André Wicky est mort !
… et c’est malheureusement vrai : André WICKY est décédé dans la banlieue de Lausanne dans la nuit du 13 au 14 mai à la suite d’un arrêt cardiaque. Il aurait fêté son 88ème anniversaire le 22 mai prochain. Né au Mont-sur-Lausanne, Wicky était un homme au caractère bien trempé, entreprenant, généreux (trop ?), vif d‘esprit, un authentique personnage du monde de l’automobile (il exploita longtemps un garage Porsche à la Place du Tunnel à Lausanne) et de la course en favorisant de nombreux talents du pays dont Edgar Berney, Walter Brun, Philippe Carron, Bernard Chenevière, Claude Haldi, Peter Mattli et bien d’autres sans oublier le Français Jean-Pierre Hanrioud et le Marocain Max Cohen Olivar. En contribuant largement aussi au développement et au rayonnement de son sport non seulement en Suisse mais également à l’étranger. A titre personnel, il se distingua notamment en endurance à Reims (5ème des 12 Heures en 1967), à Monza (6ème des 1000 Km en 1968), à Sebring (2ème en GT en 1969), sur le Nürburgring (gagnant en 2 litres des 1000 Km en 1970) et à Casablanca l’année suivante. Il disputa à douze reprises les 24 Heures du Mans entre 1960 et 1975 (successivement sur des AC Bristol, Bizzarrini, Porsche bien sûr et De Tomaso) et il lui arriva sous le couvert de sa propre organisation (le « Wicky Racing Team ») d’aligner pas moins de quatre voitures dans la Sarthe comme en 1971 et 1972 avec pour meilleur classement une 7ème place (1971) avec une Porsche 907. Ce que l’on savait moins de lui c’est qu’au début des années 1960, il avait aussi participé à neuf GP de F1 hors-championnat du monde (dont un 7ème rang à Pau en 1963 au volant d’une Cooper). Dans le tome 6 de notre série (2011), nous lui avions consacré treize pages avec de nombreux documents inédits et moult anecdotes croustillantes.
Victime d’un accident vasculaire à la veille de Noël 1998, il vivait depuis quelques années reclus en EMS, l’œil et la mémoire toujours vives mais avec des facultés de mobilité fort réduites qui ne lui permettaient plus de jouir d’une vie sociale normale. RIP André.
… et c’est malheureusement vrai : André WICKY est décédé dans la banlieue de Lausanne dans la nuit du 13 au 14 mai à la suite d’un arrêt cardiaque. Il aurait fêté son 88ème anniversaire le 22 mai prochain. Né au Mont-sur-Lausanne, Wicky était un homme au caractère bien trempé, entreprenant, généreux (trop ?), vif d‘esprit, un authentique personnage du monde de l’automobile (il exploita longtemps un garage Porsche à la Place du Tunnel à Lausanne) et de la course en favorisant de nombreux talents du pays dont Edgar Berney, Walter Brun, Philippe Carron, Bernard Chenevière, Claude Haldi, Peter Mattli et bien d’autres sans oublier le Français Jean-Pierre Hanrioud et le Marocain Max Cohen Olivar. En contribuant largement aussi au développement et au rayonnement de son sport non seulement en Suisse mais également à l’étranger. A titre personnel, il se distingua notamment en endurance à Reims (5ème des 12 Heures en 1967), à Monza (6ème des 1000 Km en 1968), à Sebring (2ème en GT en 1969), sur le Nürburgring (gagnant en 2 litres des 1000 Km en 1970) et à Casablanca l’année suivante. Il disputa à douze reprises les 24 Heures du Mans entre 1960 et 1975 (successivement sur des AC Bristol, Bizzarrini, Porsche bien sûr et De Tomaso) et il lui arriva sous le couvert de sa propre organisation (le « Wicky Racing Team ») d’aligner pas moins de quatre voitures dans la Sarthe comme en 1971 et 1972 avec pour meilleur classement une 7ème place (1971) avec une Porsche 907. Ce que l’on savait moins de lui c’est qu’au début des années 1960, il avait aussi participé à neuf GP de F1 hors-championnat du monde (dont un 7ème rang à Pau en 1963 au volant d’une Cooper). Dans le tome 6 de notre série (2011), nous lui avions consacré treize pages avec de nombreux documents inédits et moult anecdotes croustillantes.
Victime d’un accident vasculaire à la veille de Noël 1998, il vivait depuis quelques années reclus en EMS, l’œil et la mémoire toujours vives mais avec des facultés de mobilité fort réduites qui ne lui permettaient plus de jouir d’une vie sociale normale. RIP André.