Renouant avec une tradition qui était appréciée par bon nombre de leurs fidèles 600’000 visiteurs, les organisateurs du prochain Salon International de l’Automobile de Genève (du 6 au 16 mars à Palexpo) ont décidé d’aménager un espace consacré à la compétition automobile. Pour ce retour, à saluer comme il se doit d’ailleurs, ce sont les 24 Heures du Mans qui tiendront la vedette avec la présence de plusieurs voitures ayant marqué l’histoire de la célèbre épreuve mancelle. A l’heure où la Suisse y joue un rôle primordial depuis le début de ce siècle à travers les exploits – deux victoires – de Marcel Fässler (Audi), de Sébastien Buemi, de Nicolas Lapierre (Toyota), les émotions véhiculées par le team Rebellion et les promesses futures suscitées par l’arrivée de Porsche et de Neel Jani à son volant, ce rendez-vous va sans doute prendre un relief et une saveur particulière.
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Deux confirmations officielles sont tombées ces dernières heures à propos du contingent des pilotes suisses que l’on devrait voir aux prochaines 24 Heures du Mans :
- les noms des coéquipiers de Neel JANI sont désormais connus et ce n’est pas une surprise : ce sont le Français Romain Dumas (vainqueur au Mans sur une Audi en 2010) et l’Allemand Marc Lieb qui l’épauleront dans l’habitacle de la nouvelle Porsche LMP1, dans la Sarthe comme pour les manches du WEC. Rappelons que la seconde voiture allemande sera confiée à Mark Webber, à Timo Bernhard et à Brendon Hartley. Le Néo-Zélandais avait remporté l’ultime manche du championnat ELMS 2013 au Paul Ricard avec l’aide du Neuchâtelois Jonathan HIRSCHI. - au sein du « Morand Racing », autre confirmation de ce que nous avions annoncé ici même le 8 décembre à savoir l’engagement ferme en ELMS de l’Autrichien Christian KLIEN et du Genevois Gary HIRSCH sur une Morgan-Judd LMP2. Pour le troisième volant, les transactions sont en cours, Benoît Morand accordant la préférence à un pilote du cru tout en veillant à maintenir au franc près son budget global. Présente tout au long de la saison écoulée, Natacha GACHNANG ne devrait plus faire partie du contingent de Marly. Au milieu de ce programme qui démarrera à Silverstone en avril, Morand espère bien sûr (après l’excellente prestation de son team – onzième – en 2013) être retenu par l’ACO pour prendre part à nouveau à la grande fête des 24 Heures du Mans en juin. Ultime précision : la date des inscriptions pour cette épreuve est fixée à jeudi prochain 30 janvier à minuit et la liste définitive des invités à y participer sera dévoilée le jeudi 13 février à Paris. La date buttoir des inscriptions pour les prochaines 24 Heures du Mans approche à grands pas puisque l’ACO a prévu de publier la liste officielle des 56 voitures invitées en date du jeudi 13 février. Et parmi les candidats déjà déclarés, figure dans la catégorie LMP2 le team alsacien Pegasus Racing dont l’un des pilotes se nomme Nicolas (Niki) LEUTWILER.
Si Pegasus Racing est confirmé, Leutwiler deviendrait ainsi le 143ème pilote suisse de l’histoire à s’aligner dans la Sarthe, avec une Morgan à moteur Nissan, en compagnie (notamment) du Français Julien Schell. D’ailleurs, les deux hommes ont réalisé une saison 2013 remarquable puisqu’ils ont remporté le championnat « Speed EuroSeries » au volant d’un petit prototype Ligier. Né outre-Sarine le 2 novembre 1960 – il fêtera donc ses 54 ans cet automne – Leutwiler n’est pas très connu, même dans le « milieu ». Et pourtant, il a une carte de visite plutôt bien fournie dont il a écrit les premières lignes en…1988 (aux Etats-Unis essentiellement au volant de Spice et de Tiga C2). Après quoi, avec quelques apparitions intéressantes (2ème à l’occasion des 12 Heures de Bathurst en Australie en 1994 et coéquipier d’un certain Timo Bernhard sur le Nürburgring lors d’une épreuve de 4 Heures en 2004, à chaque fois sur des Porsche), on ne le vit guère en action, avant qu’il ne revienne aux affaires il y a maintenant deux-trois ans. De manière plutôt convaincante… Néophyte (brillant, avant de devoir renoncer dans la matinée avec sa Morgan-Nissan LMP2 de l’équipe KCMG) au Mans en juin écoulé, Alexandre IMPERATORI commence l’année 2014 en fanfare : le 1er janvier, son épouse donnait naissance à un petit Luca ! Mais notre compatriote (né en avril 1987 à Châtel-St-Denis rappelons-le) établi depuis plusieurs années à Shanghai n’aura pas trop le temps de pouponner puisqu’il est engagé aux 24 Heures de Daytona, prévues le week-end prochain sur une Porsche 911 GT de chez « Mühlner Motorsport America ». Après Sebring au printemps dernier et le Mans, voilà réalisée pour lui la parfaite trilogie de l’endurance au niveau mondial (on ne parle pas ici de GT, en songeant notamment à Spa et au Nürburgring)… Pour ce qui est de son emploi du temps « post Daytona », Imperatori a déjà la certitude de pouvoir s’aligner en Porsche Carrera Cup Asie, championnat dont il fut le vainqueur au « général » en 2012; et parallèlement, il travaille d’arrache-pied pour retrouver l’ambiance des 24 Heures du Mans au sein du team chinois KCMG lequel devrait en principe à nouveau faire partie des 56 invités de l’ACO. A la mi-décembre 2013, le mercredi 11 très exactement, c’était la fête au Speedy Garage de Romanel-sur-Lausanne, fief emblématique du team Rebellion, à l’occasion du Vernissage du tome 8 de notre série « Les Suisses au Mans ». Une fête quelque peu ternie suite au décès accidentel survenu cinq jours plus tôt de Philippe FAVRE qui devait d’ailleurs célébrer à cette date-là son 52ème anniversaire. Un hommage lui fut rendu en ouverture de la soirée de même qu’à Michel BUSSET, journaliste ô combien respecté dans le monde (entre autres) de l’automobile, disparu subitement en mai à l’âge de 66 ans.
La vie étant ce qu’elle est, les quelques trois cent invités ont néanmoins passé un moment fait de convivialité et d’échanges entre passionnés. Parmi quelques figures collant à l’actualité, ils eurent le plaisir de croiser Loïc DUVAL vainqueur avec McNish et Kristensen de l’édition 2013 des 24 Heures du Mans sur son Audi R18 e-tron turbo, Fabio LEIMER gagnant de la série GP2, Natacha GACHNANG (11ème en juin écoulé) et Gary HIRSCH, vainqueur de la catégorie LMC en ELMS ainsi que Jonathan HIRSCHI brillant dominateur de la dernière manche du ELMS mais malchanceux dans la Sarthe. Pour une fois, ni Marcel FASSLER ni Neel JANI n’avaient pu effectuer le déplacement. Mais ils avaient de bonnes raisons à cela : pour eux, la saison 2014 avait déjà commencé puisque le Schwytzois se trouvait en essais à Sebring (Floride) pour Audi et le Seelandais à Portimao (Portugal) pour Porsche. Quant à Sébastien BUEMI, 2ème au Mans en juin avec sa Toyota hybrid, il avait du se rendre en Angleterre au siège de l’usine Red Bull pour poursuivre son travail dans le simulateur de GP ; il se libéra néanmoins un instant pour adresser, via une vidéo enregistrée, quelques mots (fort appréciés) à l’assemblée. Parmi les « anciens », mentionnons la présence du trio Georges GACHNANG-John GRETENER-André WICKY en action au Mans en…1960 sur une AC Bristol et nombre d’autres animateurs d’antan à passeport suisse comme Eric CHAPUIS, Bernard CHENEVIERE, Laurent FERRIER, Olivier HABERTHUR, Claude SAGE, Bernard SANTAL, Heinz SCHULTHESS, Philippe SIFFERT, Jean-Jacques THUNER, Florian VETSCH et Steve ZACCHIA. Comme de coutume aussi, de belles voitures ayant, à leur manière et à leur époque, écrit une tranche d’histoire des 24 Heures étaient garées dans l’espace accueillant les invités : la Porsche 934 de Müller-Pallavicini-Vanoli quatrième en 1979, une (vraie) Ford GT40, des Spyker GT2R, deux Lola Rebellion LMP1 dont celle gagnante à Road Atlanta et la Morgan-Judd LMP2 du « Morand Racing ». Hôte de cette soirée, Alexandre PESCI eut le plaisir d’accueillir sur le podium Hughes DE CHAUNAC, le patron d’Oreca société dont on a fêté en 2013 le 40ème anniversaire de la fondation. Les deux hommes en profitèrent pour lever un (petit) coin de voile sur l’avancement de la construction de la Rebellion R-One, future arme du team en WEC et bien entendu aux prochaines 24 Heures du Mans. De même, le boss du team suisse confirma que sur les six hommes qui composaient ses équipages en 2013, quatre étaient déjà reconduits pour 2014 soit Mathias BECHE, Andrea BELICCHI, Nick HEIDFELD et Nicolas PROST, tous aussi présents ce soir-là. C’est sur une note singulière qu’allait se clore la manifestation puisque Rebellion, avec Alexandre Pesci au marteau tenant le rôle de commissaire-priseur, proposait une vente aux enchères limitée à quelques-unes des pièces Lola ayant égayé durant ces cinq dernières années le remarquable parcours en endurance de ses troupes à travers le monde. Une jolie manière de fermer un chapitre de sa belle histoire en cours. Pilote mais surtout constructeur et orfèvre en mécanique, avec un esprit créatif en ébullition continue : on pourrait résumer ainsi le parcours d’Eric VUAGNAT qui célèbre aujourd’hui son 62ème anniversaire. Etabli à Jussy dans la campagne genevoise, Vuagnat se distingua en tant que concepteur de side-cars dès le milieu des années 1970, préparant les attelages des principaux animateurs du championnat du monde de l’époque qui avaient pour noms Odell, Schwarzel, Biland et Michel. Au total, il en construisit soixante-quatre (!) puis passa aux quatre roues en réalisant sa propre F3, la Seymaz.
Préparateur de moteurs de diverses provenances, il livra (notamment) depuis son atelier un propulseur à base VW au team de Laurent Aïello, ce dernier remportant alors le Grand Prix de Monaco F3 au début des années 1990 ! Au chapitre des 24 Heures du Mans qui marquèrent sans aucun doute le summum, pour lui, en tant que pilote, il s’y rendit à trois reprises, avec autant d’abandons à la clé, toujours dans le baquet d’un prototype 2 litres. Après une entrée en matière avortée dès les qualifications (sortie de route et forfait pour la course) avec une Cheetah G601 en 1977, il tenta sa chance avec une Lola T296 inscrite par Georges Morand (1978-79) mais sans plus de succès. PS : avec ce bref portrait de Vuagnat qui correspond à la date de son anniversaire, nous bouclons la série de présentation et de rappel – étalée sur une année – de tous les pilotes suisses ayant participé au moins une fois aux 24 Heures du Mans depuis la création de l’épreuve en 1923! Il est né un 10 janvier (en 1949 à Lausanne) et est décédé des suites d’une leucémie à l’âge de 40 ans à Berne : William VOLLERY fut un bon pilote GT du temps des Haldi, Chenevière et autres Chapuis (c’est-à-dire dans les années 1970), Porschiste avéré et fier de l’être, qui disputa à trois reprises les 24 Heures du Mans. Pour ses débuts en 1974 sur une Carrera RSR du Porsche Club Romand, Vollery s’acheminait vers un excellent résultat (à cinq heures de l’arrivée, il pointait en effet en 12ème position) quand son moteur le lâcha. Idem l’année suivante mais en raison d’un problème de batterie et ce toujours avec son complice du Nord vaudois Eric Chapuis. En 1976 enfin, cette fois avec le Neuchâtelois Jean-Pierre Aeschlimann et le Manceau Roger Dorchy – toujours avec une RSR – c’était un troisième abandon intervenu celui-là un peu avant la mi-course (batterie à nouveau défaillante).
Régulièrement à la recherche de fonds pour pouvoir assouvir sa passion – il n’était pas le seul – Vollery, opticien de profession, avait fait preuve à l’époque d’originalité dans le domaine en scotchant sur le pare-brise de ses Porsche le slogan « Sponsor, help me ! ». Avec Jo Siffert, Herbert Müller et son coéquipier de l’époque le Vaudois Dominique Martin, Gérard PILLON est le seul pilote suisse de tous les temps à avoir pu disposer d’une Porsche 917 à l’occasion des 24 Heures du Mans. C’était en 1971, l’année du duel fratricide entre l’usine allemande et ses fabuleux engins et la Scuderia Ferrari qui engageait ses modèles 512. Gérard Pillon, né à Plan-les-Ouates, aurait fêté son 77ème anniversaire aujourd’hui mais il est décédé en mai 2012 dans un accident de la circulation sur une route de la campagne genevoise.
Pillon, c’était un personnage ; une figure du monde agricole et viticole du canton (à la tête notamment du Domaine des Balisiers à Genève mais aussi en Provence) et papa de Christophe aperçu trois fois au Mans avec deux victoires de catégorie à son actif (en 2002 et 2003 sur des Reynard-ROC à moteur VW/Lehmann). Après avoir vécu sa fantastique expérience avec la 917 du team Zitro (marquée néanmoins par un abandon survenu en milieu de matinée), Gérard Pillon disputa l’année suivante les 24 Heures avec une Ferrari 365GTB4 inscrite par la Scuderia Filipinetti. Un épisode qui se termina également le dimanche matin avec l’accident de son camarade Florian Vetsch impliqué dans une collision avec la Lola de Jo Bonnier qui entraîna la mort du champion suédois. Pilote rapide, bravant le danger comme un chevalier du Moyen Age, Gérard Pillon connut une carrière au demeurant boulimique, participant même à quelques épreuves de F2 sur une March. Il devait fêter son 52ème anniversaire aujourd’hui 11 décembre 2013. Il est décédé vendredi dernier dans un accident de ski : « il avait guerroyé roues dans roues à 300 km/h avec les meilleurs sur la plupart des circuits d’Europe, du Japon et des USA mais c’est sur ses skis, à Val Thorens, que le destin lui a tendu un dernier piège : sorti de la piste, l’ancien pilote genevois Philippe Favre a trouvé la mort en heurtant des rochers… ». Ce préambule paru dans les quotidiens « 24 Heures » et « La Tribune de Genève » est de Mario Luini, co-auteur de notre série « Les Suisses au Mans ».
Les jours ont beau s’écouler depuis cette triste nouvelle ; le monde de la course automobile est toujours sous le choc. Les circonstances exactes restent encore à éclaircir et une enquête a d’ailleurs été ouverte par le parquet d’Albertville. Mais rien ne nous rendra Philippe, parti pour son dernier tour vers les anges. Garçon de la campagne (il vécut sa prime jeunesse à Sézenove aux portes de Genève), les pieds sur terre, plein de bon sens, Philippe Favre ne connaissait pas d’ennemis : c’était la gentillesse – dans le sens noble du terme – faite homme, toujours prêt à rendre service, à conseiller, à dialoguer et à « arranger » les choses. Mécanicien de profession, il fut très rapidement happé par la passion de la course. Et comme nous le rappelle une réaction diffusée sur ce site, il jubilait quand, sur la route principale de son village, encore gamin, il pouvait s’installer les yeux écarquillés dans la Chevron 2 litres que Michel Dupont était en train de bichonner en vue des 24 Heures du Mans. Favre aurait pu finir en F1 : son talent et ses résultats pour l’y conduire en constituaient des bases solides. Mais faute de moyens (il se battit comme un damné durant toutes ses années d’approche vers les sommets pour boucler ses budgets) et avec un mauvais timing (son épisode avec Leyton House lorsqu’il s’apprête à tourner à Jerez pour ses premiers pas en essais privés en GP avant que ce team soit dissous en fut l’illustration), son tour passa… Après quoi, il vécut néanmoins de belles émotions, notamment avec l’usine Honda pour laquelle il participa à deux reprises aux 24 Heures du Mans (1994-95) et aux 24 Heures de Spa (3ème en 1995) et des piges multiples avec des Porsche, Venturi, Lister, Lucchini et autres Ferrari. C’est d’ailleurs au volant d’une F430 qu’il allait être victime du seul gros crash de sa carrière sur le circuit Paul Ricard. S’en suivit une longue période de souffrances (durant plus d’une année, Philippe avait des troubles du sommeil, de la vue et pour se concentrer) mais l’envie de piloter et de transmettre sa passion via sa société « Philippe Favre Events » et ses dons demeuraient intacts. Mourir à ski alors que le danger, dans ses activités sur quatre roues était quasi omniprésent : voilà encore une part d’incongruité. De là-haut où il a rejoint son copain Roland Ratzenberger (disparu à Imola il y a bientôt vingt ans) avec lequel – du temps de ses escapades au Japon en F3000 – il partageait un appartement à Tokyo, Aimé Pouly qui fut son plus fidèle soutien-mécène-coéquipier et Loris Kessel avec qui il collabora de très près également, sûr que le souvenir de sa gentillesse naturelle rayonnera encore longtemps sur ceux qui eurent le bonheur de côtoyer Philippe… PS : ses obsèques auront lieu lundi prochain 16 décembre à 14:30 à Bernex (Genève). La saison du WEC est à peine achevée (elle l’est depuis la fin novembre avec le premier succès, à Bahreïn, de Sébastien Buemi et de sa Toyota en endurance) que déjà les équipes de pointe de ce championnat sont sur la brèche pour préparer 2014. Il faut dire que les changements majeurs de règlement qui pourraient redistribuer quelque peu les cartes – quoique – et le « débarquement » de l’épouvantail Porsche mettent en ébullition les cerveaux des différentes entités concernées…
C’est ainsi que l’équipe Audi Sport a réquisitionné le circuit de Sebring (USA) pour, durant toute cette semaine et avec l’ensemble de ses pilotes dont Marcel Fässler, continuer à développer (sur la piste cette fois) le nouveau modèle R18 e-tron quattro qui leur servira de cheval de bataille. Chez Toyota, on n’en est pas encore là ; mais pas plus tard que lundi, Sébastien Buemi se trouvait à Cologne dans le simulateur de son team TMG afin de poursuivre la mise au point (virtuelle) de la future TS040 Hybrid. Chez Rebellion, l’annonce officielle en forme de confirmation du programme de son engagement l’an prochain est imminente mais on sait déjà qu’il s’articulera autour de deux toutes nouvelles LMP1 baptisées Rebellion R-One à base Oreca avec une motorisation Toyota atmosphérique comme c’est le cas depuis déjà trois saisons ! Dans les faits, on pourrait alors découvrir une monture de pointe, vraisemblablement pour le trio Mathias Beche (qui a donné toute satisfaction et même davantage pour ses débuts dans la discipline reine)-Nick Heidfeld-Nicolas Prost et une seconde venant en appoint au volant de laquelle pourraient se relayer – au côté du « vétéran » de la formation l’Italien Andrea Belicchi (37 ans) – l’Autrichien Dominik Kraihamer (24 ans) et notre compatriote Fabio Leimer récemment sacré champion de la série GP2. La F1 qui aurait été le prolongement logique de son parcours étant un doux rêve au vu des tarifs désormais pratiqués (et exigés), l’Argovien (24 ans) trouverait là un refuge idéal pour réorienter sa carrière internationale. |
AuteurJean-Marie Wyder
Archives
Juillet 2014
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