance (14ème  avec Patric NIEDERHAUSER et Michel FREY) et Status GP (20ème  avec Jonathan HIRSCHI) dont, honnêtement, le résultat en essais ne traduit pas le potentiel exact, capables de signer une jolie performance. On rappellera que dans cette catégorie, notre pays s’est couvert de gloire en 2011 avec la victoire de Karim Ojjeh et en 2012 avec la deuxième place de Mathias Beche.

-  le talentueux BECHE pour en reparler, se retrouve aujourd’hui au volant d’une des deux Rebellion LMP1 que l’on verrait bien finir sur le podium général de ces 24 Heures. Les bolides vaudois se situent à seulement 2,3 secondes des Toyota officielles au terme des qualifications. Dans le paddock, « l’hospitality unit » de l’organisation vaudoise, dressée sur deux étages, ne passe dans tous les cas pas inaperçue… On souhaite simplement que Neel JANI (bientôt confirmé chez Porsche en LMP1) et ses camarades suisses (Nicolas PROST) parviennent à leur fin…

-  on parlait de « luttes aux couteaux » en perspective de ces 24 Heures du Mans. Ce devrait être aussi le cas en LMGTE Pro avec les constructeurs Aston Martin, Ferrari et Porsche (Corvette semble largué d’emblée mais sait-on jamais) dont l’un des pilotes n’est autre que Patrick PILET. Là également, les différences de temps sont faibles puisqu’entre l’Aston de Bruno Senna – le neveu du regretté Ayrton – et notre compatriote qui apparaît en septième position de cette catégorie, il n’y a que 1,9 seconde ! 


On vous le disait : ces 24 Heures se positionnent comme étant très incertaines à bien des niveaux : les 260'000 spectateurs (et les téléspectateurs sur Eurosport) en salivent déjà…


Photo: Toyota TS030 de Sébastien Buemi, © Toyota Racing

La pluie annoncée (sous la forme d’une brève mais violente averse) s’est invitée à vingt minutes du début de la seconde journée des qualifications en vue des 24 Heures de ce week-end; et bien évidemment, elle en a conditionné le déroulement. Après déjà moults péripéties marquées par de nombreux drapeaux rouge, la piste s’avéra propice à établir des chronos durant la dernière demi-heure seulement, à la fraîche. Et dans une atmosphère de tension extrême, entrecoupée à nouveau par plusieurs incidents (sorties, pirouettes et têtes-à-queue), les Audi R18 e-tron quattro ont confirmé leur nette domination avec le trio Duval-Kristensen-McNish en « pole-position » sur la base de son chrono réalisé la veille.
Seul changement à l’interne : c’est le bolide des doubles vainqueurs (2011 & 2012) de l’épreuve – Marcel Fässler-Benoît Tréluyer-André Lotterer – qui s’est finalement emparé de la deuxième place (en concédant 1,3 secondes à la voiture-jumelle) brûlant in extremis la politesse à Di Grassi-Jarvis-Gené. Pour notre compatriote Fässler dont la sérénité faisait plaisir à voir, le défi de s’adjuger une troisième victoire de rang d’ici dimanche 15h00 reste tout à fait abordable…
Les Toyota hybride ont continué à rester en net retrait malgré les efforts répétés déployés par Sébastien Buemi (4ème) et par Nicolas Lapierre (5ème) pointés à plus de quatre secondes de la meilleure représentante allemande! La tâche des japonaises s’annonce difficile en course, malgré leur avantage théorique en matière de nombre de ravitaillements en essence à respecter.
Confirmation (agréable) de la part des deux Rebellion Lola qui apparaissent en 5ème (Neel Jani-Nicolas Prost-Heidfeld) et en 6ème position (Mathias Beche-Belicchi-Cheng). En fonction des événements qui ne vont pas manquer d’émailler ces 24 Heures, une place sur le podium n’est pas un objectif irréaliste pour au moins l’une d’entre elles.

En LMP2, après sa superbe démonstration de mercredi, le team fribourgeois « Morand Racing » a certes régressé de la 2ème à la 4ème place de cette catégorie (qui verra en lice 22 bolides…); mais, honnêtement, cela n’ôte rien en ses mérites ni les espoirs qu’il peut nourrir pour les 24 Heures. Mailleux-Lombard-Natacha Gachnang sont en effet en mesure d’y tenir un rôle de premier ordre. Jolie performance à relever aussi pour Alexandre Imperatori (6ème) sur la Morgan-Nissan chinoise alors que le team bernois Race Performance (Patric Niederhauser-Michel Frey) hisse son Oreca-Judd en quatorzième position. Sur la Status GP Lola enfin, Jonathan Hirschi est en queue de peloton  (20ème) de cette catégorie. La présence du gouverneur de la Floride – sponsor principal de cette opération – ne lui aura pas fourni le coup de pouce escompté.
Pour sa part, Patrick Pilet (Porsche 911 RSR) – en progrès constants - cherchera à se mêler à la victoire dans la catégorie LMGTE Pro face aux Aston Martin, Corvette et autres Ferrari.

crédit photo © Audi Motorsport (Fässler)

De nombreuses interruptions dues à des sorties de route et incidents divers ont émaillé et surtout perturbé la première des trois séances de qualification en vue des 24 Heures du Mans de ce week-end. A une heure de son terme, alors que les Audi se préparaient à faire péter les temps et à asseoir leur domination, l’accident (sans conséquence corporelle) de la Thiriet survenu à la seconde chicane des Hunaudières mettait carrément un terme à cette séance !
Si la grille était figée (la pluie est annoncée pour ce soir…), ce sont les trois Audi R18 e-quattro qui occuperont les trois premières places de la grille samedi, avec dans l’ordre Tom Kristensen, Lucas di Grassi et notre compatriote Marcel Fässler.
Excellente impression que celle fournie par les Rebellion Lola Toyota vaudoises puisque celle de Neel Jani-Nicolas Prost occupe la cinquième position et celle de Mathias Beche la septième. Quant aux Toyota hybride, elles sont restées en retrait, dans les mêmes proportions constatées il y a dix jours lors du Test Day, ce qui n’augure rien de bon pour elles dans la perspective des 24 Heures, Nicolas Lapierre étant pointé quatrième à plus de 4 secondes et Sébastien Buemi, tombé en panne sur le circuit sur le coup des 22h45, sixième.
Finalement, la plus grosse satisfaction, dans le camp suisse, est à mettre à l’actif du « Morand Racing », 10ème au « général » (c’est presque inespéré) et 2ème de la catégorie LMP2. Un résultat absolument sensationnel signé par Franck Mailleux mais pour lequel la contribution de Natacha Gachnang ne demeura pas en reste.
Les autres montures suisses apparaissent ainsi dans la hiérarchie : 19ème et 11ème en LMP2 Patric Niederhauser-Michel Frey (Oreca-Judd), 20ème et 12ème en LMP2 Alexandre Imperatori (Morgan-Nissan) et 26ème et 18ème en LMP2 Jonathan Hirschi (Lola-Status). Dans la catégorie LMGTE Pro enfin, Patrick Pilet (Porsche) figure en septième position (33ème sur 56 concurrents en lice, au total).

Les deuxième et troisième séances de qualifications au programme sont agendées ce jeudi dans le courant de la soirée (en direct sur Eurosport).

photo: Lola-Status de Jonathan Hirschi (© HVM Status GP)

Les Fribourgeois Benoît Morand et Joe Genoud, copropriétaires du « Morand Racing », ont joué le jeu et merci à eux : sur l’aileron arrière de leur Morgan à moteur Judd portant le no 43 qui s’apprête à défier les chronos dès ce mercredi – avec le trio Gachnang/Mailleux/Lombard – dans la très sélective catégorie LMP2 (où 22 voitures sont annoncées au départ soit le 39% du plateau global de cette édition des 24 Heures du Mans), ils ont apposé un sticker « Les Suisses au Mans » de chaque côté, rappelant aux spectateurs comme aux gens rivés devant leur petit écran que la Suisse est bien représentée sur cette épreuve – avec des vainqueurs potentiels en LMP1 comme en LMP2 – et cette belle histoire qui s’écrira, avec un prolongement dans notre publication (la huitième de la collection) dont la sortie est programmée pour décembre prochain.

Certes, pour avoir des nouvelles fraîches de la délégation suisse comprenant cette année douze pilotes, on ne peut que vous encourager à nous suivre sur ce site. En prise directe et régulière avec le circuit des 24 Heures. Mais si vous désirez aussi avoir une retransmission « live » la plus complète possible, un petit conseil (en dehors des réseaux sociaux de plus en plus présents) : branchez vous sur Eurosport 1& 2. La chaîne française fournira en effet un maximum d’heures de direct, dès ce mercredi pour les premiers essais (16h00) et naturellement pour la course dès samedi 15h00, avec une couverture intégrale (non-stop) et l’intervention de plusieurs consultants dont Jacques Laffite. Mieux, ce sera difficile d’avoir…

Crédit photo © Morand Racing

Rentré de Valence dimanche soir où il venait de disputer pour le compte du Jenzer Motorsport deux manches du championnat de GP3 Series avec une 13ème
place et un abandon dans ses bagages, Patric NIEDERHAUSER (photo © Kristof Vermeulen) fut sans le vouloir l’une des attractions lundi de la seconde journée des vérifications des 24 Heures du Mans, Place de la République.
Néophyte dans la Sarthe en étant incorporé au sein du team de Race Performance (qui y a inscrit une Oreca LMP2 à moteur Judd), le Bernois sera en effet le plus jeune pilote du plateau au départ samedi de cette édition des 24 Heures : né le 8 octobre 1991 à Münsingen (où se situe d’ailleurs le siège de cette écurie), Niederhauser n’a donc pas encore 22 ans !

Rappelons que dans cette « hiérarchie » - au niveau suisse s’entend - c’est Steve Zacchia qui détient toujours le record puisque lors de sa première visite au Mans en 2003, l’Yverdonnois n’avait que 20 ans et 303 jours !

Evidemment, la journée d’essais de dimanche dernier n’était qu’une séance de roulage pour tous, sans la recherche de la performance à tout prix. Ils étaient surtout là pour travailler dans l’optique des 24 Heures. De plus, les conditions météorologiques furent maussades, seules les deux dernières heures sur un total de huit ayant permis aux concurrents de disposer d’une piste sèche. Dans ce contexte, il est donc un peu hâtif de décréter qu’Audi – qui a trusté les trois premières places avec de sensibles marges – va se promener lors des 24 Heures qui auront lieu dans dix jours (22-23 juin). D’autant que le législateur (la FIA) avec les recommandations de l’ACO, a pris récemment la décision d’octroyer une allocation en essence plus généreuse (3 litres par réservoir) aux machines japonaises dans le but d’essayer de mieux équilibrer les forces en présence. Le réservoir des Toyota pourra ainsi contenir 76 litres (contre 73 jusqu’ici) alors que les Audi, diesel il faut le rappeler, continueront d’emmener 58 litres à bord.
On peut discuter sur le « timing » d’une telle décision (à moins d’un mois seulement de l’épreuve). Mais dans le même temps, saluons ces efforts quant à rendre cet affrontement plus serré ; et ce n’est sans doute pas Henri Pescarolo, chantre de ce genre de mesure depuis plusieurs années mais guère écouté à l’époque, qui dira le contraire…

Une course sur deux tours d’horloge comme au Mans étant déjà très compliquée à gérer en situation normale, on ne va pas en rajouter. Mais ce qui paraissait comme étant une certitude – c’était bien la seule d’ailleurs – au soir de ce « Test Day » perturbé par la pluie, c’est qu’en cas de précipitations durant les 24 Heures, les Audi disposeraient d’un avantage indiscutable sur leurs rivales.

Dans la catégorie inférieure, c’est-à-dire celle regroupant les LMP2 où vingt-deux bolides s’affronteront dont les suisses de Race Performance (Michel Frey et Patric Niederhauser) et du Morand Racing (Natacha Gachnang) en plus d’Alexandre Imperatori (KCMG, photo) et de Jonathan Hirschi (HVM Status GP), le pronostic est encore plus difficile. Comme le rappelait Benoît Morand, le niveau de compétitivité a atteint des sommets cette année et le rythme endiablé qui prévaudra pour se maintenir dans le peloton de tête risque de faire quelques dégâts…

Après cette première prise de contact, les équipes de mécaniciens et d’ingénieurs sont, pour la plupart, demeurées sur place pour affûter leurs armes. Prochain rendez-vous officiel : dès dimanche, en début d’après-midi sur la Place de la République du Mans, avec les formalités administratives et les séances de pesage et de vérifications techniques qui s’étendront jusqu’à lundi soir (à l’exception
des pilotes Toyota, Buemi et Lapierre, tous les Suisses engagés passeront devant les commissaires lundi). Et ce n’est que mercredi 19 juin, sur le coup des 16 heures, que les 56 bolides sélectionnés reprendront la piste pour les sessions d’essais libres puis de qualifications. La longue attente aura alors pris fin…

Temps frisquet (15°), piste mouillée au fil des averses jusqu’en milieu d’après-midi : les chronos n’ont alors pas cessé de tomber au fur et à mesure du déroulement de ce « Test Day » marqué notamment par les sorties de Duval (Audi) – le matin – de Fisichella (Ferrari) et de Kraihamer (Lotus).

Au terme de ces huit heures de roulage, ce sont les trois Audi R18 e-tron quattro qui apparaissent au sommet de la fiche des temps, dans l’ordre le no 2 réparée à temps (Duval-Kristensen-McNish) devant la no 3 (Di Grassi-Gené-Jarvis) et la no 1 (FAESSLER-Lotterer-Tréluyer). Duval, auteur de son chrono dans les cinq dernières minutes (plus vite d’une seconde que la pole réalisée en 2012…) a relégué la plus rapide des Toyota, celle de BUEMI, à…cinq secondes ! Quant à la quatrième Audi, engagée avant tout pour tester une ébauche des nouveaux pneus Michelin qui seront fournis en 2014, elle se révéla largement plus véloce que la seconde Toyota, celle de Nicolas Lapierre. 
Dans le combat interne les mettant aux prises avec la HPD-Honda du Strakka Racing, les Rebellion vaudoises ont aussi nettement pris l’ascendant, notamment grâce à un Neel Jani survolté : au final, 3,5 secondes de mieux que le bolide de l’organisation britannique !

Restons d’ailleurs dans le camp suisse et en résumé pour vous dire que tout s’est déroulé pour le mieux même si quelques « tout-droit » et tête-à-queue – à l’image de la Status de HIRSCHI, de la Rebellion de PROST-Heidfeld-JANI à deux reprises, de la Toyota de Buemi, de la Morgan du Morand Racing (Lombard) et celle du KCMG (IMPERATORI) – ont émaillé leur ballet, mais sans réelles conséquences.
Néophytes dans la Sarthe, Patric NIEDERHAUSER (Race Performance) et Alexandre Imperatori (KCMG) ont sans problème obtenu leur qualification en couvant les dix tours obligatoires avant la mi-journée.

Ci-dessous, les positions des douze pilotes suisses en lice à l’issue de cette journée :

3ème Marcel FAESSLER (Audi R18 e-tron turbo)
4ème Sébastien BUEMI (Toyota TS030 Hybrid)
6ème Nicolas LAPIERRE (Toyota TS030 Hybrdi)
7ème Nicolas PROST-Neel JANI (Rebellion Lola-Toyota)
8ème Mathias BECHE (Rebellion Lola-Toyota)
20ème Alexandre IMPERATORI (Morgan-Nissan LMP2) – 11ème de sa catégorie
21ème Michel FREY-Patric NIEDERHAUSER (Oreca-Judd LMP2) –  12ème de sa catégorie
27ème Jonathan HIRSCHI (Lola-Judd LMP2) – 18ème de sa catégorie
29ème Natacha GACHNANG (Morgan-Judd LMP2) - 20ème de sa catégorie 
35ème Patrick PILET (Porsche 997 LMGTE/Pro) – 4ème de sa
catégorie.

61 voitures présentes.